commentaire composé guidé

Publié le 23 oct. 2019 il y a 4A par youyi - Fin › 26 oct. 2019 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjour,

     En fait, notre prof de français nous a donnés un commentaire composé guidé à faire pour la semaine prochaine sur le poème de Victor Hugo s'appelle Lettre, il appartient au receuil des contemplations. Voici le poème:

Tu vois cela d’ici. Des ocres et des craies,
Plaines où les sillons croisent leurs mille raies,
Chaumes à fleur de terre et que masque un buisson,
Quelques meules de foin debout sur le gazon,
De vieux toits enfumant le paysage bistre,
Un fleuve qui n’est pas le Gange ou le Caystre,
Pauvre cours d’eau normand troublé de sels marins,
A droite, vers le nord, de bizarres terrains
Pleins d’angles qu’on dirait façonnés à la pelle,
Voilà les premiers plans; une ancienne chapelle
Y mêle son aiguille, et range à ses côtés
Quelques ormes tortus, aux profils irrités,
Qui semblent, fatigués du zéphyr qui s’en joue,
Faire une remontrance au vent qui les secoue.
Une grosse charrette au coin de ma maison
Se rouille, et devant moi j’ai le vaste horizon
Dont la mer bleue emplit de toutes les échancrures.
Des poules et des coqs, étalant leurs dorures,
Causent sous ma fenêtre, et les greniers des toits
Me jettent, par instants, des chansons en patois.
Dans mon allée habite un cordier patriarche,
Vieux qui fait bruyamment tourner sa roue, et marche
A reculons, son chanvre autour des reins tordu.
J’aime ces flots où court le grand vent éperdu.
Les champs à promener tout le jour me convient;
Les petits villageois, leur livre en main, m’envient,
Chez le maître d’école où je me suis logé,
Comme un grand écolier abusant d’un congé.
Le ciel rit, l’air est pur; tout le jour, chez mon hôte,
C’est un doux bruit d’enfants épelant à voix haute;
L’eau coule, un verdier passe; et, moi, je dis: Merci!
Merci, Dieu tout-puissant! Ainsi je vis; ainsi,
Paisible, heure par heure, à petit bruit j’épanche
Mes jours, tout en songeant à vous, ma beauté blanche!
J’écoute les enfants jaser, et par moment
Je vois en pleine mer passer superbement,
Au-dessus des pignons du tranquille village,
Quelque navire ailé qui fait un long voyage,
Et fuit sur l’océan, par tous les vents traqué,
Qui naguère dormait au port, le long du quai,
Et que n’ont retenu, loin des vagues jalouses,
Ni les pleurs des parents, ni l’effroi des épouses,
Ni le sombre reflet des écueils dans les eaux,
Ni l’importunité des sinistres oiseaux.

Où j'en suis dans mon devoir

Où j'en suis: 

       j'ai fait l'introduction et la conclusion mais je n'arrive pas à faire le déveleppement.

   Notre prof nous donnés une sorte d'une aide pour rédiger le développement:

AXE 1 : un poème épistolaire:

1) La lettre semble écrite sur le vif, dans le lieu même qu’elle décrit. Repérez les indications de lieu et de temps qui renvoient à la situation d’énonciation du poète. Intéressez-vous également au temps dominant et à ses différentes valeurs.

2) La lettre se présente comme un échange imaginaire. Relevez les vers dans lesquels le poète s’adresse à sa destinataire et livrez en une interprétation. Étudiez également les marques de la présence du poète et montrer comment la description s’organise autour de son point de vue et de ses émotions.

3) Destinée à donner des nouvelles, cette lettre-poème cherche également à capter l’attention et distraire la destinataire ; étudiez son organisation et comment le poète développe son sujet pour intéresser sa lectrice, notamment à travers certains détails visant à l’émouvoir ou l’amuser.

AXE 2 : le paysage sous le pinceau du poète:

1) À la manière d’un peintre, le poète s’emploie à représenter le lieu avec précision. Observez comment les plans, lignes et couleurs, dominent la description jusqu’au vers 18.

2) Si le paysage paraît statique au début du poème, montrez comment il s’anime peu à peu à travers certains verbes de mouvement. À partir de quel vers le paysage devient-il plus vivant, et sous l’action de quel sens ?

3) « Écouter » et « voir » sont les deux activités par lesquelles le poète entre dans la contemplation du monde. Interprétez la présence de ces deux verbes dans les vers 35-36. Sur quelle dimension de l’existence ouvrent-ils le poème dans les vers qui suivent ?

 

AXE 3 : du quotidien à l’universel humain:

1) Le lieu décrit est simple et les activités évoquées relèvent de la vie quotidienne ; cependant la description tend à idéaliser ce lieu ou à lui donner une vie singulière et originale. Relevez et analysez ce qui dénote la simplicité, la banalité, et ce qui contribue à poétiser la description ou lui donne une dimension inattendue.

2) Les sentiments du poète pour le monde qui l’entoure jouent un rôle majeur dans la transfiguration poétique du quotidien. Identifiez et observez comment sont présentées les émotions et comment elles influent sur la représentation des lieux, esquissant un paysage-état d’âme.

3) La lettre glisse progressivement de l’observation de la réalité à la rêverie lyrique, le poète exprimant un irrépressible désir de voyage. Mettez en lumière ce glissement en confrontant les 9 premiers et derniers vers du texte. Recherchez le sens symbolique qui apparaît dans les derniers vers ; interprétez la présence de la négation et l’importance du vocabulaire à connotation négative qui vient jeter un voile sombre sur l’atmosphère préalablement joyeuse du texte.

 

 

     S'il vous plait, aidez moi. Merci d'avance.




2 commentaires pour ce devoir


Marou20
Marou20
Posté le 23 oct. 2019

Salut ! 

En te basant sur chaque sous-axe que t'a donné ta prof tu dois trouver plusieurs parties du poème qui permettent de prouver ce qui est énoncé par ta prof. 

A chaque fois, garde en tete par exemple le premier sous axe et surligne chaque vers qui te semble cohérent. Ensuite, cherche des procédés (CC de temps, lieu, adverbes, ponctuation...) et ce que ces procédés signifient 

youyi
youyi
Posté le 23 oct. 2019

Oui, mais je ne sais même pas comment commencer


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