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Publié le 25 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 27 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

salut j'ai un commentaire a faire en français sur le texte suivant merci d'avance pour ceux qui voudrons bien m'aider. Ci quelqu'un pouvait m'aider a trouver un plan voir plus merci !

"Un nègre né au Benin, esclave depuis deux ans de mes nouveaux maîtres, eut pitié de moi ; il me dit que nous allions à la Jamaïque, et que dans cette île on pouvait aisément recouvrer la liberté ; il me parla des nègres-marrons et de la république qu'ils avaient formée au centre de l'ile ; il me dit que ces nègres montaient quelquefois des vaisseaux Anglais, pour faire des courses dans les îles Espagnoles ; il me fit entendre qu'on pouvait délivrer Ellaroé et son père. Il réveilla dans mon cœur les idées de vengeance, et les espérances de l'amour ; je consentis de vivre, vous voyez pourquoi. Je me suis déjà vengé, mais il me faut retrouver les idoles de mon cœur : il le faut, ou je renonce à vivre. Mes amis, prenez toutes mes richesses, équipez un vaisseau...."

Ziméo fut interrompu par l'arrivée de Francisque, qui s'avançait soutenu par ce jeune nègre qui le premier avait reconnu son prince. Dès que Ziméo les aperçut, il s'écria : "O mon Père ! O Matomba !" Il s'élança vers lui, en prononçant à peine le nom d'Ellaroé. Elle vit & te pleure, dit Matomba, elle est ici. Voilà, dit-il, en me montrant, celui qui nous a sauvés. Ziméo embrassait tour à tour Matomba, Wilmouth & moi, en répétant avec vitesse & une sorte d'égarement : "conduis-moi... conduis-moi..." Nous allions prendre le chemin de la petite forteresse où nos femmes étaient renfermées, mais nous vîmes Marien ou plutôt Ellaroé, descendre et voler vers nous. Le même nègre qui avait rencontré Matomba, était allé la chercher. Elle arrivait tremblante, le visage baigné de larmes, élevant les mains & les yeux vers le ciel, et répétant d'une voix étouffée : "Ziméo, Ziméo !" Elle avait remis son enfant entre les mains du nègre de Benin ; après avoir embrassé son époux, elle lui présenta le jeune enfant. Ziméo, voilà ton fils ; c'est pour lui que Matomba & moi, nous avons supporté la vie. Ziméo prit l'enfant, le baisait avec transport & s'écriait : Il ne sera pas l'esclave des blancs, le fils qu'Ellaroé m'a donné. Sans lui, sans lui, disait Ellaroé, je serais sortie de ce monde, où je ne rencontrais plus celui que cherchait mon cœur. Les discours les plus tendres étaient suivis des plus douces caresses ; ils les suspendaient pour caresser leur enfant ; ils se le présentaient l'un à l'autre. Bientôt ils ne furent plus occupés que de nous & de leur reconnaissance. Je n'ai jamais vu d'homme, même de nègre, exprimer si vivement & si bien ce sentiment aimable.

On vint donner avis à Ziméo que les troupes Anglaises étaient en marche ; il fit sa retraite en bon ordre. Ellaroé & Matomba fondaient en larmes en nous quittant ; ils voulaient porter toute leur vie le nom de nos esclaves ; ils nous conjuraient de les suivre dans la montagne : nous leur promîmes de les aller voir, aussi-tôt que la paix serait conclue entre les Nègres marrons & notre colonie(1). Je leur ai déjà tenu parole, je me propose d'aller jouir encore des vertus, du grand sens & de l'amitié de Ziméo, de Matomba & d'Ellaroé.

(1)-un traité de paix fut signé entre les Nègres-marrons et les collons Britannique à l'instigation du gouverneur de la Jamaïque Edward Trelaunay en 1738.

Où j'en suis dans mon devoir

Pour l'instant je n'ai rien fait car je ne trouve aucun plan pour le commentaire donc merci pour votre aide



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