Commentaire composé sur un passage de Candide de VOLTAIRE

Publié le 20 oct. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 oct. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Je dois faire un commentaire détaillé sur un extrait de "Candide" de Voltaire. Le voici :
" La conversation fut longue ; elle roula sur la forme du gouvernement, sur les mœurs, sur les femmes, sur les spectacles publics, sur les arts. Enfin Candide, qui avait toujours du goût pour la métaphysique, fit demander par Cacambo si dans le pays il y avait une religion.
Le vieillard rougit un peu. « Comment donc ! dit-il, en pouvez-vous douter ? Est-ce que vous nous prenez pour des ingrats ? » Cacambo demanda humblement quelle était la religion d’Eldorado. Le vieillard rougit encore : « Est-ce qu’il peut y avoir deux religions ? dit-il. Nous avons, je crois, la religion de tout le monde ; nous adorons Dieu du soir jusqu’au matin. — N’adorez vous qu’un seul Dieu ? dit Cacambo, qui servait toujours d’interprète aux doutes de Candide. — Apparemment, dit le vieillard, qu’il n’y en a ni deux, ni trois, ni quatre. Je vous avoue que les gens de votre monde font des questions bien singulières. » Candide ne se lassait pas de faire interroger ce bon vieillard ; il voulut savoir comment on priait Dieu dans Eldorado. « Nous ne le prions point, dit le bon et respectable sage ; nous n’avons rien à lui demander, il nous a donné tout ce qu’il nous faut ; nous le remercions sans cesse. » Candide eut la curiosité de voir des prêtres ; il fit demander où ils étaient. Le bon vieillard sourit. « Mes amis, dit-il, nous sommes tous prêtres ; le roi et tous les chefs de famille chantent des cantiques d’actions de grâces solennellement tous les matins, et cinq ou six mille musiciens les accompagnent. — Quoi ! vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis ? — Il faudrait que nous fussions fous, dit le vieillard ; nous sommes tous ici du même avis, et nous n’entendons pas ce que vous voulez dire avec vos moines. » Candide à tous ces discours demeurait en extase, et disait en lui-même : « Ceci est bien différent de la Vestphalie et du château de monsieur le baron : si notre ami Pangloss avait vu Eldorado, il n’aurait plus dit que le château de Thunder-ten-tronckh était ce qu’il y avait de mieux sur la terre ; il est certain qu’il faut voyager 40. »
Après cette longue conversation, le bon vieillard fit atteler un carrosse à six moutons, et donna douze de ses domestiques aux deux voyageurs pour les conduire à la cour. « Excusez-moi, leur dit-il, si mon âge me prive de l’honneur de vous accompagner. "

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà conclu que Candide représentait le lecteur du 18eme siècles, qu'il y avait un contraste entre l'Eldorado et l'Europe, et que Candide ne posait pas directement les questions aux vieillards, donc qu'il était timide. J'ai aussi relevé que le pouvoir du clergé était omniprésent au 18eme siècle grâce à l'énumération sur les moines. J'ai donc des idées mais je n'arrive pas à les assemblées...



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 oct. 2010
Cherche des commentaires sur ce texte en internet ils peuvent te donner une idee pour le tien
Anonyme
Posté le 21 oct. 2010
Je pense qu'il souhaite s'opposer à la monarchie absolue et aux religions établies.

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