Le geux de guy de maupassant (type brevet)

Publié le 2 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 4 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Quand il eut fini la visite de toutes les maisons qu'il connaissait, il alla
s'abattre au coin d'un fossé, le long de la cour de maître Chiquet. Il se
décrocha, comme on disait pour exprimer comment il se laissait tomber
entre ses hautes béquilles en les faisant glisser sous ses bras. Et il resta
longtemps immobile, torturé par la faim, mais trop brute pour bien
pénétrer son insondable misère.
Il attendait on ne sait quoi, de cette vague attente qui demeure
constamment en nous. Il attendait au coin de cette cour sous le vent glacé,
l'aide mystérieuse qu'on espère toujours du ciel ou des hommes, sans se
demander comment, ni pourquoi, ni par qui elle lui pourrait arriver. Une
bande de poules noires passait, cherchant sa vie dans la terre qui nourrit
tous les êtres.
À tout instant, elles piquaient d'un coup de bec un grain ou un insecte
invisible, puis continuaient leur recherche lente et sûre.
Cloche les regardait sans penser à rien; puis il lui vint, plutôt au ventre que
dans la tête, la sensation plutôt que l'idée qu'une de ces bêtes-là serait
bonne à manger grillée sur un feu de bois mort.
Le soupçon qu'il allait commettre un vol ne l'effleura pas. Il prit une pierre
à portée de sa main, et, comme il était adroit, il tua net en la lançant, la
volaille la plus proche de lui. L'animal tomba sur le côté en remuant les
ailes. Les autres s'enfuirent, balancés sur leurs pattes minces, et Cloche,
escaladant de nouveau ses béquilles, se mit en marche pour aller ramasser
sa chasse, avec des mouvements pareils à ceux des poules.
Comme il arrivait auprès du petit corps noir taché de rouge à la tête, il
reçut une poussée terrible dans le dos qui lui fit lâcher ses bâtons et
l'envoya rouler à dix pas devant lui. Et maître Chiquet, exaspéré, seprécipitant sur le maraudeur, le roua de coups, tapant comme un forcené,
comme tape un paysan volé, avec le poing et avec le genou par tout le
corps de l'infirme, qui ne pouvait se défendre.
Les gens de la ferme arrivaient à leur tour qui se mirent avec le patron à
assommer le mendiant. Puis, quand ils furent las de le battre, ils le
ramassèrent et l'emportèrent, et l'enfermèrent dans le bûcher pendant
qu'on allait chercher les gendarmes.


Question:
1 Montrer comment la misère et la faim réduisent le malheureux infirme a un état animal. Votre explication, soigneuseument ordonnée et rédigée, sur des expressions du texte
2 Le narrateur approuve-t-il le comportement de maître Chiquet ?
Analyser son point de vue en vous appuyant sur l'étude des champs lexicaux présents dans les deux derniers paragraphes du texte

Où j'en suis dans mon devoir

Je voudrait la réecriture de se sujet
Voici ce que j'ai fait
La misère le rend dans un état animal car comme on peut le voir dans l'expression suivante:"le roua au coup comme un forcené"



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