FRANCAIS ETUDE DE DOCUMENT

Publié le 18 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 25 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour a tous qui aurait le courage de lire cette page et me dire ce qu'il ou elle en pense et me corriger ?(: Ce serait vraiment cool .


Corpus de textes
Texte A : Balzac, Le Colonel Chabert : « Le triomphe des apparences »
Texte B : Balzac, Le Colonel Chabert : L’excipit


Texte A : Balzac, Le Colonel Chabert
« Le triomphe des apparences »
(pp. 99-100 de l’édition Garnier-Flammarion)
Il fut reçu par elle dans une jolie salle à manger d’hiver où elle déjeunait en
jouant avec un singe attaché par une chaîne à une espèce de petit poteau
garni de bâtons en fer. La comtesse était enveloppée dans un élégant
peignoir, les boucles de ses cheveux, négligemment rattachés, s’échappaient
d’un bonnet qui lui donnait un air mutin. Elle était fraîche et rieuse.
L’argent, le vermeil, la nacre étincelaient sur la table, et il y avait autour
d’elle des fleurs curieuses plantées dans de magnifiques vases en porcelaine.
En voyant la femme du comte Chabert, riche de ses dépouilles,
au sein du luxe, au faîte de la société, tandis que le malheureux vivait
chez un pauvre nourrisseur au milieu des bestiaux, l’avoué se dit : « La
morale de ceci est qu’une jolie femme ne voudra jamais reconnaître son
mari, ni même son amant dans un homme en vieux carrick, en perruque
de chiendent et en bottes percées. » Un sourire malicieux et mordant
exprima les idées moitié philosophiques, moitié railleuses qui devaient
venir à un homme si bien placé pour connaître le fond des choses, malgré
les mensonges sous lesquels la plupart des familles parisiennes cachent
leur existence.
Texte B : Balzac, Le Colonel Chabert
L’excipit
(pp. 128 et130 de l’édition Garnier-Flammarion)
- Quelle destinée ! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants trouvés,
il revient mourir à l’hospice de la Vieillesse, après avoir, dans l’intervalle,
aidé Napoléon à conquérir l’Égypte et l’Europe.
- Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu’il existe dans
notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l’Homme de justice,
qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être
parce qu’ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions.
Le plus malheureux des trois est l’avoué. Quand l’homme vient trouver le
prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords, par des croyances
qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent l’âme du
médiateur1, dont la tâche ne va pas sans une sorte de jouissance: il purifie,
il répare, et réconcilie. Mais, nous autres avoués, nous voyons se
répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études
sont des égouts qu’on ne peut pas curer2. Combien de choses n’ai-je pas
apprises en exerçant ma charge! J’ai vu mourir un père dans un grenier,
sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné
quarante mille livres de rente !3 J’ai vu brûler des testaments4; j’ai vu
des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des
femmes tuant leurs maris en se servant de l’amour qu’elles leur inspi-
1. médiateur : intermédiaire. Le prêtre est l’intermédiaire entre Dieu et les croyants.
2. curer : racler, nettoyer en profondeur.
3. Allusion au Père Goriot, autre roman de Balzac.
4. Allusion à la tentative de Mme de Restaud de brûler le testament de son mari pour dépouiller ses enfants dans
Gobseck.
raient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un
amant. J’ai vu des femmes donnant à l’enfant d’un premier lit5 des goûts
qui devaient amener sa mort, afin d’enrichir l’enfant de l’amour. Je ne
puis vous dire tout ce que j’ai vu, car j’ai vu des crimes contre lesquels
la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers
croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. Vous allez
connaître ces jolies choses-là, vous; moi, je vais vivre à la campagne
avec ma femme, Paris me fait horreur.
Questions (6 points)
 D’après la lecture de ces deux textes, quelle est la place de Derville
dans le roman ? (3 points)
 Quelle vision de la société proposent ces deux textes ? (3 points)
Travail d’écriture
commentaire littéraire (14 points)
Vous rédigerez un commentaire littéraire de l’extrait B, dans son intégralité,
à partir du parcours suivant :
Un dénouement qui porte sur les
personnages et élargit la réflexion
à d’autres pans de la société
Une conclusion qui présente une
réflexion sur la condition humaine
et sur l’écriture romanesque 



(S'il vous plait toute personne qui serait a ce devoir merci de ne pas faire un copier/Coller/fueillecned/envoyer JE LE DIS TOUJOURS MEME SI JE SAIS QUE QUELQUE PERSONNE LE F'RON QUAND MEME -- ' )
Je ne suis vraiment pas sur de moi ..

