exposé sur l'amour courtois

Publié le 14 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 26 févr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

salut, je dois faire un exposé en français sur l'amour courtois.
on doit donner sa définition, on doit lire quelques poèmes...
je ne sais pas vraiment comment m'organiser.
Je travaille avec 2 élevés..

PS:joyeuse st.valentin

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai trouvé les origines de l'amour courtois sur wikipedia..
et j'ai trouvé les règles de l'amour courtois.
mais je ne sais pas comment m'organiser étapes pas étapes.



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
L’amour courtois (aussi appelé la fol'amor ou fin'amor) est la façon réglementée de se comporter en présence d’une femme de qualité, dont on retrouve des traces au Moyen Âge dans la poésie et la littérature.

Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
L’expression d’amour courtois a été forgée par l'historien de la poésie médiévale Gaston Paris en 1883[1]. L’expression médiévale occitane est celle de fin’amor[2]. Elle désigne de façon générale l’attitude à tenir en présence d’une femme de la bonne société, l’amour courtois étant ni plus ni moins qu’une relation vassalique entre homme et femme[3].

La tradition de l'amour courtois a été florissante dans l'Europe médiévale, notamment en Occitanie et dans le Nord de la France à partir du XIIe siècle grâce à l'influence de protectrices comme Aliénor d'Aquitaine et la comtesse de Champagne Marie de France. Cette dernière ayant été la mécène de Chrétien de Troyes.

L'amour courtois trouverait, à en croire certains, ses origines au Levant et dans la littérature arabo-andalouse (Abbassa, 2008). En effet, un des précurseurs de l'amour courtois des troubadours est Guillaume IX, duc d'Aquitaine (1071-1127) et grand-père d'Aliénor d'Aquitaine. Son activité poétique naquit après la croisade qu'il mena en Orient et son séjour à Antioche (1101-1102). Il est le premier troubadour et le premier poète à écrire en langue d'oc la poésie lyrique inspirée aussi des poètes arabo-andaloux. Henri-Irénée Marrou (Les troubadours, Paris, Seuil, 1971) s'est cependant opposé brillamment à cette thèse, autant qu'à celle de l'origine cathare d'ailleurs. L'influence de la prosodie sacrée de l'Église semble en effet attestée par la métrique. Mais, de façon plus générale, la recherche des origines, pour utile qu'elle soit, risque de faire perdre de vue l'originalité du phénomène qui émerge alors.

Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois. Il désigne l’amour profond et véritable que l’on retrouve entre un prétendant et sa dame. Au Moyen Âge, on lui attribuait certaines particularités courantes : l'homme doit être au service de sa dame, à l'affût de ses désirs et lui rester inébranlable de fidélité. C'est un amour hors mariage, prude sinon chaste et totalement désintéressé, mais non platonique et ancré dans les sens et le corps autant que l'esprit et l'âme. L’amoureux, dévoué à sa dame était, normalement, d’un rang social inférieur, c'est un noble de première génération en passe de conquérir ses titres de chevalerie.

Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine ou d’un niveau social différent de celui du chevalier[4]. Elle peut feindre l'indifférence. On nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux joï (à ne pas confondre avec joie).

Ce nouveau concept devint finalement une vertu essentielle du code chevaleresque, souvent en opposition avec la loyauté envers le suzerain et difficilement conciliable avec la courtoisie au sens de galanterie, et même avec la vaillance que le chevalier devait continuer à entretenir. Apparemment, la vision de l’amour courtois s’imposa progressivement dans les cœurs et permit de laisser une place à l’amour dans la vie quotidienne. L’amour courtois prime en effet le mariage : une femme mariée peut ainsi laisser parler son cœur si elle est courtisée selon les règles précises de l’amour courtois.

Cette codification du jeu amoureux est étroitement lié à la codification de la chevalerie. Au XIIe siècle, l'idéal chevaleresque est perçu par les contemporains comme déclinant. La période précédente est idéalisée, comme ses héros qui sont transformés pour incarner des modèles de chevalerie. Un grand nombre de romans liés à la légende arthurienne sont écrits à cette période dans cette optique, et incarne alors un fantasme de chevalerie et d'amour courtois tels que l'imaginent les auteurs du XIIe siècle. Parallèlement, de grands ordres de chevalerie sont créés, et codifient les attitudes de ses membres, "pour faire revivre l'idéal chevaleresque de l'ancien temps".

L'assag, mot occitan désigne un rite attribué à l'amour courtois, qui était une épreuve qui consistait à s'assurer de l'amour réel de l'amant.

