Commentaire Composé Andromaque Acte 5 scène 2 !! orthographe !!

Publié le 13 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 15 sept. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Avec son premier grand succès, Andromaque, Jean Racine met en scène un entrelacs de relations amoureuses à sens unique. En effet, Oreste aime Hermione, mais Hermione aime Pyrrhus, qui quant à lui est épris d’Andromaque, alors que celle-ci reste fidèle à l’amour de son défunt mari Hector et son fils Astyanax. Cependant, dans l’acte cinq, les noces ont lieu entre Pyrrhus, roi d’Epire, et Andromaque qui a finalement accepté de l’épouser sous la menace de Pyrrhus de livrer Astyanax aux Grecs. Dans la scène deux de cet acte, Cléone, la confidente d’Hermione, lui expose l’indécision d’Oreste quant à la requête d’Hermione qui était de tuer Pyrrhus. Ne croyant plus en la réalisation de ses projet par l’intermédiaire d’Oreste, Hermione, elle, prend une décision bien tranchée : elle décide de se venger seule.


Tout d’abord, Cléone nous expose la situation critique dans laquelle se trouve Oreste. Ce dernier aimerait tuer Pyrrhus pour l’amour d’Hermione. Il est cependant hésitant car il n’a pas le courage et désire préserver sa vertu, sa noblesse. En effet, l’anaphore de l’expression « Il respecte » (v.5 et 6) appuie l’idée qu’Oreste ne tuera pas Pyrrhus. L’utilisation du conditionnel « Il voudrait » (v.8) marque aussi son impuissance à se décider définitivement à détruire Pyrrhus. On peut également relever le parallélisme « tantôt son amour, tantôt sa vertu » (v.2) qui met en évidence l’ambivalence dans laquelle se trouve Oreste et à quelles forces il est soumis : l’amour le pousserait à l’assassinat de Pyrrhus alors que la vertu le retient d’accomplir ce crime. Cette même idée est confortée par l’expression antithétique « coupable, ou spectateur » (v. 11). Coupable s’il tue Pyrrhus pour l’amour d’Hermione et spectateur s’il renonce à Hermione par vertu. Cependant, à ces forces s’ajoutent aussi celle de la peur. La peur semble en effet être un sentiment ressenti intensément par Oreste. On peut le remarquer dans le texte par la répétition de l’expression : « Il craint » (v. 6 et 7). Expression allié à la périphrase « l’univers en courroux », qui pourrait désigner la guerre ou la colère des Dieux, et à l’hyperbole « plus que tout » (v.7) montrent aussi bien qu’Oreste manifeste une crainte immense, de la lâcheté envers l’amour manipulateur d’Hermione. Ici, Cléone exprime donc le manque de courage et la lâcheté d’Oreste qui est face à un terrible dilemme : son amour pour Hermione pèse-t-il plus lourd dans la balance que le respect qu’il éprouve pour Pyrrhus et sa crainte de devenir un assassin ? Cette ambivalence rendra Hermione folle de rage.


A la fin de la scène précédente (scène 1 acte 5), Hermione a hésité à épargner Pyrrhus et à ne pas assouvir sa vengeance. Mais le récit que lui fait Cléone à propos du mariage d’Andromaque et de Pyrrhus a ravivé sa folie. Sa détermination est aggravé à la fois par l’indifférence de Pyrrhus et par l’indécision d’Oreste. Hermione n’a donc plus confiance en Oreste pour parvenir à ses fins. En effet, si les derniers vers de Cléone illustre bien l’hésitation d’Oreste, ceux d’Hermione quant à eux se font nettement plus direct. On le remarque d’entré par la répétition « Non, non, » (v.12) qui coupe court à toutes hésitations. De plus, l’utilisation du futur de l’indicatif « il les verra » (v.12) et « Il se gardera » (v.13) montre qu’Hermione n’est plus dans les suppositions et qu’elle prévoit ce qui va se passer. L’utilisation du pronom « les » (v.12) montre qu’Hermione ne supporte même pas de prononcer les noms de Pyrrhus et d’Andromaque ensemble, d’ailleurs elle ne prononcera le nom de Pyrrhus qu’une seule fois en fin de tirade (v.28). En ce qui concerne la dénomination d’Oreste, elle le désigne uniquement par le mot « lâche » (v.15). Dans un premier temps, Hermione pose donc ce constat : elle ne croit plus en Oreste. Puis, elle se compare à sa mère. En effet, les questions rhétoriques (v.17-19) reflètent la frustration d’Hermione. Cette frustration émane du fait qu’elle ne comprend pas comment sa mère avait pu obtenir tant de chose, alors qu’elle ne demande qu’à éliminer un seul homme et qui plus est « un parjure » (v. 20). Ici, la concordance de la forme et du fond est frappante car Racine utilise quatre vers pour présenter tout ce qu’avait obtenu la mère d’Hermione, quatre vers durant lesquels il additionne une guerre à travers toute la Grèce, dix années de conflit, et une vingtaine de rois assassinés. Alors qu’il en utilise qu’un pour présenter la demande qu’Hermione estime dérisoire. Ensuite, l’utilisation de l’interjection impérative « Allons » (v. 23) marque un tournant dans la réflexion d’Hermione : c’est sa prise de décision, elle prend les choses en main et veut maintenant tuer Pyrrhus « seule » (v.23). L’idée que Pyrrhus va mourir à cause de son mariage avec Andromaque est explicité par le paradoxe « hymen fatal » (v. 25) qui mais en opposition un événement heureux synonyme de vie, le mariage, avec la mort inévitable. Hermione veut naturellement que ce mariage dure le moins longtemps possible, on le remarque par la construction du vers 26 où l’expression « qu’un moment » est mise en évidence en fin de vers. La répétition du verbe mourir « Je mourrai » (v.29), « Je ne mourrai » (v.30) à laquelle s’ajoute le nom « ma mort » (v.29) met indéniablement en évidence ce vers quoi s’achemine Hermione.

En opposition à l’ambivalence d’Oreste, Racine nous présente ensuite la détermination d’Hermione à se venger. Ce passage reflète bien la tragédie selon Racine. En effet, le terrible dilemme qui assaille Oreste est pour ainsi dire insoluble. Quoique qu’il choisisse, il est perdant. Son hésitation contribue à maintenir la tension tragique tout au long de la scène. De son côté, Hermione, en choisissant le meurtre et le suicide devient l’archétype de l’héroïne tragique racinienne, à la limite du pathétique ? On peut se demander en quoi sa propre mort satisfait sa vengeance ; et si elle meurt de chagrin face à la perte de son bien-aimé, pourquoi le tuer de sa propre main ?

 

Où j'en suis dans mon devoir

le devoir est casi terminé il faut peut-etre encore finioler quelque partie ( premier paragraphe en particulier)




1 commentaire pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 13 sept. 2014

la réalisation de ses projets

 

L'expression alliée.... montre

Sa détermination est aggravée

 

si les derniers vers de Cléone illustrent

 

On le remarque d’entrée

 

se font nettement plus directs.

 

tant de choses

 

Alors qu’il n'en utilise qu’un

 

L’idée que Pyrrhus va mourir à cause de son mariage avec Andromaque est explicitée

 

qui met  en opposition

 

Quoi  qu’il choisisse

 

du pathétique .

 

Voilà, pour les erreurs d'orthographe.

Bonne soirée


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