Où j'en suis dans mon devoir

Honoré de Balzac est maitre incontesté du roman Français. Il a abordé plusieurs genres, dont le réalisme, mouvement littéraire du XIXeme siècle. Les écrivains réalistes, dont Balzac, veulent peindre la réalité de leur temps, analyser la société. Honoré de Balzac écrit le
roman réaliste « le Colonel Chabert » parut en 1844.
L’extrait que nous étudierons est un excipit ou, Derville l’avocat du Colonel Chabert passé pour mort et revenu réclamer son titre et ses droits – accuse l’impuissance de la justice. Nous traiterons la question suivante : comment Balzac analyse la justice?
Dans un premier temps nous montrerons les travers de la société par le biais d’hommes réalistes. Puis dans un second temps, nous montrerons en quoi le texte présente une réflexion sur la condition humaine et sur l’écriture romanesque. Nous conclurons enfin en présentant un bilan de l’analyse ainsi qu’une ouverture sur d’autres textes. Nous montrerons dans cette partie comment Balzac analyse la société par le biais de personnages réalistes puis comment la réflexion s'étend sur d'autres plans de la société.
Balzac nous fait part dans son texte de personnages réalistes. En effet il utilise des hommes de loi tels que: un prêtre, un médecin, un homme de justice. L'auteur leur met en points communs le fait qu'ils "ne peuvent estimer le monde" pour cause, leur profession. Tous trois voient le monde extérieur à travers leur travail, en effet, le médecin et l'avocat reçoivent leur victime en tant que "clients". Le prêtre également car il est le médiateur de ses croyants. L'auteur choisit trois hommes exerçant une profession que l'on pourrait qualifier de libérale. Ce sont des personnages qui, de par leur profession, sont
constamment confronté à la population et ont donc un point de vue réaliste. Personnages idéals pour Balzac qui cherche, dans ce texte, à partager son analyse concernant la société.
Tous trois sont donc intimement liés et pourtant, leurs points de vue diffèrent totalement. L'homme de justice porte un jugement négatif sur le prêtre et son Église. Balzac nous impose donc son propre jugement à travers l'avocat. "et console l'âme du médiateur, dont la tache ne va pas sans une sorte de jouissance: il purifie, il répare et réconcilie." L'auteur nous fait part de l'orgueil mal place du prêtre à qui sa profession donne le droit de pardonner et condamner les mauvais comportements. "Quand l'homme vient trouver le prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords" Balzac décrit là les croyants qui ont la volonté de se sauver. La religion donnerait donc ce "droit" : "par des croyances qui le rendent intéressant, qui le grandissent" Tandis que l'homme de loi ne peut aider ses clients à se repentir, à avouer: "mais nous autres avoues, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu'on ne peut pas curer." Dans cet extrait, Balzac utilise comme procédé un dialogue. Or, l'on pourrait presque appréhender la forme de celui-ci comme un discours argumentatif afin de persuader le lecteur. Il cherche également à nous convaincre en multipliant témoignages poignants :" j'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sous ni maille" etc.. L'auteur met en avant dans ce texte, l'impuissance de la justice, ou même l'injustice de la justice. Tout au long de l'extrait nous seront transporté par les paroles de Derville et à aucun moment nous ne mettrons en doutes ses propos. Honoré de Balzac nous transmet son point de vue dans cet extrait par l'intermédiaire de personnages réalistes cherchant à nous persuader par le biais de témoignages ou encore d'un discours argumentatif. Nous montrerons dans cette partie en quoi le texte présente une réflexion sur la condition humaine et sur l'écriture romanesque.
Balzac porte une réflexion sur la condition humaine. En effet, Derville témoigne: "J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille" etc ...Ces témoignages permettent à l'auteur de convaincre le lecteur par un discours poignant mais il dénonce également la condition
humaine. "Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante." Balzac écrit également: "nous voyons répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu'on ne peut pas curer." Il insiste donc sur l'impuissance de la justice, comme il l'écrit lui-même. Balzac dénonce donc les conditions humaines et l'impuissance face à ces actes. Dans cet extrait, l'auteur nous fait part d'une réflexion sur l'écriture romanesque. Il écrit ceci: "toutes ces horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la verte." Balzac nous explique donc qu'il ne fait part seulement pas d'un semblant de la réalité. Celle-ci étant bien plus triste. Le colonel Chabert est un roman réaliste mais Balzac étant un auteur romantique nous laisse un aperçu de ce genre dans son texte. En effet,les témoignages cités sont tous des drames familiaux ou amoureux. On ressent donc de la tristesse, de la passion ce qui nous amène à la réflexion suivante: la victoire des sentiments sur la raison est présente. De plus, Derville assure que son métier est difficile, il se décrit comme "l'avoué" . Dans le mouvement littéraire précédent, on peut apercevoir une revendication du "je" lors du discours de Derville et de la volonté de faire connaitre ses expériences personnelles. Le cas de l'homme de loi en est l'exemple type.
Balzac assemble donc le style naturaliste et romantique. Le texte nous parait donc vrai mais également poignant. La détresse de l'avocat nous touche comme l'analyse sans détour de la sociéte nous semble réaliste.
Dans l'extrait suivant, « le Colonel Chabert », Balzac fait une analyse de la société à travers des personnages réalistes. Nous pourrions comparer cette méthode à celle employer par Jean de la Fontaine, dans sa fable "le singe et le léopard" ou celui-ci critique la société par le biais de
ces deux animaux ou encore Molière avec sa pièce intitulée " Tartuffe". Balzac utilise également l'écriture romantique afin de convaincre le lecteure par les sentiments . Nous retiendrons de ce texte une critique de
la société dont plus précisément de l'impuissance de la justice ainsi que des conditions humaine.







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