bjr j'ai besoin d'aide pour mon devoir en français c'est un commentaire composé je n'arrive jamais à faire ca. Aidez moi svp!

Publié le 18 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 27 avr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Texte B : Honoré de Balzac le Colonel Chabert (1844)
« Hé bien, monsieur Delbecq, a-t’il signé ? demanda la comtesse à son intendant qu’elle vit seul sur le chemin par-dessus la haie d’un saut -de -loup.
-Non, madame. Je ne sais même pas ce que notre homme est devenu. Le vieux cheval s’est cabré.
-Il faudra donc finir par le mettre à Charenton, dit-elle, puisque nous le tenons. »
Le colonel, qui retrouva l’élasticité de la jeunesse pour franchir le saut- de- loup, fut en un clin d’œil devant l’intendant, auquel il appliqua la plus belle paire de soufflets qui jamais ait été reçue sur deux joues de procureur.
« Ajoute que les vieux chevaux savent ruer », lui dit-il.
Cette colère dissipée, le colonel ne se sentit plus la force de sauter le fossé. La vérité s’était montrée dans sa nudité. Le mot de la comtesse et la réponse de Delbecq avaient dévoilé le complot dont il allait être la victime. Les soins qui lui avaient été prodigués étaient une amorce pour le prendre dans un piège. Ce mot fut comme une goutte de quelque poison subtil qui détermina chez le vieux soldat le retour de ses douleurs et physiques et morales. Il revint vers le kiosque par la porte du parc , en marchant lentement , comme un homme affaissé . Donc, ni paix ni trêve pour lui ! Dès ce moment il fallait commencer avec cette femme la guerre odieuse dont lui avait parlé Derville, entrer dans une vie de procès, se nourrir de fiel, boire chaque matin un calice d’amertume. Puis, pensée affreuse, où trouver l’argent nécessaire pour payer les frais des premières instances ? Il lui prit un si grand dégoût de la vie, que s’il y avait eu de l’eau près de lui il s’y serait jeté, que s’il y avait eu des pistolets il se serait brûlé la cervelle. Puis il retomba dans l’incertitude d’idées, qui, depuis sa conversation avec Derville chez le nourrisseur, avait changé son moral. Enfin, arrivé devant le kiosque, il monta dans le cabinet aérien dont les rosaces de verre offraient la vue de chacune des ravissantes perspectives de la vallée, et où il trouva sa femme assise sur une chaise. La comtesse examinait le paysage et gardait une contenance pleine de calme en montrant cette impénétrable physionomie que savent prendre les femmes déterminées à tout. Elle s’essuya les yeux comme si elle eût versé des pleurs, et joua par un geste distrait avec le long ruban rose de sa ceinture. Néanmoins, malgré son assurance apparente, elle ne put s’empêcher de frissonner en voyant devant elle son vénérable bienfaiteur, debout, les bras croisés, la figure pâle, le front sévère.
« Madame, dit-il après l’avoir regardée fixement pendant un moment et l’avoir forcée à rougir, madame, je ne vous maudis pas, je vous méprise. Maintenant, je remercie le hasard qui nous a désunis. Je ne sens même pas un désir de vengeance, je ne vous aime plus. Je ne veux rien de vous. Vivez tranquille sur la foi de ma parole, elle vaut mieux que les griffonnages de tous les notaires de Paris. Je ne réclamerai jamais le nom que j’ai peut-être illustré. Je ne suis plus qu’un pauvre diable nommé Hyacinthe, qui ne demande que sa place au soleil. Adieu… »
Commentaire :
Vous ferez le commentaire de l’extrait du Colonel Chabert de Balzac en vous aidant du parcours de lecture suivant : -Vous analyserez le changement qui s’opère chez le colonel Chabert,
-Vous étudierez la vision de la société qui est donnée ici.

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai à peine commencé l'introduction et je suis bloqué la. Si je ne fais ce commentaire j'aurais encore une sale moyenne en français.

Texte B : Honoré de Balzac le Colonel Chabert (1844)
« Hé bien, monsieur Delbecq, a-t’il signé ? demanda la comtesse à son intendant qu’elle vit seul sur le chemin par-dessus la haie d’un saut -de -loup.
-Non, madame. Je ne sais même pas ce que notre homme est devenu. Le vieux cheval s’est cabré.
-Il faudra donc finir par le mettre à Charenton, dit-elle, puisque nous le tenons. »
Le colonel, qui retrouva l’élasticité de la jeunesse pour franchir le saut- de- loup, fut en un clin d’œil devant l’intendant, auquel il appliqua la plus belle paire de soufflets qui jamais ait été reçue sur deux joues de procureur.
« Ajoute que les vieux chevaux savent ruer », lui dit-il.
Cette colère dissipée, le colonel ne se sentit plus la force de sauter le fossé. La vérité s’était montrée dans sa nudité. Le mot de la comtesse et la réponse de Delbecq avaient dévoilé le complot dont il allait être la victime. Les soins qui lui avaient été prodigués étaient une amorce pour le prendre dans un piège. Ce mot fut comme une goutte de quelque poison subtil qui détermina chez le vieux soldat le retour de ses douleurs et physiques et morales. Il revint vers le kiosque par la porte du parc , en marchant lentement , comme un homme affaissé . Donc, ni paix ni trêve pour lui ! Dès ce moment il fallait commencer avec cette femme la guerre odieuse dont lui avait parlé Derville, entrer dans une vie de procès, se nourrir de fiel, boire chaque matin un calice d’amertume. Puis, pensée affreuse, où trouver l’argent nécessaire pour payer les frais des premières instances ? Il lui prit un si grand dégoût de la vie, que s’il y avait eu de l’eau près de lui il s’y serait jeté, que s’il y avait eu des pistolets il se serait brûlé la cervelle. Puis il retomba dans l’incertitude d’idées, qui, depuis sa conversation avec Derville chez le nourrisseur, avait changé son moral. Enfin, arrivé devant le kiosque, il monta dans le cabinet aérien dont les rosaces de verre offraient la vue de chacune des ravissantes perspectives de la vallée, et où il trouva sa femme assise sur une chaise. La comtesse examinait le paysage et gardait une contenance pleine de calme en montrant cette impénétrable physionomie que savent prendre les femmes déterminées à tout. Elle s’essuya les yeux comme si elle eût versé des pleurs, et joua par un geste distrait avec le long ruban rose de sa ceinture. Néanmoins, malgré son assurance apparente, elle ne put s’empêcher de frissonner en voyant devant elle son vénérable bienfaiteur, debout, les bras croisés, la figure pâle, le front sévère.
« Madame, dit-il après l’avoir regardée fixement pendant un moment et l’avoir forcée à rougir, madame, je ne vous maudis pas, je vous méprise. Maintenant, je remercie le hasard qui nous a désunis. Je ne sens même pas un désir de vengeance, je ne vous aime plus. Je ne veux rien de vous. Vivez tranquille sur la foi de ma parole, elle vaut mieux que les griffonnages de tous les notaires de Paris. Je ne réclamerai jamais le nom que j’ai peut-être illustré. Je ne suis plus qu’un pauvre diable nommé Hyacinthe, qui ne demande que sa place au soleil. Adieu… »
Commentaire :
Vous ferez le commentaire de l’extrait du Colonel Chabert de Balzac en vous aidant du parcours de lecture suivant : -Vous analyserez le changement qui s’opère chez le colonel Chabert,
-Vous étudierez la vision de la société qui est donnée ici.



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