Pour Georges Duby, il ne faut cependant pas voir dans l’amour courtois une promotion de la femme : c’est un jeu masculin, éducatif, où les jeunes hommes, pas encore mariés (les jovenes, les jeunes, comme Henri le Jeune, pas encore établis), maîtrisent leurs pulsions et leurs sentiments, comme ils apprennent à maîtriser leur corps dans un tournoi (ce qui n’exclut pas qu’ils laissent libre cours à leur libido avec des femmes de rang inférieur). De plus, la femme est une proie ; celle qui est la cible de l’amour courtois des jeunes est souvent l’épouse du suzerain, qui la donne en enjeu. Les jeunes cherchent à séduire la dame pour mieux plaire à leur seigneur, mais aussi pour mieux se différencier du peuple vulgaire, et des bourgeois, qui peuvent les concurrencer financièrement, mais pas culturellement[5]. Enfin, certains auteurs comme Jean de Meung, dans sa continuation du Roman de la Rose, utilise un vocabulaire ordurier vis-à-vis des femmes[6].

Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
Estelle Doudet, L'amour courtois et la chevalerie (Des troubadours à Chrétien de Troyes) Librio, 2004.
Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Chevaliers et tournois au Moyen Age, editions Autrement, Paris, 2010.
Céline et Pierre Lassalle, L'héroïsme de l'amour, de l'amour courtois à l'amour vertueux, De Mortagne, 2009.
Mohammed Abbassa, Les sources de l'amour courtois des troubadours, Annales du patrimoine, 08/2008.
Matfre Ermengaut, Le Breviari d'amor, introd. et glossaire, par G. Azaïs, Béziers, Paris, 1862
René Nelli, L'érotique des troubadours, Toulouse, Privat, 1963
René Nelli, Flamenca, un art d'aimer occitanien du XIIIe siècle, Toulouse, Institut d'études occitanes, 1966
Reto Bezzola :
La société courtoise. Littérature de cour et littérature courtoise, Slatkine, 2000 (ISBN 2051005435),
Les Origines et la Formation de la littérature courtoise en Occident, 5 vol., Champion, 1958-1963 ;
Henri-Irénée Marrou, Les Troubadours, Seuil, coll. « Points Histoire », 1971 ;
Denis de Rougemont, L'Amour et l'Occident, éditions 10/18, 2001 (réédition) (ISBN 2264033134).
Michel Larroque, Esquisse d'une philosophie de l'amour, L'Harmattan 2006.
Emmanuel-Juste Duits, L'Autre désir (du sadomasochisme à l'amour courtois), coll. L'Attrappe-corps, La Musardine, 2000
(auteur anonyme) Tristan et Yseult
J. Markale, L'amour courtois, ou le couple infernal, Paris, Imago, 1987
Charles Baladier, Aventure et discours dans l'amour courtois, Éditions Hermann, 2010, (ISBN 978 2 7056 7022 1).
Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
Poèmes d'amour et de fin'amor,
recueillis par Jean-Claude Marol ("L'amour libérée", Dervy 1998 (ici : XX) et "La fin'amor")

L'amour veut un amant cavalier,
doué aux armes et pour un autre service !
Beau parleur et généreux,
qui sache faire et dire,
dehors, chez lui,
selon son pouvoir,
et qui soit de plaisante compagnie, courtois, agréable.
La dame qui avec un tel amant couche
est purifiée de tous ses péchés !
Arnaud de Maruehl (1180-1195)

Quand une dame s'avise d'aimer
c'est elle qui doit courtiser son chevalier,
si elle lui reconnait courage
et vertus chevaleresques.
Na Castelosa (1200-1220)

Tout ce qu'il désire,
l'amant doit le demander avec délicatesse
et la dame lui accordera.
Mais elle doit bien choisir son moment.
L'amant doit la prier et se mettre à disposition.
Qu'elle soit son amante ou sa dame de sagesse
la dame doit à l'ami, faire honneur
comme à un compagnon et non comme à un seigneur.
Maria de Ventadorn (1180-1205)

Bel ami, si avenant, si beau,
quand vous tiendrai-je en mon pouvoir,
couchée avec vous un soir,
pour vous donner baiser d'amour.
Sachez que mon grand désir
est de vous prendre au lieu de mon mari,
dans la mesure où vous ferez promesse
de tout faire selon ma volonté.
Comtesse de Die (1150-1180)

Je voudrais tant mon cavalier
tenir un soir dans mes bras nus
qu'il en soit comblé
et à lui seul servir de coussin.
Comtesse de Die (1150-1180) (XX)

Le coeur est le miroir où l'amant voit sa dame.
Arnaud de Maroill (XIIème) (XX)

Quand l'herbe pousse drue et la feuille s'étire
et la fleur pointe à la branche
et le rossignol, haut et clair,
lance sa voix et module son chant...
Joie : lui. Joie : la fleur.
Joie : moi-même. Joie : ma dame par dessus tout.
De toute part, la joie m'enclôt et me guide, mais seule est joie, qui toute autre joie anéantit.

