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Sujet du devoir
Trouver un plan pour écrire un commentaire il s'agit d'un texte écrit par Albert Camus Le Premier HommeMais les plus grands jours étaient les jours de vent. Un des côtés de la maison qui donnait dans le parc se terminait par ce qui avait été autrefois une terrasse et dont la balustrade de pierre gisait dans l'herbe au pied du vaste socle de ciment couvert de carrelage rouge. De la terrasse ouverte sur les trois côtés, on dominait le parc et, par delà le parc, un ravin qui séparait la colline de Kouba d'un des plateaux du Sahel. L'orientation de la terrasse était telle que, les jours où le vent d'est, toujours violent à Alger, se levait, elle était prise par le travers de plein fouet. Les enfants, ces jours-là, couraient vers les premiers palmiers, au pied desquels gisaient toujours de longues palmes desséchées. Ils en raclaient la base pour en enlever les piquants et aussi pour pouvoir la tenir à deux mains. Puis, traînant les palmes derrière eux, ils couraient vers la terrasse ; le vent soufflait avec rage, sifflant dans les grands eucalyptus qui agitaient follement leurs plus hautes branches, dépeignant les palmiers, froissant avec un bruit de papier les larges feuilles vernissées des caoutchoutiers. Il fallait grimper sur la terrasse, hisser les palmes et se mettre dos au vent. Les enfants prenaient alors les palmes sèches et crissantes à pleines mains, les protégeant en partie de leur corps, puis se retournaient brusquement. D'un seul coup, la palme était collée à eux, ils respiraient son odeur de poussière et de paille. Le jeu consistait alors à avancer contre le vent en soulevant la palme de plus en plus haut. Le vainqueur était celui qui pouvait d'abord arriver à l'extémité de la terrasse sans que le vent lui arrache la palme des mains, pouvait rester debout la palme dressée au bout des bras, tout le corps portant sur une jambe placée en avant, à lutter victorieusement et le plus longtemps possible contre la force enragée du vent. Là, dressé au-dessus de ce parc et de ce plateau bouillonnant d'arbres, sous le ciel traversé à toute vitesse par d'énormes nuages, Jacques sentait le vent venu des extrémités du pays descendre le long de la palme et de ses bras pour le remplir d'une force et d'une exultation qui le faisaient pousser sans discontinuer de longs cris, jusqu'à ce que, les bras et les épaules sciés par l'effort, il abandonne enfin la palme que la tempête emportait d'un seul coup avec ses cris. Et le soir, couché, rompu de fatigue, dans le silence de la chambre où sa mère dormait légèrement, il écoutait encore hurler en lui le tumulte du vent qu'il devait aimer toute sa vie
Où j'en suis dans mon devoir
J'ai lu le texte mais je ne trouve pas de plan je ne comprend pas comment on fait pour trouver un plan1 commentaire pour ce devoir
Je n'y arrive vraiment pas je ne vois pas les thèmes abordés dans ce texte
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