Dissertation

Publié le 29 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 2 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

"Je hais les livres; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas.", écrit Jean-Jacques Rousseau dans son essai sur l'éducation, l'Émile. Vous discuterez de ce point de vue en prenant appui sur les textes et sur les livres que vous avez lus.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà commencé mon intro et ma première partie. elles sont toutes deux incomplètes (surtout ma 1ere partie), et je suis vraiment bloqué. mon plan:
Intro
I] Oui, Rousseau a raison +exemples
II] Il a quand même tort
III) Une solution intermédiaire
Conclusion
Je suis vraiment bloqué, svp aidez moi. Je vous copie ce que j'ai jusqu'à maintenant:

La citation « Je hais les livres; ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas » est extraite de l’Émile (également connu sous le nom De l’éducation), un essai sur l’éducation de Jean-Jacques Rousseau (un des plus grands esprits de l’époque des Lumières), paru en 1762. Cet essai est réparti sur cinq livres, les quatre premiers parlant de l’éducation idéale que devrait avoir les garçons (dans ce cas-ci, un garçon en particulier, Émile), et le dernier de l’éducation que devraient avoir les filles (en l’occurrence, ici, Sophie) pour devenir des épouses parfaites. Cette citation nous mène à se poser la question : À quoi servent les livres?



Dans un sens, Jean-Jacques Rousseau a raison. Rousseau donne comme exemple Hermès, de la mythologie grecque, qui a gravé sur des colonnes ses découvertes, afin de les mettre à l’abri d’un déluge. Rousseau tire de cet exemple la leçon que « s’il les eût bien imprimées dans la tête des hommes, elles s’y seraient conservées par tradition. Des cerveaux bien préparés sont les monuments où se gravent le plus surement les connaissances humaines. » On retrouve alors sa critique de l’imprimerie, qui d’après lui, cause des « désordres affreux » en Europe, tel il le dit dans son premier ouvrage théorique, le Discours sur les sciences et les arts, paru en 1750. Dans Émile, il ne cesse d’alerter ses contemporains des dangers de la lecture, disant que c’est une éducation purement verbale, ne se portant non pas sur des faits, des idées ou des sentiments, mais sur des mots, qui, dans la plupart des cas, ne sont pas compris par l’élève. Pour soutenir le propos de Rousseau, nous pouvons donner l’exemple de Madame Bovary, de Flaubert (paru en 1857) : le personnage d’Emma. Emma manque de vie, car elle a lu trop de livres et les prends pour la réalité; elle s’attend alors à vivre une vie aussi excitante et tumultueuse qu’elle lit dans ses romans de chevalerie, et, voyant qu’elle ne mène pas une vie aussi excitante que dans les romans, cela la mène au suicide. Les livres nous laissent imaginer que nous avons vécu la même expérience imaginaire que celle de nos héros; c’est une impression illusoire.





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