le horla de maupassant

Publié le 23 oct. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 30 oct. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.
J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.
À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit.
Comme il faisait bon ce matin !
Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille.
Après deux goélettes anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un superbe trois- mâts brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir.
12 mai. – J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours ; je me sens souffrant, ou plutôt je me sens triste.
D’où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse ? On dirait que l’air, l’air invisible est plein d’inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. Je m’éveille plein de gaieté, avec des envies de chanter dans la gorge. – Pourquoi ? – Je descends le long de l’eau ; et soudain, après une courte promenade, je rentre désolé, comme si quelque malheur m’attendait chez moi. – Pourquoi ? – Est-ce un frisson de froid qui, frôlant ma peau, a ébranlé mes nerfs et assombri mon âme ? Est-ce la forme des nuages, ou la couleur du jour, la couleur des choses, si variable, qui, passant par mes yeux, a troublé ma pensée ? Sait-on ? Tout ce qui nous entoure, tout ce que nous voyons sans le regarder, tout ce que nous frôlons sans le connaître, tout ce que nous touchons sans le palper, tout ce que nous rencontrons sans le distinguer, a sur nous, sur nos organes et, par eux, sur nos idées, sur notre cœur lui-même, des effets rapides, surprenants et inexplicables...Comme il est profond, ce mystère de l’Invisible !
Nous ne le pouvons sonder avec nos sensLe Horla
misérables, avec nos yeux qui ne savent apercevoir
ni le trop petit, ni le trop grand, ni le trop près, ni le
trop loin, ni les habitants d’une étoile, ni les
habitants d’une goutte d’eau... avec nos oreilles qui
nous trompent, car elles nous transmettent les
vibrations de l’air en notes sonores. Elles sont des
fées qui font ce miracle de changer en bruit ce
mouvement et par cette métamorphose donnent
naissance à la musique, qui rend chantante
l’agitation muette de la nature... avec notre odorat,
plus faible que celui du chien... avec notre goût, qui
peut à peine discerner l’âge d’un vin !
Ah ! si nous avions d’autres organes qui
accompliraient en notre faveur d’autres miracles,
que de choses nous pourrions découvrir encore
autour de nous !
16 mai. – Je suis malade, décidément ! Je me
portais si bien le mois dernier ! J’ai la fièvre, une
fièvre atroce, ou plutôt un énervement fiévreux, qui
rend mon âme aussi souffrante que mon corps ! J’ai
sans cesse cette sensation affreuse d’un danger
menaçant, cette appréhension d’un malheur qui vient
ou de la mort qui approche, ce pressentiment qui est
sans doute l’atteinte d’un mal encore inconnu,
germant dans le sang et dans la chair.
Le texte de horla 'un bien être apparent. je veux que vous m'aider à répondre à ces questions Svp !

Où j'en suis dans mon devoir

Le texte de horla 'un bien être apparent. je veux que vous m'aider à répondre à ces questions Svp !
1. pourquoi le narrateur se sent-it bien dans son cadre de vie?
2. quel type d'écrit choisit Maupassant? Expliquez ce choix
3. quelles parties de monuments sont surtout visibles depuis la maison du narrateur?
4. quels sont les deux sens sollicatités dans cette descprition ? Identifiez une figure de style qui évoque chacun d'eux et justifiez à chaque fois son emploi
Une réponse de vous Et plus vite . Et Mercii



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 25 oct. 2013
Tu VEUX ?
PUS VITE ?
Tu risques de ne pas avoir de réponse avec un tel ton et un tel vocabulaire !!!

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