J'ai une telle joie au coeur,
elle me dénature tout.
Fleur blanche, incarnat ou pâle,
me semble froidure.
Avec vent et pluie m'appelle l'aventure,
et s'élève mon chant,
et s'accroit mon mérite.
J'ai tant d'amour au coeur,
de joie et de douceur,
que l'hiver m'est fleur,
et la neige, verdure.
Bernard de Ventadorn (1147-1170)

Si elle ne me reçoit pas là où elle se couche
pour que je contemple son beau corps noble
alors, pourquoi m'a-t-elle tiré du néant ?
Bernard de Ventadorn (1147-1170)

Ma parole sera pur néant.
Rien de moi, rien d'autrui,
ni amour, ni jeunesse.
Rien du tout.
Cela fut trouvé en dormant sur mon cheval.

Je ne sais l'heure où je suis né.
Je ne suis ni joyeux ni triste,
ni fuyant, ni familier.
Je n'y peux rien.
De nuit, une fée me l'a révélé
sur une haute montagne.

Par sa joie ma Dame peut guérir,
par sa colère elle peut tuer.
Par elle le plus sage peut sombrer dans la folie,
le plus beau perdre sa beauté,
le plus courtois devenir un rustre,
et le plus rustre devenir courtois.

Puisqu'on ne peut en trouver de plus noble,
ni en voir de plus belle, ni même en entendre parler,
je la veux pour moi seul,
pour que mon coeur y trouve fraicheur,
ma chair nouveauté,
sans plus jamais vieillir.

Si ma dame veut bien son amour donner,
Je suis prêt à le prendre et à rendre grâce,
et à le cacher et à le clamer,
et pour son plaisir, dire et faire,
et ce qui a tant de prix le chérir,
et pour sa louange m'élancer !

Puisque dans leur nouveauté vous voyez
fleurir et reverdir prés et vergers,
et chatoyer ruisseaux et fontaines,
l'air et le vent,
réjouissez-vous bien chacun de toute votre joie,
réjouissez-vous bien.
Guillaume de Poitiers, duc d'Aquitaine (1100-1124)

Notre amour va ainsi,
comme branche d'aubépine
sur l'arbre, tremblante la nuit,
à la pluie, au gel
jusqu'au lendemain, quand le soleil s'étire,
sur les branches vertes et les rameaux.
Guillaume de Poitiers, duc d'Aquitaine (11OO-1124)

Je les ai tant baisées, si vous voulez l'entendre
cent quatre vingt-huit fois,
à m'en rompre courroies et harnais.
Et je ne peux dire le malaise,
tant il est grand qui me prit.
Guillaume de Poitiers, duc d'Aquitaine (1100-1124)

Jamais mon amie ne m'aura une nuit
qu'elle ne me veuille le lendemain.
Guillaume de Poitiers, duc d'Aquitaine (1100-1124)

De l'amour je ne dirai pas plus de bien
car qu'en ai-je connu : bien peu, voire rien ?
Et ce fut plus encore que je le mérite.
Mais je sais
qu'il donne une joie entière à qui en maintient
la justesse.
Guillaume de Poitiers, duc d'Aquitaine (1100-1124) Grand père d'Aliénor

Je lui baise et pelote les fesses !
Lies bayzam et tocam sas popetas !
Raimont de Cornet (prêtre puis franciscain puis amoureux) (XX)

Aucune dame ne saurait se fier à un amant
qui renonce à l'oeuvre virile.
Dame H fin XIIème (XX)
Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
Tu trouveras pleins d'autres trucs sur www.google.fr .
Anonyme
Posté le 14 févr. 2011
Bonne chance de recherche!
Anonyme
Posté le 17 févr. 2011
Tu dois lire quelques poemes comme le roman de la rose la chanson de thibaud de champagne le roi chansonnier .a partir de la tu verras apparaitre deux points importants d'abord l' image de l'amoutr comment est il symbolise dans ces poemes (fleur feu) que provoque t'il chez le poete( enthousiaste puis desespoie ou plaisir puis souffrance mais il reste toujours digne et maitre de soi puis regarde la femme elle est toujours decrite comme hautaine méprisante inaccessible cite des morceaux de phrase tu peux aussi parler de la devotion chretienne jusqu ' ala mort voila tu as 3 parties

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