Commentaire d'un extrait de Ruy Blas, de V.Hugo (extrait ci-dessous)

Publié le 21 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 28 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Il faut faire un commentaire sur l'extrait de Ruy Blas ci-dessous:

Acte 3 scène 5

Don Salluste (il s'assied dans un fauteuil, et Ruy Blas reste debout)

à propos, que dit-on à Madrid, s’il vous plaît ? Est-il vrai que, brûlant d’un zèle hyperbolique, ici, pour les beaux yeux de la caisse publique, vous exilez ce cher Priego, l’un des grands ? Vous avez oublié que vous êtes parents. Sa mère est Sandoval, la vôtre aussi. Que diable ! Sandoval porte d’or à la bande de sable. Regardez vos blasons, don César. C’est fort clair. Cela ne se fait pas entre parents, mon cher. Les loups pour nuire aux loups font-ils les bons apôtres ? Ouvrez les yeux pour vous, fermez-les pour les autres. Chacun pour soi.

Ruy Blas (se rassurant un peu)

Pourtant, monsieur, permettez-moi, Monsieur De Priego, comme noble du roi, a grand tort d’aggraver les charges de l’Espagne. Or, il va falloir mettre une armée en campagne ; nous n’avons pas d’argent, et pourtant il le faut. L’héritier bavarois penche à mourir bientôt. Hier, le comte d’Harrach, que vous devez connaître, me le disait au nom de l’empereur son maître. Si monsieur l’archiduc veut soutenir son droit, la guerre éclatera...

Don Salluste

L’air me semble un peu froid. Faites-moi le plaisir de fermer la croisée.

Ruy Blas (pâle de honte et de désespoir, hésite un moment ; puis il fait un effort et se dirige lentement vers la fenêtre, la ferme, et revient vers don Salluste, qui, assis dans le fauteuil, le suit des yeux d’un air indifférent.)
( reprenant et essayant de convaincre don Salluste)

Daignez voir à quel point la guerre est malaisée. Que faire sans argent ? Excellence, écoutez. Le salut de l’Espagne est dans nos probités. Pour moi, j’ai, comme si notre armée était prête, fait dire à l’empereur que je lui tiendrais tête...

Don Salluste, (interrompant Ruy Blas)

Et lui montrant son mouchoir qu’il a laissé tomber en entrant. Pardon ! Ramassez-moi mon mouchoir.
Ruy Blas comme à la torture, hésite encore, puis se baisse, ramasse le mouchoir, et le présente à don Salluste.

Don Salluste, (mettant le mouchoir dans sa poche)

. -vous disiez ? ...
Ruy Blas, avec effort. Le salut de l’Espagne ! -oui, l’Espagne à nos pieds, et l’intérêt public demandent qu’on s’oublie. Ah ! Toute la nation bénit qui la délie. Sauvons ce peuple ! Osons être grands, et frappons ! ôtons l’ombre à l’intrigue et le masque aux fripons ! Don Salluste, nonchalamment. Et d’abord ce n’est pas de bonne compagnie. - cela sent son pédant et son petit génie que de faire sur tout un bruit démesuré. Un méchant million, plus ou moins dévoré, voilà-t-il pas de quoi pousser des cris sinistres ! Mon cher, les grands seigneurs ne sont pas de vos cuistres.

Où j'en suis dans mon devoir

Pour le moment j'ai reperé les champs lexicaux et le thème principal mais l'aide à laquelle j'aurais besoin c'estpour monter un plan après c'est assez facile

Merci d'avance



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 déc. 2010
Merci mais éventuellement pourrait tu me faire des suggestion de problematique car je ne sais par quel bout commencer
Anonyme
Posté le 23 déc. 2010
1°Ruy Blas _défenseur de la cause espagnole
2°)Don Salluste le distrait
3°)crescendo des deux positions opposées au cours de la scène
marqué par les hyperboles qui engendrent le comique de la scène
alors que le sujet est grave(lever une armée)
courage

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