Biogra. Hitler

Publié le 21 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 26 janv. 2011 dans 13A
1.00 / 20
5

Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un exposé à rendre, c'est une bio. d'hitler. Voilà les question pour faire la biographie

- Où, quand et dans quel milieu Adolph Hitler voit-il le jour ?

- Quels sont les éléments importants de sa jeunesse et de sa formation ?

- Comment s'effectue sa formation intellectuelle ?

- Quel rôle la première guerre mondiale joue-t-elle dans la vie d'Adolph Hitler ?

- Comment entre-t-il au NSDAP ? Comment en prend-il le contrôle ?

- Dans quelles conditions rédige-t-il Mein Kampf ?

- Que pouvez-vous dire de sa personnalité ?

Tout ça à faire en une page max

Où j'en suis dans mon devoir

Si vous pouvez m'envoyez vos réponses par mail à : azzedine-96@hotmail.fr ce serait mieux psk j'ai pas envie qu'on prenne mon devoir (n'est ce pas sophia et manel)



9 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
Azzedine ne donne jamais ton adresse mail sur ce site, tu ne sais pas sur qui tu vas tomber. Il faut être prudent.

Ceci dit, tu ne dois pas t'attendre à ce que l'on fasse ton travail à ta place ! On est là pour te donner des indications de trouver par toi-même.

Alors tu as plusieurs recherches à faire. WSous Google par exemple, tu saisis d'abord "Hitler" et tu auras des sites pouvant t'aider. Ensuite, tu tapes NSDAP et tu auras les renseignements voulus, puis tu fais de même avec Mein Kampf, etc.

Bonne recherche... C'est en se décarcassant ainsi qu'on devient performant. Bon courage et bonne journée.
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
Euh... si c'est pour dire ça, c'est pas la peine de poster, merci
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
Dans quel milieu il est né ? j'ai pas compris
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
On te demande son milieu social, donc si il est née dans une famille aisé ou pauvre par exemple.

Voila bonne continuation
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
Hitler est né en Autriche en 1889 (Braunau am Inn) près de la frontière de la Bavière, dans une famille de paysans et de petits fonctionnaires : son père était douanier. Orphelin de père à 14 ans,ilfut élevé par sa mère, malade,il fit des études médiocres et quitta la scolarité à 16 ans sans diplôme.

Azzedine.... tu pourrais trouver ces infos dans un dictionnaire (Larousse ou Petit Robert)... allez prends-toi en charge, tu es assez intelligent pour cela... il temanque peut-être un tout petit peu de courage. Amicalement.
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
C'est assez simple de trouver ça sur internet...


1ere biographie:


Homme politique allemand, Fûhrer et chancelier du régime Nazi, dictateur qui a conduit l'Allemagne à la Deuxième Guerre mondiale. Hitler a passé des plus basses couches de la société au plus haut niveau; chef de l'Allemagne et pendant un certain temps, chef de presque toute l'Europe et d'une bonne partie de l'Afrique du nord. C'était un fin stratège militaire et un excellent propagandiste.

Hitler naquit dans le petit village autrichien de Braunau Am Inn le 20 avril 1889. D'une famille très pauvre il devint orphelin à l'âge de quatorze ans. Il rêvait de devenir architecte, mais il fut refusé à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Cette défaite le brisa, c'est alors qu'il commença à s'intéresser à la politique. Nationaliste Allemand et anti-Marxisme, il apprit beaucoup en lisant, notamment des ouvrages d'auteurs pangermanistes et antisémites. Il était très pauvre, il vivait de la vente de dessins et de cartes postales. En 1913 il quitta l'Autriche pour l'Allemagne afin d'échapper au service militaire.

Pendant la Première Guerre mondiale, Hitler servit dans l'armée bavaroise. Il était un soldat courageux et il fut décoré, mais il ne dépassa pas le rang de caporal. La défaite de l'Allemagne le toucha particulièrement et éveilla en lui beaucoup de rancune. En 1919 il entra dans le parti nationaliste des ouvriers allemands qu'il transforma en Parti national-socialiste des ouvriers allemands (Parti NAZI). C'est alors qu'il se découvrit un nouveau but dans la vie: le pouvoir politique. En 1923, il tenta de renverser le gouvernement Bavarois, mais ce fut un échec et il fut emprisonné pour cinq ans. C'est alors qu'il écrit le Mein Kampf (Mon Combat).

