Analyse d'un Barrage contre le pacifique de Marguerite Duras

Publié le 2 mai 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 4 mai 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour,

J'ai une travail à faire mais je suis vraiment bloquer; Dans l'extrait ci-dessous, il faut trouver 5 CIA (citation, interprétation, analyse) sur En quoi dénonce ce texte ?

J'ai déjà trouver cette citation mais je ne sais pas comme l'analyser et l'interpréter :

"qu'ils se prêtaient très bien à la propagation de la peste et du choléra."

 

 

Merci beaucoup !

Où j'en suis dans mon devoir

Voilà l'extrait :

 

M.Jo était le fils unique d'une très riche spéculateur dont la fortune était un modèle de fortune coloniale. Il avait commencé par spéculer sur les terrains limitrophes de la plus grande ville de la colonie. L'extension de la ville avait été si rapide qu'en cinq ans il avait réalisé des bénéficies suffisants pour investir à nouveau ses gains. Au lieu de spéculer sur ses nouveaux terrains, il les avait fait bâtir. Il avait fait construire des maisons de location à bon marché dites "compartiments pour indigènes" qui avaient été les premières du genre de la colonie. Ces compartiments étaient mitoyens et donnaient tous, d'une part sur de petites cours également mitoyennes et, d'autre part, sur la rue. Ils étaient peu coûteux à construire et ils répondaient alors aux besoins de toute une classe de petits commerçants indigènes. Ils connurent une grande vogue. Au bout de dix ans, la colonie pullula de compartiments de ce genre. L'expérience démontra d'ailleurs qu'ils se prêtaient très bien à la propagation de la peste et du choléra. Mais comme il n'y avait que les propriétaires pour avoir été avertis du résultat des études que les dirigeants de la colonie avaient fait entreprendre, il y eut des locataires de compartiments en toujours plus grand nombre.

Le père de M.Jo s'intéressa ensuite aux planteurs de caoutchouc du Nord. L'essor du caoutchouc était tel que beaucoup s'étaient improvisés planteurs, du jour au lendemain, sans compétence. Leurs plantations périclitèrent. Le père de M.Jo veillait sur elles. Il les rachetait. Comme elles étaient en mauvais état, il les payait très peu de chose. Puis il les mettait en gérance, les remontait. Le caoutchouc faisait gagner beaucoup, mais très peu à son gré. Un ou deux ans plus tard, il les revendait à prix d'or à de nouveaux venus, choisis de préférence parmi les plus inexpérimentés. Dans la plupart des cas, il put les racheter dans les deux ans.

M.Jo était l'enfant dérisoirement malhabile de cet homme inventif. S a très grosse fortune n'avait qu'un héritier, et cet héritier n'avait pas une ombre d'imagination. C'était là le point faible de cette vie, le seul définitif : on ne spécule pas sur son enfant. On croit couver un petit aigle et il vous en sort de dessous le bureau un serin. Et qu'y faire ? Quel recours a-t-on contre ce sort injuste ?




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