la femme de trente ans d'honoré de balzac questions

Publié le 18 sept. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 21 sept. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

j'ai un extrait que je vais ecrire avec des questions mais je n'ai rien compris au texte
1 dès les premieres lignes de cet extrait, le narrateur explique l'interet qu'il porte à la femme de trente ans. reformulez son point de vue.
2 a a travers quel(s) sens le narrateur decrit-il julie d'aiglemont ?
b etudiez la progression de son regard. en quoi cette technique sert-elle le realisme du portrait ?
3 qu'apprend-t-on sur la condition feminine au XIX eme siecle ? hommes et femmes ont-ils le meme point de vue à ce sujet ?
4 julie est-elle heureuse ? etudiez le lexique des sentiments pour etayer votre reponse.
5 quelles forces divisent la jeune femme ? quels procédés (figures de style) soulignent sa dualité ?

extrait :

honoré de balzac la femme de trente ans
cette nouvelle, ecrite en 1832, deviendra le roman d'un personnage type : la femme mure, asservie dans une existance trop etroite. le jeune diplomate Charles de Vandenesse observe Julie, mal mariee à monsieur d'Aiglemont.
a un certain age seulement, certaines femmes choisies savent seules donner un language a leur attitude. est-ce le chagrin, est-ce le bonheur qui prete a la femme de trente ans, a la femme heureuse ou malheureuse, le secret de cette contenance eloquente ? ce sera toujours une vivante enigme que chacun interpret au gré de ses desirs, de ses esperances ou de son systeme. la maniere dont la marquise tenait ses deux coudes appuyés sur les bras de son fauteuil, et joignait les extremités des doigts de chaque mains en ayant l'air de jouer; la courbure de son cous, le laisser-aller de son corps fatigué mais souple, qui parraissait elegamment brisé dans le fauteuil, l'abandon de ses jambes, l'insouciance de sa pose, ses mouvements pleins de lassitude, tout revelait une femme sans interet dans la vie, qui n'a point connu les plaisirs de l'amour, mais qui les a revés, et qui se courbe sous les fardaux dont l'accable sa memoire; une femme qui depuis longtemps a desesperé de l'avenir ou d'elle meme; une femme inocupée qui prend le vide pour le neant. Charles de vandenesse admira ce magnifique tableau, mais comme le produit d'un faire plus habile que ne l'est celui des femmes ordinaires. il connaissait d'Aiglemont. au premier regard jeté sur cette femme, qu'il n'avait pas encore vue, le jeune diplomate reconnut alors des disproportions, des incompatibilités, employons le mot légal, trop fortes entre ces deux personnes pour qu'il fut possible à la marquise d'aimer son mari. cependant madame d'Aiglemont tenait une conduite irréprochable, et sa vertu donnait encore un plus haut prix a tous les mysteres qu'un observateur pouvait pressentir en elle. lorsque son premier mouvement de surprise fut passé, Vandenesse chercha la meilleure manière d'aborder madame d'Aiglemont, et, par une ruse de diplomatie assez vulgaire, il se proposa de l'embarrasser pour savoir comment elle accueillerait une sottise.
-madame dit-il en s'asseyant pres d'elle, une heureuse indiscretion m'a fait savoir que j'ai, je ne sais à quel titre, le bonheur d'etre distingué par vous. Je vous dois d'autant plus de remerciments que je n'ai jamais ete l'objet d'une semblable faveur. aussi serez-vous comptable d'un de mes defauts. desormais, je ne veux plus etre modeste...
-vous aurez tort, monsieur, dit-elle en riant, il faut laisser la vanité a ceux qui n'ont pas autre chose a mettre en avant.
une conversation s'etablit alors entre la marquise et le jeune homme, qui, suivant l'usage, aborderent en un moment une multitude de sujets : la peinture, la musique, la litterature, la politique, les hommes, les evenements et les choses. puis ils arriverent par une insensible au sujet eternel des causeries francaises et etrangeres, a l'amour, aux sentiments et aux femmes.
-nous sommes esclaves.
-vous etes reines.
les phrases plus ou moins spirituelles dites par Charles et la marquise pouvaient se reduire a cette simple expression de tous les discours presents et a venir tenus sur cette matiere. ces deux phrases ne voudront-elles pas toujours dire dans un temps donné : - aimez-moi. - je vous aimerai.
- madame, s'ecria doucement Charles de Vandenesse, vous me faites bien vivement regretter de quitter paris. je ne retrouverai certes pas en italie des heures aussi spirituelles que l'a ete celle ci.
-vous rencontrerez peut etre le bonheur, monsieur, et il vaut mieux que toutes les pensées brillantes, vraies ou fausses, qui se disent chaque soir a paris.
avant de saluer la marquise, Charles obtint la permission d'aller lui faire ses adieux. il s'estima tres heureux d'avoir donné a sa requete les formes de la sincérités, lorsque le soir, en se couchant, et le lendemain, pendant toute la journée, il lui fut impossible de chasser le souvenir de cette femme. tantot il se demandait pourquoi la marquise l'avait distinguer; quelles pouvaient etre ses intentions en demandant à le revoir; et il fit d'intarissables commentaires. tantot il croyait trouver les motifs de cette curiosité, il s'enivrait alors d'esperance, ou se refroidissait, suivant les interpretations par lesquelles il s'expliquait ce souhait poli, si vulgaire à paris. tantot c'etait c'etait tout, tantot ce n'etait rien. enfin, il voulut resister au penchant qui l'entrainait vers madame d'Aiglemont; mais il alla chez elle. il existe des pensées auxquelles nous obeissons sans les connaitre : elles sont a notre insu.

Où j'en suis dans mon devoir




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 sept. 2011
si j'ai pris la peine d'ecrire un texte aussi long ce n'est pas pour rien si j'avais compris j'aurais ete plus vite a faire l'exercice seul ce que je demande ce n'est pas que l'on face mon exercice mais que l'on m'explique le texte

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