De retour de prison, il reprit la tête du parti Nazi et fonda les SS (Schutz Staffel) avec Himmler. Il profita de la crise économique de 1929 pour accroître sa popularité en accusant les Juifs et les Communistes d'en être la cause. Dans les années suivantes il remporta de nombreux succès électoraux, mais il perdit l'élection présidentielle contre Hindenburg. Appelé par ce dernier au poste de chancelier, il manigança habilement pour dissoudre les autres partis et ainsi concentrer entre ses mains tous les pouvoirs. Par la suite, il fonda la Gestapo et il commença l'épuration raciale dans les camps de concentration, il réduisit toute opposition et il "nazifia" l'Allemagne. Il résolut le problème de la crise économique en encourageant une politique intensive de réarmement. Pendant ces années l'ordre était maintenu par un régime de terreur établi par les SS, la Gestapo et les camps de concentration.

Désormais son but était de promouvoir la grandeur du peuple germanique et conquérir pour ce peuple les territoires nécessaires à son développement et à sa domination. En 1935, il entreprit ouvertement l'armement de l'Allemagne. Trois ans plus tard il annexa l'Autriche, démembra puis envahit la Tchécoslovaquie, sans que les Alliés réagissent, trop occupés par leur économie. Il testa ses équipements militaires en supportant Mussolini dans sa guerre en Éthiopie et en aidant Franco à écraser la guerre civile en Espagne. Il neutralisa l'URSS avec le pacte germano-soviétique et il envahit la Pologne. La France et la Grande-Bretagne se réveillèrent et elles lui déclarèrent la guerre, mais leurs troupes restèrent campés sur leur ligne de défense. Malgré tout il réussit en quelques années à conquérir un bonne partie de l'Europe. Il instaura la "Solution Finale" avec l'épuration raciale de millions de Juifs dans des camps de concentration. En 1941, il attaqua l'URSS; il se rendit jusqu'aux portes de Moscou, mais il ne put avancer plus loin. Il ne parvint pas non-plus à prendre la Grande-Bretagne.

Son équilibre mental se dégradait de plus en plus, il s'acharna avec obstination sur des objectifs inaccessibles et fit de graves erreurs stratégiques. Plusieurs de ses collaborateurs tentèrent de l'assassiner mais aucun d'eux ne réussit. Les États-Unis entrèrent en guerre après le bombardement de Pearl Harbour. Pour Hitler la guerre était perdue. Le 6 juin 1944, les Alliés envahirent la France et les Russes avancèrent vers l'Allemagne. Hitler se réfugia dans son bunker à Berlin et il démontra de plus en plus de signes de folie. Finalement lorsque les Alliés traversèrent le Rhin et que les Russes marchèrent sur Berlin, il se suicida d'une balle dans la tempe. C'est la fin de son règne; le 8 mai 1945, les Allemands signèrent la capitulation sans conditions du IIIe Reich.
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
2eme biographie






Adolf Hitler bouleversa l’histoire du XXe siècle. Autodidacte et orateur brillant, il répandit son idéologie nazie dans toute l’Allemagne. Nommé chancelier en 1933, il instaura sa dictature à partir de 1934, époque où il devint le « Führer ». Face à sa politique militaire d’annexion de territoires, la Seconde Guerre mondiale était devenue inévitable. Comme il l’avait annoncé dans son livre Mein Kampf, il mit en place la solution finale destinée à l’extermination des Juifs. 6 millions de personnes trouvèrent la mort dans les camps de concentration (Juifs, Tsiganes, homosexuels, handicapés).

