la folle de maupassant

Publié le 10 sept. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 12 sept. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir



Je dois trouver une expression que le narateur qualifie t il dans ce recit et que signifie cette expression
merci a tous car je bloque

Où j'en suis dans mon devoir

voici le début du texte

Tenez, dit M. Mathieu d'Endolin, les bécasses me rappellent une bien sinistre anecdote de la guerre.

Vous connaissez ma propriété dans le faubourg de Cormeil.

Je l'habitais au moment de l'arrivée des Prussiens.

J'avais alors pour voisine une espèce de folle, dont l'esprit s'était égaré sous les coups du malheur. Jadis, à l'âge de vingt-cinq ans, elle avait perdu, en un seul mois, son père, son mari et son enfant nouveau-né.

Quand la mort est entré une fois dans une maison, elle y revient presque toujours immédiatement, comme si elle connaissait la porte.

La pauvre jeune femme, foudroyée par le chagrin, prit le lit, délira pendant six semaines. Puis, une sorte de lassitude calme succédant à cette crise violente, elle resta sans mouvement, mangeant à peine, remuant seulement les yeux. Chaque fois qu'on voulait la faire lever, elle criait comme si on l'eût tuée. On la laissa donc toujours couchée, ne la tirant de ses draps que pour les soins de sa toilette et pour retourner ses matelas.

Une vieille bonne restait près d'elle, la faisant boire de temps en temps ou mâcher un peu de viande froide. Que se passait-il dans cette âme désespérée ? On ne le sut jamais ; car elle ne parla plus. Songeait-elle aux morts ? Rêvassait-elle tristement, sans souvenir précis ? Ou bien sa pensée anéantie restait-elle immobile comme de l'eau sans courant ?

Pendant quinze années, elle demeura ainsi fermée et inerte.

La guerre vint ; et, dans les premiers jours de décembre, les Prussiens pénétrèrent à Cormeil.

Je me rappelle cela comme d'hier. Il gelait à fendre les pierres ; et j'étais étendu moi-même dans un fauteuil, immobilisé par la goutte, quand j'entendis le battement lourd et rythmé de leurs pas. De ma fenêtre, je les vis passer.

Ils défilaient interminablement, tous pareils, avec ce mouvement de pantins qui leur est particulier. Puis les chefs distribuèrent leurs hommes aux habitants. J'en eus dix-sept. La voisine, la folle, en avait douze, dont un commandant, vrai soudard, violent, bourru.

Pendant les premiers jours, tout se passa normalement. On avait dit à l'officier d'à côté que la dame était malade ; et il ne s'en inquiéta guère. Mais bientôt cette femme qu'on ne voyait jamais l'irrita, il s'informa de la maladie ; on répondit que son hôtesse était couchée depuis quinze ans par suite d'un violent chagrin. Il n'en crut rien sans doute, et s'imagina que la pauvre insensée ne quittait pas son lit par fierté, pour ne pas voir les Prussiens, et ne leur point parler, et ne les point frôler.

Il exigea qu'elle le reçut ; on le fit entrer dans sa chambre.



6 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 10 sept. 2011
il y a plusieurs expressions:
* une espèce de folle
* La pauvre jeune femme
* la folle
* cette âme désespérée

Je pense que c'est la dernière expression dont il s'agit.

Cherche dans le dictionnaire la signification des 2 mots, et tu pourras expliquer ce que cela signifie.

Bonne soirée.

Anonyme
Posté le 10 sept. 2011
bonjour la question est
Au début du texte par quelle expression le narateur qualifie t'il son recit? que signifie cette expression
Merci
willffy
willffy
Posté le 10 sept. 2011
ça change tout:
"une bien sinistre anecdote de la guerre."
Anonyme
Posté le 10 sept. 2011
Merci
Anonyme
Posté le 11 sept. 2011
bonjour tedou,

L'auteur qualifie son récit " un bien sinistre d'anecdote de guerre" et ce dès le début de la première ligne.

A ton avis que signifie cette expression ?

flower
Anonyme
Posté le 11 sept. 2011
Pour moi c'est une bien triste histoire

Merci

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