Grammaire

Publié le 12 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 19 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

1. Quelle fautes Rousseau commet t il ? envers qui ?
2.A quel temps de l'indicatif le souvenir est til rapporter dans la premiére phrases ? ( La seule..)
3. Quelle images rousseau donne til de Marion ? Pour répondre relevés mots ou expression qui la caractérise moralement ou physiquement?
4.Montrer que la scéne s'apparente a une scéne de procés :
a.Quels pronoms désignent les deux protagoniste et le public ?
B.cOMMENT les deux protagoniste se comportent ils lors de la confrontation ? Justifier votre reponces en citant quelques expression du texte.
5.Pourquoi Rousseau a t il eprouvé , longtemps aprés les faits le besoins de dire la vérité ? dans cette perspectives , Que représente la confession pour lui ?

Où j'en suis dans mon devoir

Texte : A seize ans Rousseau entre comme laquais chez madame VERCELLIS .Mais celle ci meurt et ses bien sont dispersés.Rousseau voler un petit ruban rose appartenent a la niéce de Mme vercellis,Mmme pontal .


La seule Mlle Pontal perdit un petit ruban couleur de rose et argent, déjà vieux. Beaucoup d'autres meilleures choses étaient à ma portée ; ce ruban seul me tenta, je le volai, et comme je ne le cachais guère, on me le trouva bientôt. On voulut savoir où je l'avais pris. Je me trouble, je balbutie, et enfin je dis, en rougissant, que c'est Marion qui me l'a donné. Marion était une jeune Mauriennoise dont Mme de Vercellis avait fait sa cuisinière, quand, cessant de donner à manger, elle avait renvoyé la sienne, ayant plus besoin de bons bouillons que de ragoûts fins. Non seulement Marion était jolie, mais elle avait une fraîcheur de coloris qu'on ne trouve que dans les montagnes, et surtout un air de modestie et de douceur qui faisait qu'on ne pouvait la voir sans l'aimer ; d'ailleurs bonne fille, sage et d'une fidélité à toute épreuve. C'est ce qui surprit quand je la nommai. L'on n'avait guère moins de confiance en moi qu'en elle, et l'on jugea qu'il importait de vérifier lequel était le fripon des deux On la fit venir ; l'assemblée était nombreuse, le comte de la Roque y était. Elle arrive, on lui montre le ruban, je la charge effrontément ; elle reste interdite, se tait, me jette un regard qui aurait désarmé les démons, et auquel mon barbare cœur résiste. Elle nie enfin avec assurance, mais sans emportement, m'apostrophe, m'exhorte à rentrer en moi-même, à ne pas déshonorer une fille innocente qui ne m'a jamais fait de mal ; et moi, avec une impudence infernale, je confirme ma déclaration, et lui soutiens en face qu'elle m'a donné le ruban. La pauvre fille se mit à pleurer, et ne me dit que ces mots : " Ah ! Rousseau, je vous croyais un bon caractère. Vous me rendez bien malheureuse ; mais je ne voudrais pas être à votre place. " Voilà tout. Elle continua de se défendre avec autant de simplicité que de fermeté, mais sans se permettre jamais contre moi la moindre invective. Cette modération, comparée à mon ton décidé, lui fit tort. Il ne semblait pas naturel de supposer d'un côté une audace aussi diabolique, et de l'autre une aussi angélique douceur. On ne parut pas se décider absolument, mais les préjugés étaient pour moi. Dans le tracas où l'on était, on ne se donna pas le temps d'approfondir la chose ; et le comte de la Roque, en nous renvoyant tous deux, se contenta de dire que la conscience du coupable vengerait assez l'innocent. Sa prédiction n'a pas été vaine ; elle ne cesse pas un seul jour de s'accomplir.Ce souvenir cruel me trouble quelque fois et me bouleverse au point de voir dans mes insomnies cette puvres filles venir me reprocher mon crile, commee s'il n'était commis que d'hier.

Les Confessions, Livre II





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