La vie dure

Né en 1889 à Braunau am Inn (Autriche), Adolf Hitler est le quatrième enfant d’un douanier et d’une mère d’origine paysanne. Le jeune Adolf, qui aurait subi les violences de son père, devient orphelin à quatorze ans. Elève médiocre, il abandonne ses études à l’âge de seize ans. Il mène une existence de bohème, fréquentant les théâtres. Il apprécie la musique de Wagner et s’intéresse à l’architecture. Il tente par deux fois sans succès d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1907 et 1908.

En proie à des difficultés financières, Adolf Hitler, qui touche une petite pension d’orphelin, peint et vend des tableaux pour gagner sa vie. Il découvre des écrits prônant l'antiparlementarisme, le pangermanisme, le racisme, le nationaliste et se forge ses propres convictions. Il éprouve un grand mépris pour les masses et pense que le peuple juif est la source de tous les problèmes que connaît la nation allemande.

Hitler s’installe à Munich pour échapper au service militaire dans l’armée autrichienne. Sa tentative échoue. Mais un examen médical des autorités autrichiennes le déclare inapte pour faiblesse de constitution. Hitler retourne en Allemagne.

Au service de l’armée bavaroise

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Hitler se porte volontaire. Il est blessé deux fois et reçoit la Croix de fer de 1ère classe. A la fin de la guerre en 1918, il reste dans l’Armée et rentre à Munich. En 1919, il assiste la répression de la révolution de l’extrême gauche. Il participe à une commission enquêtant sur ces événements. Il reçoit la mission de combattre les idées marxistes et commence à faire de la propagande. Hitler adhère au petit parti ouvrier allemand (DAP) en 1919, qui deviendra l’année suivante le parti socialiste nationaliste des travailleurs allemands (NSDAP). En 1921, il devient Führer ou président de ce parti qui compte alors plus de 3 000 militants.

Hitler organise des meetings pour répandre ses idées qui deviennent la base de l’idéologie nazie. Orateur de talent, il gagne en popularité et devient un des personnages incontournables de la scène politique de Bavière. Il tente de s’emparer du pouvoir par la force le 8 novembre 1923 mais le putsch de Munich échoue. Hitler est arrêté. Lors de son procès, il se revendique comme un patriote indigné et gagne la sympathie de tous les allemands nationalistes. Il est condamné à cinq ans de prison, mais n’y passe que neuf mois pendant lesquels il rédige Mein Kampf (Mon combat), qui paraît en 1925. Cette expérience lui fait comprendre que s’il veut arriver à la tête de la nation allemande, il devra le faire de façon légale.

Il est libéré lors de l’amnistie générale de 1924. Hitler modifie son parti. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Joseph Goebbels. Le NSDAP voit sa popularité monter en flèche entre 1928 et 1932. Le climat politique instable et la situation économique catastrophique suite à la crise de 1929 contribuèrent au succès du parti. Aux élections de 1930, le parti obtient 107 sièges au Reichstag.

Hitler continue sa propagande, attribuant la mauvaise situation économique du pays aux Juifs et aux communistes. Ses fidèles (Göring, Goebbels, Rosenberg) mettent en place un véritable culte de la personnalité. Hitler apparaît comme l’homme dont l’Allemagne a besoin.

La montée au pouvoir

Le président de la République allemande, le maréchal Paul von Hindenburg, refuse un temps de nommer Hitler chancelier bien que le NSDAP marquait d’importants scores aux élections régionales. Le climat se dégrade considérablement et le pays est au bord de la guerre civile.

C’est dans ce contexte que le président Hindenburg décide contre son gré de nommer Hitler à la chancellerie du Reich le 30 janvier 1933. Il n'a aucune sympathie pour le leader du Parti national-socialiste qu'il traite de "caporal bohémien". Dans son entourage, il est poussé par l'ancien Chancelier Franz von Papen et le magnat de la presse nationaliste Alfred Hugenberg. Les deux hommes espéraient récupérer la popularité du NSDAP à leur profit et pouvoir contrôler son leader charismatique.

Hindenburg charge le nouveau chancelier de former un gouvernement de "concentration nationale". Le nouveau cabinet comprend trois membres du parti nazi à des places stratégiques : Hitler à la tête du gouvernement, Göring en tant que commissaire intérieur pour la Prusse et Frick au ministère de l'Intérieur.

La dictature hitlérienne

Dans la nuit du 27 février 1933, un incendie ravage le Reichstag. Le communiste néerlandais Marinus van der Lubbe est arrêté sur les lieux de l'incendie. Il est immédiatement désigné comme coupable par le nouveau chancelier qui voit dans cet acte criminel un complot communiste. Le parti national-socialiste (NSDAP) s'empare de l'accident pour procéder à l'élimination des communistes allemands. Dès le lendemain 4 000 responsables du PC sont arrêtés.

Au lendemain de cet événement, le président du Reich promulgue une ordonnance qui instaure l'Etat d'urgence et donne tous les pouvoirs au gouvernement. La dictature se met en place et la répression contre les opposants politiques se développe. L'interdiction du parti communiste et le soutien des conservateurs engendrent une nouvelle victoire du NSDAP lors des élections de mars 1933. Le 23 mars, le vote d'une «loi d'autorisation» donne pour quatre ans les pleins pouvoirs à Hitler. Hitler a à présent le champ libre pour interdire tous les syndicats et tous les partis politiques. Tous les signes de désaccord sont réprimés et la Gestapo, la police secrète, fait régner la peur.

Dans la nuit du 30 juin 1934, nommé « la Nuit des longs couteaux », Hitler ordonne à l’armée d’arrêter et de tuer divers opposants politiques, dont Ernst Röhm et Franz von Papen. A la mort d'Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler lui succède à la présidence du Reich et cumule les postes de chancelier et de Führer. Hitler prend des mesures antisémites avec les lois de Nuremberg en 1935. Les Juifs, les opposants politiques et les démocrates sont envoyés dans des camps de concentration. Le 16 mars 1935, le Führer rétablit le service militaire obligatoire.

Se basant sur l’idée d’appartenance à une race supérieure (la race aryenne), Hitler décide d’annexer les pays germanophones limitrophes (Anschluss) : l’Autriche, la Tchécoslovaquie. Face à l’invasion de la Pologne pour assurer l’« espace vital », la communauté internationale réagit et la Seconde Guerre mondiale éclate.

La Seconde Guerre Mondiale

En 1940, les armées allemandes envahissent le Danemark et la Norvège puis les Pays-Bas, la Belgique et la France. Hitler devient le maître d'une grande partie de l'Europe. Le Führer adopte parfois des stratégies payantes mais il est parfois trop ambitieux comme à Stalingrad. Il porte peu de considération à l’avis de généraux expérimentés.

Parallèlement à ces combats, il applique la solution finale qui doit aboutir à l’extermination des Juifs. 6 millions de personnes furent tués dans les camps de concentration et d’extermination.

En 1941, les troupes d’Hitler entrent en Union soviétique. Prévoyant une guerre rapide, Hitler ne prévoit pas de provisions pour l’hiver. Les armées allemandes progressent, sont arrêtées dans la proche région de Moscou, puis subissent la contre-attaque des armées soviétiques en décembre 1941. Occupé sur le front est, Hitler délaisse un peu la façade atlantique. Les défaites rendent le Führer de plus en plus irritable.

Le 20 juillet 1944, le Führer échappe à une tentative d’assassinat orchestrée par le colonel Stauffenberg et quelques autres officiers. Il sent la défaite se profiler et ordonne la destruction de l’ensemble des infrastructures industrielles de l’Allemagne (ordre que très partiellement exécuté).

Le 30 avril 1945, alors que les troupes de l’Armée rouge pénètrent dans Berlin, Hitler met fin à ses jours dans son bunker. Sa maîtresse, Eva Braun, qu’il a épousée la veille, se suicide avec du cyanure. Dans son testament, Hitler désigne comme successeur l'amiral Karl Dönitz.

