Commentaire devoir 3 CNED

Publié le 23 janv. 2019 il y a 5A par Lylou#5905 - Fin › 26 janv. 2019 dans 5A
20.00 / 20
5

Sujet du devoir

Bonjour, 

J'effectue le devoir n°3 de Français, la partie commentaire. Je bloque sur la partie interprétation de mon texte ainsi que le champs lexical de l'étonnement. 

Je vous joint ce que j'ai déjà écrit ainsi que le texte dont il faut faire le commentaire.

Merci à tous ceux qui m'aideront.

Lylou.

" Texte 1 :  Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, 1893, acte I, scène 4.

Maurice Maeterlinck, auteur belge, prix Nobel de littérature en 1911, est le principal représentant du théâtre symboliste. Il fait jouer en 1893 sa pièce Pelléas et Mélisande, qui propose différents portraits de personnages sans passé, évoluant dans une atmosphère mystérieuse, et parfois lourde. Inspiré des amours médiévales, cette pièce relate l’amour impossible entre Mélisande, mariée à Golaud, et le demi-frère de ce dernier, Pelléas. Dans la scène 4 de l’acte I, Geneviève, la mère de Pelléas et de son demi-frère Golaud, se promène avec Mélisande devant le château de Golaud.

Devant le château Entrent Geneviève et Mélisande.

MÉLISANDE II fait sombre dans les jardins. Et quelles forêts, quelles forêts tout autour des palais!...

GENEVIÈVE  Oui ; cela m’étonnait aussi quand je suis arrivée, et cela étonne tout le monde. Il y a des endroits où l’on ne voit jamais le soleil. Mais l’on s’y fait si vite... Il y a longtemps... Il y a près de quarante ans que je vis ici... Regardez de l’autre côté, vous aurez la clarté de la mer...

MÉLISANDE J’entends du bruit au-dessous de nous...

GENEVIÈVE  Oui ; c’est quelqu’un qui monte vers nous... Ah! c’est Pelléas... Il semble encore fatigué de vous avoir attendue si longtemps.

MÉLISANDE II ne nous a pas vues.

GENEVIÈVE Je crois qu’il nous a vues, mais il ne sait ce qu’il doit faire... Pelléas, Pelléas, est-ce toi?

PELLÉAS Oui !... Je venais du côté de la mer...

GENEVIÈVE  Nous aussi ; nous cherchions la clarté. Ici, il fait un peu plus clair qu’ailleurs ; et cependant la mer est sombre.

PELLÉAS  Nous aurons une tempête cette nuit. Nous en avons souvent... et cependant la mer est si calme ce soir... On s’embarquerait sans le savoir et l’on ne reviendrait plus.

MÉLISANDE Quelque chose sort du port...

PELLÉAS  II faut que ce soit un grand navire... Les lumières sont très hautes, nous le verrons tout à l’heure quand il entrera dans la bande de clarté...

GENEVIÈVE Je ne sais si nous pourrons le voir... il y a une brume sur la mer...

PELLÉAS On dirait que la brume s’élève lentement...

MÉLISANDE Oui ; j’aperçois, là-bas, une petite lumière que je n’avais pas vue...

PELLÉAS C’est un phare ; il y en a d’autres que nous ne voyons pas encore.

MÉLISANDE Le navire est dans la lumière... Il est déjà bien loin..."

 

 Ce que j'ai écrit :

                         "Maurice Maeterlinck est un auteur Belge. C’est un des principaux auteurs du théâtre symboliste. Il fait jouer sa pièce, Pelléas et Mélisande, en 1893. C’est une œuvre tirée des amours médiévaux. Le passage étudié est l’acte I scène 4. Dans cette pièce de théâtre il raconte l’histoire de personnages sans passé. C’est une histoire de jalousie entre les trois personnages principaux, Mélisande, Golaud et Pelléas.  Mélisande mariée à Golaud le demi-frère de Pelléas. Ce passage contient une métaphore importante : Pelléas annonce une tempête en mer pour la  nuit, qui annonce une tempête entre Mélisande et Golaud. Comment Maurice Maeterlinck organise-t-il son texte autour du paysage ? Dans un premier temps nous étudierons la construction du paysage par les dialogues et les mouvements, avant de nous pencher sur le regard posé par les personnages sur ce paysage-monde. Enfin, nous analyserons ce monde oppressant.

 

 

                        Nous allons d’abord étudier la construction du paysage par le dialogue : l’absence de description, rendu inutile par le dialogue et les mouvements en accord avec les lieux décrits.

                        Dans ce texte nous rencontrons peu de didascalies du fait que tout est dit dans les répliques des personnages. Les didascalies nous informent juste sur la présence de Mélisande et Geneviève qui se situent devant le château. Nous pouvons voir dans les répliques quelles sont en fait dans les jardins du château, l.1 : « Il fait sombre dans les jardins. ». Le dialogue nous informe que les deux femmes se situent à proximité de forêts car Geneviève est en mesure de les voir, l.1 : « Et quelles forêts, quelles forêts tout autour des palais ! » lors de cette réplique nous pouvons en déduire que les deux femmes sont sur une hauteur puisque Geneviève peut voir les autres palais entourés de forêts. Les deux femmes se trouvent non loin de la mer car sa clarté est visible de l’autre côté, l.4 : « Regardez de l’autre côté, vous aurez la clarté de la mer... ». Ce qui nous ait dire qu’elles sont en hauteur c’est le fait que Geneviève dit : l.6 : « J’entends du bruit au-dessous de nous… ». Le dramaturge a souhaité mettre peu de didascalies dans sa pièce afin de laissé l’imaginaire l’emporter au maximum. INTERPRETATION

