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Publié le 20 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 25 sept. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

bjr je voudrais votre aide pour pouvoir répondre à des questions sur un texte de français

-comment trouver une thèse dans un texte??
-qu'est ce que la situation de communication
-comment trouver l'organisation d'un texte

merci!!!!!

Où j'en suis dans mon devoir

bjr je voudrais votre aide pour pouvoir répondre à des questions sur un texte de français

-comment trouver une thèse dans un texte??
-qu'est ce que la situation de communication
-comment trouver l'organisation d'un texte

merci!!!!!



4 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
Bonjour,

Dans les textes argumentatifs, la thèse correspond à l'idée que défend son auteur.
Tu peux donc chercher les arguments qui étayent la thèse, et les exemples afférents afin d'identifier cette thèse.
En effet, une thèse se construit sur la base d'arguments les plus universels possibles et d'exemples concrets tirés de l'expérience. A partir de là, tu seras en mesure de comprendre l'opinion de l'auteur et de la reformuler dans tes propres mots. La thèse est également parfois indiquée explicitement dans les textes, souvent au début ou à la fin de l'extrait, respectivement comme introduction de la pensée de l'auteur ou comme résumé de son opinion.

Concernant la situation de communication, il faut savoir qu'elle
se compose :
- de l'émetteur >>> qui émet le message ?
- du message >>> de quoi est-il question ?
- du destinataire >>> à qui est adressé le message ?
(on le confond souvent au récepteur)
- de circonstances de l'énonciation : quand ? (temps) où ? (lieu) comment ? (moyen)

Pour le repérage de l'organisation d'un texte, se fier principalement aux connecteurs logiques (de cause, de conséquence, d'addition, d'opposition...), voire aux connecteurs temporels (comme : avant, plus tard, ensuite...).



Niceteaching
Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
merci bcq pr ton aide c gentil!!!!!!!!!
Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
M. le président. La parole est à M. le garde des sceaux, ministre de la justice.

M. le garde des sceaux. Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France.


Robert Badinter,
Garde des Sceaux,
ministre de la Justice,
23 juin 1981 -
18 février 1986.
Source : Ministère de la Justice.
En cet instant, dont chacun d'entre vous mesure la portée qu'il revêt pour notre justice et pour nous, je veux d'abord remercier la commission des lois parce qu'elle a compris l'esprit du projet qui lui était présenté et, plus particulièrement, son rapporteur, M. Raymond Forni, non seulement parce qu'il est un homme de cœur et de talent mais parce qu'il a lutté dans les années écoulées pour l'abolition. Au-delà de sa personne et, comme lui, je tiens à remercier tous ceux, quelle que soit leur appartenance politique qui, au cours des années passées, notamment au sein des commissions des lois précédentes, ont également œuvré pour que l'abolition soit décidée, avant même que n'intervienne le changement politique majeur que nous connaissons.

Cette communion d'esprit, cette communauté de pensée à travers les clivages politiques montrent bien que le débat qui est ouvert aujourd'hui devant vous est d'abord un débat de conscience et le choix auquel chacun d'entre vous procédera l'engagera personnellement.

Raymond Forni a eu raison de souligner qu'une longue marche s'achève aujourd'hui. Près de deux siècles se sont écoulés depuis que dans la première assemblée parlementaire qu'ait connue la France, Le Pelletier de Saint-Fargeau demandait l'abolition de la peine capitale. C'était en 1791.

Je regarde la marche de la France.

La France est grande, non seulement par sa puissance, mais au-delà de sa puissance, par l'éclat des idées, des causes, de la générosité qui l'ont emporté aux moments privilégiés de son histoire.

La France est grande parce qu'elle a été la première en Europe à abolir la torture malgré les esprits précautionneux qui, dans le pays, s'exclamaient à l'époque que, sans la torture, la justice française serait désarmée, que, sans la torture, les bons sujets seraient livrés aux scélérats.

La France a été parmi les premiers pays du monde à abolir l'esclavage, ce crime qui déshonore encore l'humanité.

Il se trouve que la France aura été, en dépit de tant d'efforts courageux, l'un des derniers pays, presque le dernier - et je baisse la voix pour le dire - en Europe occidentale, dont elle a été si souvent le foyer et le pôle, à abolir la peine de mort.

Pourquoi ce retard ? Voilà la première question qui se pose à nous.

Ce n'est pas la faute du génie national. C'est de France, c'est de cette enceinte, souvent, que se sont levées les plus grandes voix, celles qui ont résonné le plus haut et le plus loin dans la conscience humaine, celles qui ont soutenu, avec le plus d'éloquence, la cause de l'abolition. Vous avez, fort justement, monsieur Forni, rappelé Hugo, j'y ajouterai, parmi les écrivains, Camus. Comment, dans cette enceinte, ne pas penser aussi à Gambetta, à Clemenceau et surtout au grand Jaurès ? Tous se sont levés. Tous ont soutenu la cause de l'abolition. Alors pourquoi le silence a-t-il persisté et pourquoi n'avons-nous pas aboli ?

Je ne pense pas non plus que ce soit à cause du tempérament national. Les Français ne sont certes pas plus répressifs, moins humains que les autres peuples. Je le sais par expérience. Juges et jurés français savent être aussi généreux que les autres. La réponse n'est donc pas là. Il faut la chercher ailleurs.

Pour ma part j'y vois une explication qui est d'ordre politique. Pourquoi ?

L'abolition, je l'ai dit, regroupe, depuis deux siècles, des femmes et des hommes de toutes les classes politiques et, bien au-delà, de toutes les couches de la nation.

Mais si l'on considère l'histoire de notre pays, on remarquera que l'abolition, en tant que telle, a toujours été une des grandes causes de la gauche française. Quand je dis gauche, comprenez-moi, j'entends forces de changement, forces de progrès, parfois forces de révolution, celles qui, en tout cas, font avancer l'histoire. (Applaudissements sur les bancs des socialistes, sur de nombreux bancs des communistes et sur quelques bancs de l'union pour la démocratie française.)

Examinez simplement ce qui est la vérité. Regardez-la.

J'ai rappelé 1791, la première Constituante, la grande Constituante. Certes elle n'a pas aboli, mais elle a posé la question, audace prodigieuse en Europe à cette époque. Elle a réduit le champ de la peine de mort plus que partout ailleurs en Europe.

La première assemblée républicaine que la France ait connue, la grande Convention, le 4 brumaire an IV de la République, a proclamé que la peine de mort était abolie en France à dater de l'instant où la paix générale serait rétablie.

Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
voici le texte et je dois rpondre :
-quelle est la thèse de badinter? retrouver l'organisation du texte et en déduire les arguments utilisés?
-quels sont les procédés oratoires?
-"l'abolition de la peine de mort à toujours été l'une des grandes causes de la gauche française" comment badinter explique-t-il cet état de fait?
-de quel changement politique parle badinter(paragraphe 2)
-en quoi ce changement va t-il favoriser le vote de l'abolition?

peux-tu m'aider pour ces questions merci bcq!!!

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