commentaire du texte Le clézio

Publié le 3 mai 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 10 mai 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, je suis au CNED en première L et je doit faire un commentaire sur l'extrait du texte Le Clézio.

Voici l'extrait:
Texte C : Extrait de Désert, Le Clézio (1980)
Le passage suivant, extrait de Désert de Le Clézio, voit Lalla, jeune immigrée venue d’un
bidonville marocain et récemment arrivée en France, se promener dans les rues de la vieille
ville de Marseille ; la ville paraît effrayante à ses yeux, et sa marche prend peu à peu des
allures de fuite.
Lalla remonte vers la vieille ville, elle gravit lentement les marches de l’escalier défoncé où
coule l’égout qui sent fort. En haut de l’escalier, elle tourne à gauche, puis elle marche dans
la rue du Bon-Jésus. Sur les vieux murs lépreux, il y a des signes écrits à la craie, des lettres
et des dessins incompréhensibles, à demi effacés. Par terre, il y a plusieurs taches rouges
comme le sang, où rôdent des mouches. La couleur rouge résonne dans la tête de Lalla, fait
un bruit de sirène, un sifflement qui creuse un trou, vide son esprit. Lentement, avec effort,
Lalla enjambe une première tache, une deuxième, une troisième. Il y a de drôles de choses
blanches mêlées aux taches rouges, comme des cartilages, des os brisés, de la peau, et la
sirène résonne encore plus fort dans la tête de Lalla. Elle essaie de courir le long de la rue
en pente, mais les pierres sont humides et glissantes, surtout quand on a des sandales de
caoutchouc. Rue du Timon, il y a encore des signes écrits à la craie sur les vieux murs, des
mots, peut-être des noms ? Puis une femme nue, aux seins pareils à des yeux, et Lalla pense
au journal obscène déplié sur le lit défait, dans la chambre d’hôtel. Plus loin, c’est un phallus
énorme dessiné à la craie sur une vieille porte, comme un masque grotesque.
Lalla continue à marcher, en respirant avec peine. La sueur coule toujours sur son front, le
long de son dos, mouille ses reins, pique ses aisselles. Il n’y a personne dans les rues à cette
heure-là, seulement quelques chiens au poil hérissé, qui rongent leurs os en grognant. Les
fenêtres au ras du sol sont fermées par des grillages, des barreaux. Plus haut, les volets sont
tirés, les maisons semblent abandonnées. Il y a un froid de mort qui sort des bouches des
soupirails1, des caves, des fenêtres noires. C’est comme une haleine de mort qui souffle le
long des rues, qui emplit les recoins pourris au bas des murs. Où aller ? Lalla avance lentement
de nouveau, elle tourne encore une fois à droite, vers le mur de la vieille maison. Lalla a
toujours un peu peur, quand elle voit ces grandes fenêtres garnies de barreaux, parce qu’elle
1. Le pluriel est normalement soupiraux.

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne sais pas par quoi commencer
J'ai déjà trouver peut être un plan
Est ce que on peut m'aider ?



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