Adolf Hitler tenta d’imposer sa vision du monde, basée sur une différence de race entre les hommes. Sa dictature, heures parmi les plus sombres du XXème siècle, reste dans la mémoire collective une mise en garde contre la folie des hommes.
Anonyme
Posté le 21 janv. 2011
3ème:


Adolf Hitler est né le 20 avril 1889 à Braunau-am-Inn (Haute-Autriche), dans l'empire austro-hongrois (il se trouve encore des gens pour commémorer ce jour !).

Son père, Alois Hitler, est un fonctionnaire des douanes qui vit dans l'aisance. Il a épousé en troisièmes noces sa cousine, de 22 ans plus jeune que lui.

Le futur Führer jouit d'une enfance heureuse si ce n'est que son père veut le diriger vers la fonction publique tandis que lui souhaiterait s'épanouir dans la peinture ou l'architecture.

Aloïs Hitler meurt d'une hémorragie cérébrale en 1903, à 65 ans. Sa veuve s'installe alors à Linz avec ses deux enfants survivants, Adolf (13 ans) et Paula (7ans). De son propre aveu, Hitler connaît alors les années les plus heureuses de sa vie, parsemées de flâneries et de rêveries.

Artiste raté et vagabond
Impatient de se lancer dans l'art, il interrompt une scolarité des plus médiocres, quitte le domicile maternel en 1907, à l'âge de seize ans, et gagne la capitale de l'empire, Vienne.

Mais il éprouve une violente amertume le 3 octobre 1908, à l'occasion de son deuxième échec à l'examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Vienne. Trois mois plus tard, le 21 décembre 1908, sa mère meurt d'un cancer. Les années qui suivent seront les plus pénibles de sa jeunesse.

Le jeune homme dilapide dans la bohême la petite fortune laissée par son père et pratique de petits boulots. Il découvre la misère et les refuges pour sans-abri, dans la fréquentation d'un seul ami, Kubizek, inscrit à l'Académie de musique. Clochard aigri, sans joie et sans relation féminine connue, il rumine sa haine de la bourgeoisie cosmopolite de Vienne, joyeuse et prospère. Ses loisirs se passent dans la lecture de quelques livres de vulgarisation qui exaltent la nation germanique... Il finit par vivoter en vendant dans la rue des vues de Vienne.

Août 1914 va changer son destin comme celui du monde. Hitler, qui s'est établi à Munich deux ans plus tôt, s'engage comme volontaire dans l'armée bavaroise... Il est affecté au 16e régiment d'infanterie de réserve. Dans les tranchées, les différences sociales et les humiliations de la vie civile s'effacent.

Soldat de première ligne, Hitler est remarqué par les gradés pour son courage et sa ferveur patriotique. Il relève autant que faire se peut le moral de ses compagnons de combat. Dès l'hiver 1914, il est nommé caporal et reçoit la Croix de fer de 2e classe. Il est blessé en octobre 1916.

En août 1918, fait rarissime pour un caporal, il reçoit la Croix de fer de 1ère classe. Il est gazé à Ypres, en Flandre, lors de l'attaque du 16 octobre 1918, et finit la guerre à l'hôpital.

Comme beaucoup de soldats démobilisés et sans ressources, Hitler reste dans l'armée et son talent d'orateur (de gesticulateur plutôt) lui vaut d'être employé comme «officier politique» pour infiltrer et dépister à Munich les trublions révolutionnaires, communistes, anarchistes... D'indic, il devient militant et s'engage lui-même dans un groupuscule nationaliste comme il en existe pléthore dans l'Allemagne déboussolée de l'après-guerre.

Naissance d'un chef
Hitler prend très vite l'ascendant sur ses compagnons de route. Le 24 février 1920, il expose en public le programme en 25 points de son parti rebaptisé NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei ou Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands), qui sera plus tard connu sous l'abréviation «nazi».

Désigné comme le Führer (ou Guide) de son Parti, il promet à ses auditeurs de réviser l'humiliant traité de Versailles et de restaurer la fierté de l'Allemagne, prétendument mise à mal sous l'influence des Juifs cosmopolites et sans patrie. Soulignons qu'il est loin d'être le seul à brasser ces idées... Il a de nombreux concurrents mais les brisera les uns après les autres.

