Rédaction Français "Adieux Lucy"

Publié le 30 nov. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 7 déc. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

Voilà j'ai ce devoir à faire pour lundi mais il faut absolument que je l'ai fini aujourd'hui avant18h, est ce que quelqu'un pourrez m'aider?
Le but et d'écrire la suite et la fin de la nouvelle est respectant les consigne donner dans le tableau. (je met le document pour ceux qui préfère)



Adieu Lucy

Tous ses voisins adoraient Lucy Quimby. Elle était gaie, discrète, serviable - la bonté même. Les jeunes cadres un peu snobs du quartier l'estimaient physiquement quelconque - elle était, il est vrai, un peu boulotte, un peu courte sur pattes, un peu trop blonde - mais dans son regard toujours ensoleillé pétillait une telle gentillesse qu'il suffisait qu'elle vous dise "bonjour", de grand matin, à l'heure où l'on achète son journal, pour que l'on se sente aussitôt d'humeur allègre et que l'on ait envie d'embrasser ses deux joues rebondies. C'est d'ailleurs ce qu'avait fait Joseph Quimby. Un jour de printemps, courant à son bureau, la serviette sous le bras, il l'avait rencontrée, revenant du marché, son panier débordant de carottes et de salades. En passant elle lui avait dit un mot aimable avec, dans l’œil, son bon sourire. Alors pris subitement de folie fantasque, il l'avait serrée sur son cœur. Trois mois plus tard, il l'avait épousée. Depuis, Joseph et Lucy Quimby étaient aussi heureux qu'on peut l'être en ce bas monde.

Pourtant, malgré l'amour qu'elle portait à son cher Joseph, la bonne Lucy ne lui avait jamais avoué l'étrange, le terrible secret qui faisait d'elle une femme hors du commun: elle était un peu sorcière. Sa grand-mère - une fieffée mégère, elle - lui avait appris avant de mourir quelques incantations assez efficaces pour lui permettre sans douleur de se transformer en n'importe quel animal. Lucy avait donc le pouvoir d'entrer à volonté dans la peau d'un chat de gouttière ou d'une souris de salon, d'un tigre ou d'un dragon flamboyant, les monstres légendaires n'étant pas exclus du catalogue. Mais elle n'abusait pas de ce don bizarre. Elle en usait même avec la plus extrême discrétion. Sans doute, de temps à autre, allait-elle voleter, abeille parmi les abeilles, autour des fleurs de son jardin, mais elle ne poussait jamais plus loin l'extravagance. Elle était une épouse irréprochable et entendait le rester.

Or, vers la dixième année de son mariage, Lucy Quimby s'aperçut avec mélancolie que Joseph l'accablait au fil des jours d'une indifférence de plus en plus morne. Il n'était pas vraiment odieux, non, mais il baillait en sa présence, il rêvassait, l'air taciturne, en faisant semblant de lire son journal, bref, il s'éloignait manifestement de sa tendre épouse, voguant vers d'autres jupons. Lucy s'inquiéta. Comme elle était trop bonne pour être jalouse, elle se reprocha de n'être pas assez belle, assez intelligente, assez affectueuse. Elle suivit donc un régime amaigrissant, redoubla d'entrain et d'affection. Elle fit tant qu'elle parvint à ranimer quelques braises et à réchauffer un peu l'atmosphère conjugale. "Alléluia, se dit-elle en son cœur, mon cher Joseph revient à moi." Hélas, son cher Joseph, un soir, le front barré de rides brisées, le regard fuyant, lui dit brièvement qu'une affaire urgente l'obligeait à s'absenter pour le week-end.

Alors Lucy, le premier moment de désespoir passé, décida fièrement de le suivre. Non point pour l'espionner, Dieu l'en garde ! La sainte femme voulait simplement, tout simplement regarder vivre son époux hors du foyer et apprendre ainsi à mieux le connaître pour l'aimer mieux et le rendre heureux, enfin, s'il était encore temps. Mais comment l'accompagner partout sans être vue ? Comment ? Parbleu ! Elle prononça la formule magique et aussitôt se transforma en puce, en puce minuscule. Et pour être sûre de tout voir, de tout entendre à l'aise, juste au moment où Joseph franchissait la porte de leur petite villa, elle bondit, se posa à l'ombre du lobe de son oreille droite et attendit. Départements et territoires d'outre-mort - « Adieu Lucy» - Henri GOUGAUD (1977)

Tu respecterasle texte de départ
- un narrateur extérieur à l’histoire (3ème personne)
- le point de vue interne de Lucy (on perçoit ce qu’elle pense, ce qu’elle voit)
- la psychologie des personnages est respectée
- les temps du récit sont conservés et bien utilisés

Tu soigneras l’histoire
- les personnages, les lieux ne sont pas nombreux
- l’histoire est cohérente
- l’histoire est originale
- c’est une nouvelle qui a une chute surprenante

Tu feras attention à la forme
- l’écriture est lisible
- le texte comporte des paragraphes
- les phrases sont bien construites
- la ponctuation est correctement utilisée
- le vocabulaire est riche et varié
- l’orthographe est correcte

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai aucune idée, j'aurai vraiment besoin d'aide surtout que ce travail et le dernier pour le 1er trimestre et j'ai besoin d'une bonne note :/



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