Synthèse

Publié le 21 sept. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 26 sept. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

En vous appuyant sur les éléments d'étude, montrez que les deux textes présentent deux visions opposées de la campagne et du travail des champs.



Où j'en suis dans mon devoir

Ils ne soufflaient mot et comme ils fauchaient du blé couché par les pluies, ils peinaient, se crachaient dans les mains, et leurs sapes criaient sur le blé qui tombait avec un long déchirement d’étoffes.

— Eh là ! bonnes gens ! c’en est un ouvrage que le blé versé ! soupirait l’oncle Antoine, et il ajouta cette remarque qui ne plut guère à Jacques : Vrai, que tu sues, mon neveu, à ne rien faire!

Quelle fournaise ! pensa le jeune homme, qui s’assit en tailleur et se tassa, cherchant à s’abriter le corps dans le cercle d’ombre projeté par les ailes de son large chapeau de paille. Et quelle blague que l’or des blés ! se dit-il, regardant au loin ces bottes couleur d’orange sale, réunies en tas. Il avait beau s’éperonner, il ne pouvait parvenir à trouver que ce tableau de la moisson si constamment célébré par les peintres et par les poètes, fût vraiment grand. C’était, sous un ciel d’un imitable bleu, des gens dépoitraillés et velus, puant le suint, et qui sciaient en mesure des taillis de rouille. Combien ce tableau semblait mesquin !
Oui, va, geins, se dit-il, s’adressant mentalement à l’oncle Antoine qui se lamentait, les deux mains sur le ventre, soupirant : — C’est-il donc point malheureux que du blé mou comme ça !

— Ah çà, quoi donc que t’as, toi, fit-il, après un silence, en regardant Jacques. Qu’est-ce qui te prend ?

— Je suis dévoré et partout à la fois, s’écria le jeune homme. C’était soudain une invasion de gale, une démangeaison atroce que les écorchures des ongles n’arrêtaient pas. Il se sentait le corps enveloppé d’une petite flamme et, peu à peu, à la passagère jouissance de la peau grattée jusqu’au sang, succédaient une brûlure plus aiguë, un énervement à crier, une douleur chatouillante à rendre fou !
Que le diable emporte la campagne ! se dit-il ; il quitta les moissonneurs. Il fallait qu’il se déshabillât, qu’il pût se lacérer à l’aise.
En rade (1887) J-K Huysmans



C'est le moment crépusculaire.
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.

Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.

Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.

Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,

Pendant que, déployant ses voiles,
L'ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles
Le geste auguste du semeur.




C'est la première fois que je fais une synthèse et je ne sais pas comment mis prendre.

Alors j'en suis a dire que le texte de huysmans s'appuie sur la réalité rude des paysans et que le texte de Victor Hugo joue sur le romantisme. Aide !!!!!!!!!! pour la suite !!!!!!!!!



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