                        Tous les mouvements décrits correspondent aux lieux où ils se trouvent. Nous sommes dans l’espace extérieur dans cette partie. Lorsque Pelléas arrive en dessous de Mélisande et Geneviève, il y a du mouvement. Nous rencontrons du mouvement lorsque le bateau sort du port, l.16 : « Quelque chose sort du port… ». Nous avons un autre type de mouvement lorsque Pelléas dit « On dirai que la brume s’élève lentement... ». Lorsque Mélisande dit : « Le navire est dans la lumière… il est déjà bien loin.. » il y a du mouvement car le bateau est partie du port et il se retrouve maintenant dans la lumière.  + INTERPRETATION

                        Le dialogue et les mouvements permettent de donner vie à la scène et de construire un paysage imaginaire.

 

                        Nous allons maintenant nous intéresser à la deuxième partie, le regard posé par les personnages sur ce paysage-monde : un regard étonné, et l’incertitude des personnages.

                        Nous pouvons repérer le regard étonné par le biais du champ lexical de l’étonnement : l.2 : « étonnait » / l.2 : « étonne » / l.7 : « Ah » / A COMPLETER + INTERPRETATION

                        L’incertitude des personnages est ressentie grâce aux phrases courtes et à leurs tournures. Nous pouvons voir que Mélisande n’est pas certaine d’elle lorsqu’elle évoque le fait que l’on s’habitue vite aux jardins sombre et aux forêts. Sa phrase est suivit de points de suspension. A la ligne 11 Pelléas semble douter de ce qu’il doit dire aux deux femmes, on le voit à son « Oui ! » suivi du point d’exclamation et des trois petits points. Du fait de la nuit qui tombe Mélisande est incertaine de ce qu’elle voit sortir du port à la ligne 16. + INTERPRETATION

                        Etonnement et l’incertitude se démontrent dans les tournures de phrases, le champ lexical, la longueurs des phrases.

 

                        Et enfin, nous allons analyser un monde oppressant, avec des silences éloquents, mais aussi une scène riche en sous-entendu.

                        Comme indiqué un peu plus haut, les points de suspension font référence à des incertitudes mais aussi à des silences éloquents. A la ligne 4 lorsque Geneviève évoque le fait qu’elle vit dans ce palais depuis près de quarante ans, elle met un silence après cette phrase comme si elle trouvait le temps très long et que les forêts autour du palais lui devenaient oppressantes. A la ligne 5 lorsqu’elle exprime la clarté de la mer de l’autre côté de la même manière que si elle voyait au loin le bonheur et que au milieu des forêts, elle était enfermée. A la ligne 6 il y a un silence éloquent. Geneviève dit : « J’entends du bruit au-dessous de nous… » ici les points de suspension marquent un temps de vérification, elles attendent confirmation d’avoir entendu du bruit. + INTERPRETATION

                        Ce passage est rempli de sous-entendus. Ne connaissant pas le passé des personnages puisqu’ils sont présentés comme sans passé. Les personnages savent donc des choses, que nous en tant que spectateurs ne savons pas. Lorsque Pelléas annone la tempête et qu’il dit « Nous en avons souvent… » c’est comme une métaphore où il dit qu’il y a beaucoup de dispute entre Godaux et Mélisande. Comme si le soir une dispute allait éclater pour une raison encore inconnue. Quand Pelléas dit à la ligne 20 « On irait que la brume s’élève lentement… » comme si une nouvelle allait être bientôt annoncé. Les métaphores sont très utilisées de la part de Pelléas, comme un langage secret que lui et Mélisande peuvent comprendre. + INTERPRETATION

                        Les silences éloquents et les sous-entendus se font remarqués par des signes très semblables, les points de suspensions, les silences, et le jeu d’acteur.

 

 

                        Pour conclure, Maurice Maeterlinck organise son texte autour d’un paysage immense et troublant, mais précis à travers le regard et le comportement des personnages. Ce texte à un lien avec la pièce de théâtre de Jean Giraudoux, Amphitryon 38, il parle tous les deux d’un amour impossible."




3 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 23 janv. 2019

Je dirais:

- un échange en apparence banal sur le temps qu'il fait (ta partie sur le paysage)

- mais qui suggère beaucoup de sous-entendus:ce que le spectateur peut se permettre de deviner (ta partie sur le sens). Par contre, je ne mettrais pas  les intentions de l'auteur en avant (car qu'en savons-nous ?), mais bien plutôt l'effet produit sur le spectateur, les sous-entendus, le message qu'on peut percevoir derrière les mots.

Une erreur ici: " Geneviève est en mesure de les voir, l.1 : « Et quelles forêts, quelles forêts tout autour des palais ! » En fait, c'est Mélisande.

Attention à l'orthographe et à la grammaire: sur ces points, il faut corriger un certain nombre de fautes.

Lylou#5905
Lylou#5905
Posté le 23 janv. 2019

Bonjour,

Merci de m'avoir aidé. Je vais corriger mes fautes d'orthoraphes. 

 

Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 23 janv. 2019

Bon travail à toi.


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte