Commentaire de texte - Littérature

Sujet du devoir

Excipit (chapitre XIV) Nana - Emile Zola
Problème : je n'arrive pas à trouver d'interprétation pour les dernières lignes du roman, soit "la chambre était vide. Un grand souffle désespéré monta du boulevard et gonfla le rideau.
'A Berlin ! à Berlin ! à Berlin !'"
Mon axe de lecture est le symbolisme et ma problématique ressemble à celle-ci (je n'arrive pas à la formuler correctement) : a la fois à travers la mort de Nana, qu’à travers le comportement de ses semblables et de la déclaration de guerre et que le voile des apparences est enfin levé, l’illusion n’a plus sa place. Comment dans ce passage, d’avantage que dans les autres chapitres, Zola fait de Nana le symbole d’un peuple et le symbole du Second Empire ? et par la même, les répercussions de sa vie dissolue ?

Où j'en suis dans mon devoir

D’une focalisation sur le corps de Nana, nous en sommes revenu à la chambre qui est décrite comme « vide »… « La chambre était vide », elle est seule dans la mort, cela montre que sa vie, avec toutes les richesses (surtout) et conquêtes accumulées ne lui ont servi à rien puisqu’elle meurt dépourvu de tout et donc, par extension que le Second Empire s’était construit sur des bases illusoires. Sur les trois dernières lignes on voit que la vie reprend son cours (avec quelque chose de plus important, qui les réunit une fois de plus tous, dans un but commun, ainsi Nana est morte mais la vie continue ; « gonfla », la vie des autres surpassent la mort de Nana, son règne est finit.
Ce roman, critique de la société sous le Second Empire…métonymiquement, Nana est le régime entier dans ce passage, Zola mets un terme définitif aux illusions sociales et politiques dont pourraient encore faire preuve les gens. « La chambre était vide », elle est seule dans la mort, cela montre que sa vie, avec toutes ses richesses (surtout) et conquêtes accumulées ne lui ont servi à rien puisqu’elle meurt dépourvu de tout.