Comme son principal concurrent, le parti communiste, le parti nazi est nettement anticapitaliste et orienté à gauche, du côté de la classe ouvrière. Ainsi demande-t-il «la suppression des revenus obtenus sans travail et sans peine, et l'affranchissement de la servitude capitaliste» (*). Mais il met aussi en avant l'antisémitisme au nom de considérations morales et sociales : «Si nous sommes socialistes, nous devons automatiquement être antisémites car, autrement, il n'y a que matérialisme et culte du veau d'or, contre quoi nous nous dressons résolument» (discours d'août 1920 devant le NSDAP).

Hitler a ainsi l'habileté de présenter une alternative nationale et allemande au communisme d'inspiration russe et internationaliste, ce qui a l'heur de séduire beaucoup d'Allemands des classes populaires ou moyennes qui ne tiennent pas les Russes et autres étrangers en grande estime.

En août 1921, il dote son parti d'un corps franc paramilitaire, les SA (abréviation de Sturm Abteilung ou Section d'Assaut), surnommés les «Chemises brunes» en vertu de leur uniforme.

Revers de fortune
L'année 1923 s'avère décisive. Occupation étrangère, grèves, inflation, soulèvements révolutionnaires... L'Allemagne est sens dessus dessous. Hitler juge le contexte favorable pour s'approprier le pouvoir à l'imitation de Mussolini en Italie l'année précédente. Mais comme il n'est pas question de s'en prendre au pouvoir national, qui siège à Berlin, c'est au gouvernement du Land (État fédéral) de Bavière que s'attaque le bouillant agitateur.

L'échec piteux du «putsch de la Brasserie», le 9 novembre 1923, débouche sur son arrestation et sa condamnation à plusieurs mois de forteresse.

Vers l'apocalypse
On pourrait alors croire que la carrière de Hitler va prendre fin... Mais la crise économique mondiale de 1929 lui vaut d’être entendu par des millions de chômeurs et de pauvres qui aspirent à une revanche sur le destin.

Fort du succès de son parti aux élections législatives, Hitler est appelé par le président de la République à former le gouvernement de la République allemande le 30 janvier 1933. Il devient alors chancelier, incroyable revanche sur le destin pour le vagabond de Vienne. Dans les mois qui suivent, profitant des maladresses des démocrates, il s’empare de tous les pouvoirs avec le titre de Führer (Guide).

Il installe un État totalitaire calqué sur celui de Mussolini, en Italie, mais en bien plus brutal, et se fixe deux objectifs maléfiques : agrandir l’Allemagne au prix d’annexions et de conquêtes ; débarrasser d’une façon ou d’une autre le pays de ses Juifs.

Les mesures se succèdent (annexion de l’Autriche puis de la Tchécoslovaquie, mise à l’écart des juifs, multiplication des pogroms et des humiliations) jusqu’à ce que la France et l’Angleterre, poussées à bout, lui déclarent la guerre.

La guerre, très vite, devient mondiale. En 1941, à défaut d’expulser les millions de juifs présents dans les territoires conquis par son armée, Hitler entreprend de les exterminer par des exécutions collectives puis par la déportation et les chambres à gaz. Le Führer se suicide misérablement peu avant la capitulation sans conditions de l’Allemagne.

Bibliographie
Sur Hitler et les origines du nazisme, il existe pléthore de livres généralement bien documentés. L'un des plus connus est celui du journaliste américain William L. Shirer, Le troisième Reich (1959, nombreuses rééditions). À lire avec précaution...

Je signale aussi un livre écrit par le dramaturge français Éric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre (2000). Ce roman hors normes juxtapose deux destins. L'un est celui, bien connu, de Hitler, l'autre celui d'Adolf H., un personnage identique en tous points à Hitler si ce n'est qu'il aurait réussi son examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Vienne. Et l'auteur de nous faire rêver sur les conséquences de ce détail. Passionnant. -

Votre avis
Anonyme
Posté le 22 janv. 2011
Désolée, mais je préférais dire ça que de recopier bêtement une page internet. D'ailleurs c'est interdit normalement. Bonne soirée

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte