Commentaire littéraire : BAC BLANC

Publié le 4 mars 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 6 mars 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Lalla, née dans le désert, a vécu une enfance heureuse dans le bidonville d’une grande cité marocaine.
Adolescente, elle est obligée de fuir et se rend à Marseille. Elle y découvre la misère et la faim, « la vie chez les esclaves ».

Lalla continue à marcher, en respirant avec peine. La sueur coule toujours sur son front, le long de son dos, mouille ses reins, pique ses aisselles. Il n’y a personne dans les rues à cette heure-là, seulement quelques chiens au poil hérissé, qui rongent leurs os en grognant. Les fenêtres au ras du sol sont fermées par des grillages, des barreaux. Plus haut, les volets sont tirés, les maisons semblent abandonnées. Il y a un froid de mort qui sort des bouches des soupirails, des caves, des fenêtres noires. C’est comme une haleine de mort qui souffle le long des rues, qui emplit les recoins pourris au bas des murs. Où aller ? Lalla avance lentement de nouveau, elle tourne encore une fois à droite, vers le mur de la vieille maison. Lalla a toujours un peu peur, quand elle voit ces grandes fenêtres garnies de barreaux, parce qu’elle croit que c’est une prison où les gens sont morts autrefois ; on dit même que la nuit, parfois, on entend les gémissements des prisonniers derrière les barreaux des fenêtres. Elle descend maintenant le long de la rue des Pistoles, toujours déserte, et par la traverse de la Charité, pour voir, à travers le portail de pierre grise, l’étrange dôme rose qu’elle aime bien. Certains jours elle s’assoit sur le seuil d’une maison, et elle reste là à regarder très longtemps le dôme qui ressemble à un nuage, et elle oublie tout, jusqu’à ce qu’une femme vienne lui demander ce qu’elle fait là et l’oblige à s’en aller.
Mais aujourd’hui, même le dôme rose lui fait peur, comme s’il y avait une menace derrière ses fenêtres étroites, ou comme si c’était un tombeau. Sans se retourner, elle s’en va vite, elle redescend vers la mer, le long des rues silencieuses.

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Faites le commentaire de ce texte en vous aidant du parcours de lecture suivant :

Montrez comment se met en place la description de la « vieille ville » et ses caractéristiques.
Analysez comment se traduit le sentiment de malaise et de peur qu’elle inspire à Lalla.


Où j'en suis dans mon devoir

Bonjours, Voila j'ai un examen blanc dans quelques jours et je ne comprend pas bien comment faire un commentaire littéraire.
Donc j'ai essayé d'en faire un et j'aimerais avoir votre avis sur ce qui ne va pas ou ce qui est a améliorer.

"J.M.G Le Clézio, auteur du XXeme siècle nous présente dans cet extrait de "Désert" un personnage souffrant dans un environnement hostile

Tout d'abord le narrateur nous décrit le personnage comme souffrant pour introduire la description de l'environement , les deux première lignes mettent en valeur cet effet "en respirant avec peine","La sueur coule toujours sur son front" ce qui procure un effet de peine envers le personnage.

La ville est présentée comme abandonnée, voir "hantée", le narrateur se sert du champs léxical de la mort pour amplifier cet effet "haleine de mort", "froid de mort" ainsi que des comparaisons "C'est comme une haleine de mort" ou encore des métaphores "Froid de mort".

Le personnage est décrit comme souffrant et fatigué, "La sueur coule sur son front". Elle est apeuré par la ville dans laquel elle se trouve "Lalla a toujours eu un peu peur, quand ele voit ces grandes fenêtres" qu'elle imagine comme des prisons. Lalla ne connait pas cette "vieille ville" donc elle est effrayé par l'inconnue

Voila j'espère visé la moyenne car je suis pas bon en français.
Merci d'avance



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