COMMENTAIRE DE TEXTE 3 BAC BLANC 2011

Publié le 5 juin 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 12 juin 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonsoir à tous,

Voilà mon commentaire de texte que j'ai réalisé, si vous voulez bien le lire et le corrigé afin de me dire les choses qui vont et ne vont pas. Merci et à bientôt.

Où j'en suis dans mon devoir

COMMENTAIRE DE TEXTE :

Le texte « Ollivier » tiré de l’œuvre L’aventure du Pèlerin écrite par Jacques Cazotte. La publication de cet œuvre en 1763, se passe vers la fin de l’époque moderne, qui donne lieu à la révolution française. « Ollivier » est une interprétation de la Cour à cette époque là. Elle raconte l’histoire de la mise en place d’un piège, de la part du Roi, voulant tester la sincérité de ses sujets. Comment ce texte remplit il la fonction d’un apologue et quel message nous transmet l’auteur ? Pour cela, nous analyserons le texte en trois parties. L’une sur l’arrivée du pèlerin, la seconde sur le tour de magie, enfin la dernière sur le dénouement et la morale de l’histoire.

Lorsque le pèlerin arrive à la Cour, on se pose une première interrogation, celle de savoir si le Roi et l’homme se sont déjà rencontrés auparavant. On peut lire « comme s’il méconnut l’homme », on lit plus loin « vous avez parié ». Ce qui approuve l’idée d’une rencontre antérieure entre les deux personnages. On se rend compte à la lecture du texte, que nous sommes dans un cadre ordinaire à cette époque-ci. On relève le champ lexical de la noblesse « monarque, placet, Roi, ministre ».L’audience du pèlerin terminée, on remarque dans le texte un effet de surprise de la part des gens. On note aussi les expressions « surprise, embarrassé, intrigué » qui montre une interrogation sur cet homme mystérieux.
On voit jusque là, qu’il y a une grande interrogation sur l’identité de cet inconnu.
Par la suite, on peut confirmer qu’il y a eu un événement durant l’audience. Le pèlerin possède un « pouvoir magique ». On peut relever le champ lexical de la magie « secrets surnaturels, extraordinaire, étrange ». Le tour consistant à donner une image de son meilleur fantasme en regardant dans un miroir. On aperçoit là aussi le champ lexical de la pensée « souhaits, imagination, rêves ». La réaction de la Cour après le tour du pèlerin et la description du Prince est négative. Les membres de la Cour ont un sentiment de peur envers ce miroir. A l’image du ministre « d’un ton froid et grave » et «embarras ». On note aussi l’hypocrisie de la maîtresse lorsqu’elle nie avoir un fantasme « je suis tel que je désire être » alors qu’en réalité elle craint les représailles de
Roger. Le dénouement de l’histoire se passe lorsque le Roi, lui admet qu’il à raison. On le repère grâce au temps du passé employé « Vous aviez parié que je ne trouverais personne », ce qui montre que les deux hommes avait prévus le coup. Le tour de magie était pour lui le moyen de lui montrer la naïveté du Roi. Après cela, on peut imaginer que Roger à désormais une autre image de ses sujets.
Ce qu’on retiendra du texte, c’est le subterfuge mis en place par le pèlerin pour montrer la réalité sur la sincérité des sujets du Roi. L’hypocrisie et le mensonge sont les deux messages qu’a voulut faire passer J. Cazotte. La morale de l’histoire est qu’il ne faut pas être naïf.

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TEXTE:Olliviere, de Jacque Cazotte tiré de l'oeuvre: Aventure du pèlerin

Le lendemain le pèlerin se présente devant le monarque avec un placet4; le Roi reçoit le placet sans affection, et comme s'il eût méconnu l'homme, témoigne d'abord quelque surprise, puis ordonne que l'on amène cet étranger au palais, lui donne une audience de deux heures dans son cabinet, et sort de cette audience d'un air rêveur, embarrassé, capable d'intriguer tous les spéculatifs de la Cour. Les gens qui n'étaient là que pour le cortège, ou pour grossir la foule, n'osaient témoigner leur curiosité; mais le ministre, la maîtresse, le favori, ceux enfin qui avaient part à la confiance, hasardèrent bientôt des questions.
« Cet homme, dit le Prince à son Ministre, qui lui en parla le premier, est bien extraordinaire, et possède des secrets surnaturels. Il m'a dit et m'a fait voir des choses étranges. Voyez le présent qu'il m'a fait. Ce miroir, qui semble très commun, représente d'abord les objets au naturel; mais par le secours de deux mots chaldéens5, l'homme qui s'y regarde s'y voit tel qu'il aurait fantaisie d'être. En un mot, ces souhaits, ou imaginations, ces rêves que les passions nous font faire en veillant, viennent s'y réaliser. J'en ai fait l'expérience, et croiriez-vous que je me suis vu sur le trône de Constantinople, ayant mes rivaux pour courtisans, et mes ennemis à mes pieds ? Mais le récit ne donne qu'une idée imparfaite de la chose : il faut que vous la voyiez vous-même, et vous ne pourrez revenir de votre surprise.
- Dispensez-m'en, Sire, reprit le Ministre d'un ton froid et grave, qui déguisait assez bien son embarras. Ce pèlerin ne peut être qu'un dangereux magicien : je regarde son miroir comme une invention diabolique, et les paroles qu'on a enseignées à Votre Majesté sont sûrement sacrilèges. Je m'étonne que, pieuse comme elle est, elle n'ait pas conçu d'horreur pour une aussi damnable invention.»
Roger ne crut pas devoir insister davantage auprès de son Ministre, et essaya de présenter le miroir à la maîtresse et au favori. La première feignit de s'évanouir de frayeur; l'autre répondit : « Ayant les bonnes grâces de Votre Majesté, je suis tel que je désire d'être, et ne veux rien voir au-delà. »
Roger tenta vainement de faire ailleurs l'essai de son miroir; il éprouva partout les mêmes refus. Les consciences s'étaient révoltées : « Il faut, disait-on, brûler le pèlerin et son miroir. »
Le Roi voyant que la chose prenait un tour assez sérieux pour qu'on lui en fit parler par les personnes autorisées, fit appeler le pèlerin à son audience publique. « Vous n'êtes pas sorcier, lui dit-il, pèlerin ; mais vous connaissez le monde. Vous aviez parié que je ne trouverais personne à ma Cour qui voulût se montrer à moi tel qu'il est, et vous avez gagné votre gageure. Reprenez votre miroir : vous l'aviez acheté dans une boutique de Naples, et il nous a très bien servi pour les deux carolus qu'il vous a coûtés.



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 6 juin 2011
Merci beaucoup, ca m'aide beaucoup à progresser ! Et comment je fais car si je suis l'order chronologique, je fais forcément un peu d'explication linéaire ? Pourrais tu m'aider sur ce point là pour que je progresse. Pour l'oral il y a aucun soucis je me debrouille vraiment bien, j'ai eu 16 à l'oral blanc alors qu'à l'écrit je suis à 9/10 .
Anonyme
Posté le 6 juin 2011
C'est à dire ? Je n'ai pas très bien compris... Il faudrait que j'explique le texte dans l'ordre chronologique par thème,arguments que par déroulement linéaire, c'est bien ça ?
Anonyme
Posté le 7 juin 2011
D'accord merci beaucoup c'est un peu plus claire désormais ^^ !!


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