Les contrastes regionnaux

Publié le 21 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 28 févr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

c'est sur aménagements politique le problème c'est que dans mon livre il y a pas vraiment ce que je recherche.

Où j'en suis dans mon devoir

les richesse et les pauvretés le professeur d'histoire nous a un peu expliquer mais c'est pas sa. j'ai vraiment besoin d'aide



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 févr. 2011
Salut Lindousha


Certaines sont actives, modernes, entreprenantes. D'autres procurent une impression de vide. Ici, des problèmes certes (le chômage), mais la vitalité, l'ouverture sur le monde. Là la pauvreté, l'oubli, la fuite ou la résignation de jeunes de moins en moins nombreux. Ici, j'ai croisé beaucoup de belles voitures – y compris des Porsche et Maserati, plus nombreuses que je ne l'aurais anticipé – là, j'ai compté onze vieilles 2 CV retapées.

Ce tableau n'est pas nouveau. Beaucoup de régions ne se sont toujours pas remises de l'exode rural de la fin du XIXe siècle, des saignées occasionnées par les guerres, et, plus récemment, de la désindustrialisation. Mais nous nous y étions habitués, nous avons depuis longtemps jeté des ponts sur les failles : les finances publiques avaient pris en compte la coexistence d'une France productive et d'une France qui ne l'était pas, de nouvelles formes de complémentarité se sont même mises en place, les régions pauvres accueillant personnes âgées et maisons de campagne.

Les circonstances actuelles viennent tout bouleverser et les failles vont continuer de s'élargir : les transferts financiers publics et privés qui faisaient vivre ces régions disparues de la carte de France des investisseurs vont encore diminuer, le vieillissement encore précipiter ses effets, l'exclusion dont elles souffrent déjà vis-à-vis des formes avancées de la modernité encore s'aggraver. La capacité de l'Etat à lisser les difficultés n'est déjà plus ce qu'elle était. Il n'y a même pas d'ennemi à accuser !

Comment, dans ces conditions nouvelles, peuvent évoluer les relations entre ces deux groupes de territoires ? La question va se poser. Les habitants, voire les élus, n'en ont aujourd'hui pas conscience. Que se passera-t-il quand ils comprendront ? Et quels effets reportés un peu plus tard, dans un contexte mondial qui ne cesse de s'assombrir ? Nier, ne pas agir sous prétexte de faire confiance à l'avenir serait perdre du temps alors que se profile un vrai risque de "détricotage" du tissu territorial de la Nation.

Que faire, qui a la capacité de faire, comment faire… Ce ne sont que quelques-uns des aspects à considérer. Les incantations sur la nécessité d'innover ne pourront pas tenir lieu d'action. Il faut travailler, imaginer, expérimenter, toutes choses qui, dans l'urgence, ne sont pas faciles. Et il ne m'appartient pas d'apporter des réponses. Mais il s'agit par excellence – et dans l'urgence – d'une question de prospective.

Si nous savons nous libérer des schémas habituels, nous trouverons des solutions. Je donne pour exemple d'une démarche hier encore inconcevable ce qui se passe à Marseille, où le financement de la rénovation du Stade Vélodrome a été obtenu parce que le nom d'une marque commerciale lui sera désormais associé. C'est la pratique nouvelle du naming.

Quelles initiatives pour redonner de l'attractivité aux régions en péril ? Serait-il concevable qu'elles importent de l'esprit d'entreprise ? Qu'elles découplent l'autonomie politique et culturelle de l'autonomie économique et sociale ? Que, moyennant des contreparties, des régions riches négocient des alliances, voire fusionnent avec des voisines pauvres ? Que des départements proches de régions développées s'intègrent à celles-ci ? Alors que dans des pays voisins bien d'autres régions vont connaître les mêmes problèmes, quelles formes de coopération concevoir ?

Toutes ces régions font partie intégrante de notre histoire, de la communauté nationale, de la société européenne. Il ne peut y avoir d'avenir que solidaire. Les régions en péril recèlent probablement des ressources qu'il faut aujourd'hui éveiller. Car, comme l'écrivait Hannah Arendt, "les hommes ne sont pas nés pour mourir mais pour innover ".
Anonyme
Posté le 21 févr. 2011
tu parles de quelles régions ? Les régions françaises ? et ton devoir est mal traduit : tu nous parles "d'aménagements politiques"... cela n'a guère de sens. Merci d'être plus précise.

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