Commentaire français

Publié le 27 juin 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 4 juil. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous! Je passe très prochainement mon oral de français, et j'aurais besoin d'un petit coup de main sur un des textes de ma liste d'études. Il s'agit de "Cahier d'un retour au pays natal" d'Aimé Césaire. Voici l'extrait:


Il n'y a pas à dire : c'était un bon nègre.
Les Blancs disent que c'était un bon nègre, un vrai bon nègre, le bon nègre à son bon maître.
Je dis hurrah !
C'était un très bon nègre,
la misère le avait blessé poitrine et dos et on avait fourré dans sa pauvre cervelle qu'une fatalité pesait
sur lui qu'on ne prend pas au collet ; qu'il n'avait pas puissance sur son propre destin ; qu'un Seigneur
méchant avait de toute éternité écrit des lois d'interdiction en sa nature pelvienne ; et d'être le bon nègre ;
de croire honnêtement à son indignité, sans curiosité perverse de vérifier jamais les hiéroglyphesfatidiques.
C'était un très bon nègre
et il ne lui venait pas à l'idée qu'il pourrait houer, fouir, couper tout, tout autre chose vraiment que la
canne insipide
C'était un très bon nègre.
Et on lui jetait des pierres, des bouts de ferraille, des tessons de bouteille, mais ni ces pierres, ni cette
ferraille, ni ces bouteilles...
O quiètes années de Dieu sur cette motte terraquée !
et le fouet disputa au bombillement des mouches la rosée sucrée de nos plaies.
Je dis hurrah ! La vieille négritude
progressivement se cadavérise
l'horizon se défait, recule et s'élargit
et voici parmi des déchirements de nuages la fulgurance d'un signe
le négrier craque de toute part... Son ventre se convulse et résonne... L'affreux ténia de sa cargaison
ronge les boyaux fétides de l'étrange nourrissons des mers !
Et ni l'allégresse des voiles gonflées comme une poche de doublons rebondie, ni les tours joués à la
sottise dangereuse des frégates policières ne l'empêchent d'entendre la menace de ses grondements
intestins
En vain pour s'en distraire le capitaine pend à sa grand'vergue le nègre le plus braillard ou le jette à lamer, ou le livre à l'appétit de es molosses
La négraille aux senteurs d'oignon frit retrouve dans son sang répandu le goût amer de la liberté
Et elle est debout la négraille
la négraille assise
inattendument debout
debout dans la cale
debout dans les cabines
debout sur le pont
debout dans le vent
debout sous le soleil
debout dans le sang
debout
et
libre
debout et non point pauvre folle dans sa liberté et son dénuement maritimes girant en la dérive parfaite et
la voici :
plus inattendument debout
debout dans les cordages
debout à la barra
debout à la boussole
debout à la carte
debout sous les étoiles
debout
et
libre
et le navire lustral s'avancer impavide sur les eaux écroulées.
Et maintenant pourrissent nos flocs d'ignominie !




Où j'en suis dans mon devoir

L'introduction je l'ai déja faite avec des références sur l'auteur, aimé césaire ainsi que sur l'oeuvre. Pour le développement je pense a une partie consacrée à la revolte d'esclaves décrite dans ce poème mais pour ma seconde partie je n'ai pas d'idées de plus je ne comprends pas vraiment le texte surtout la dernière phrase.. aidez moi s'il vous plait!



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 juin 2011
Bonjour Tiphaine,

Rends toi sur ce lien pour y trouver de l'aide.

http://www.bacdefrancais.net/cahiers.php
Anonyme
Posté le 28 juin 2011
Tiphaine rend toi sur ce site:Bac-es.net

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