COMMENTAIRE COMPOSE : "Mélanchlolia" de Victor Hugo

Publié le 1 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 janv. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Voici le texte:
Écoutez. Une femme au profil décharné,
Maigre, blême, portant un enfant étonné,
Est là qui se lamente au milieu de la rue.
La foule, pour l'entendre, autour d'elle se rue.
Elle accuse quelqu'un, une autre femme, ou bien
Son mari. Ses enfants ont faim. Elle n'a rien;
Pas d'argent; pas de pain; à peine un lit de paille.
L'homme est au cabaret pendant qu'elle travaille.
Elle pleure, et s'en va. Quand ce spectre a passé,
O penseurs, au milieu de ce groupe amassé,
Qui vient de voir le fond d'un coeur qui se déchire,
Qu'entendez-vous toujours? Un long éclat de rire.

Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour,
Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour.
Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille!
Seule! -- n'importe! elle a du courage, une aiguille!
Elle travaille, et peut gagner dans son réduit,
En travaillant le jour, en travaillant la nuit,
Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.
Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile,
Et chante au bord du toit tant que dure l'été.
Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité,
Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe;
Les jours sont courts, il faut allumer une lampe;
L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.
O jeunesse! printemps! aube! en proie à l'hiver!
La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,
Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte
Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or;
Tout est vendu! L'enfant travaille et lutte encor;
Elle est honnête; mais elle a, quand elle veille,
La misère, démon, qui lui parle à l'oreille.
L'ouvrage manque, hélas! cela se voit souvent.
Que devenir? Un jour, ô jour sombre! elle vend
La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure;
Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu'elle meurt!
A dix-sept ans! grand Dieu! mais que faire?... -- Voilà
Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla
Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte
A son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte.
Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels!
C'est fini. Les enfants, ces innocents cruels,
La suivent dans la rue avec des cris de joie.
Malheureuse! elle traîne une robe de soie,
Elle chante, elle rit... ah! pauvre âme aux abois!
Et le peuple sévère, avec sa grande voix,
Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme,
Lui dit quand elle vient: «C'est toi? Va-t'en, infâme!»

Où j'en suis dans mon devoir

Mon prof de français nous a déjà donné les trois grands axes à suivrent.

1) Le récit de la misère
2) Une tragédie sociale
3) Un poète ému et indigné.

J'aimerai que vous m'aidiez à trouver les sous titres. S'il vous plaît.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 déc. 2010
1)la misère de l'enfant,de la jeune fille,de la femme
2)la société est non seulement indifférente que faire? mais moqueuse:un éclat de rire et méprisante,va-'en infâme,
3)l'indignation du poète est double:femme mari et femme enfants face à la société:ce sont les plus faibles les plus touchés;de surcroit,c'est elle qui a honte,alors que ce sont les autres qui devraient avoir honte:l'injustice est maximum.
courage tu es en bonne voie!

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