La chevalerie au Moyen Age

Sujet du devoir

J'ai quelques questions sur des documents à rendre pour la rentrée, concernant les chevaliers en particuliers. J'aurais surtout besoin d'une correction, à savoir si mes réponses sont suffisamment complètes. Vu la longueur, une réponse concernant une seule question me suffira amplement.

Où j'en suis dans mon devoir

Quel est le choix de vie des chevaliers ? En quoi cela correspond t-il à un idéal de vie ?

Les chevaliers, en appartenant à la chevalerie, décident de consacrer entièrement leurs vies a aider et défendre les plus démunis, mais aussi à combattre dans le but de protéger tout les croyants. Ils sont effectivement bénis par l'Église lors de la cérémonie de l'adoubement, et prêtent ainsi serment devant Dieu et leur roi. Les principales idées de ce serment sont : « Tu protégeras l'Église, Tu défendras tous les faibles, Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi ». C'est un choix de vie considéré comme noble ; ils risquent leur vie pour des populations pauvres, en demeurant fiers et honorables, par leur façon de combattre notamment : à l'épée, tuer à distance étant considéré comme indigne. Cela correspond à un idéal de vie dans le sens où le chevalier, en prêtant serment, se doit d'être d'une morale et d'un caractère bon, ce qui fait de lui une personne appréciée. Il gagne sa vie d'une façon digne et loyale, et appartient à un rang social plutôt élevé, ce qui fait aussi de lui un amant beaucoup désiré par de riches femmes de pouvoir. Le statut de chevalier peut donc être considéré comme idéal pour cet époque, malgré le risque continu de la mort au combat, compensé par le statut de héros en cas de victoire.

Qu'est-ce que l'amour courtois ? Quel est leur rapport aux femmes ?

L'amour courtois est une façon de se comporter et d'agir en présence d'une femme importante de par son rang social. Ce sont en quelque sorte des règles à respecter, une conduite qui se doit d'être irréprochable envers ces dames. Au Moyen Age, cela concerne surtout les jeunes chevaliers : s'ils sont épris d'une femme, ils ont le devoir d'être au service de celle-ci, de lui être entièrement fidèle et dévoué. La dame est généralement d'un rang social supérieur, ce qui la rend encore plus inaccessible, et montre que le chevalier a du mérite pour l'avoir convaincue d'un amour réciproque. L'amour courtois est toujours hors mariage, cet engagement étant souvent une question d'intérêts et d'arrangement, et se présente dans quelques cas comme un adultère. La relation doit donc rester discrète, cet acte étant sévèrement puni par l'Église, surtout pour la femme qui est aux yeux de la religion une pécheresse. Dans le cas contraire, où la relation n'est pas considérée comme telle, c'est l'occasion pour une dame de pouvoir exprimer librement ses sentiments, en étant seulement courtisée par un chevalier qui respecte les règle de cette union, comme par exemple :

• « L'amant ne peut rien obtenir sans l'accord de sa dame »


• « Le parfait amant ne désire d'autres étreintes que celles de son amante »


• « L'amant doit aimer une femme de condition supérieure à la sienne »

A une époque où les femmes sont pourtant considérées comme inférieures aux hommes, notamment dans la religion, elles sont ici valorisées : si on compare l'amour courtois au système féodal, le chevalier serait le vassal de sa dame. Ils ont donc un rapport envers les femmes nobles très respectueux, et ont le devoir de satisfaire leurs besoins. Ils doivent faire face à plusieurs difficultés, comme par exemple des épreuves imposées par la dame tel que des combats en tournoi, ou encore la jalousie d'un mari. Les dames ont entièrement le pouvoir sur leur relation, et peuvent décider d'y mettre terme à tout moment. C'est l'échange des rôles qui fait que l'amour courtois est particulier.