commentaire "La mort intime" la leçon de vie, Marie de HENNEZEL

Publié le 13 oct. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 18 oct. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bien qu’ayant fréquenté la mort quotidiennement, depuis des années, je refuse de la banaliser. J’ai vécu à son contact les moments les plus forts de ma vie. J’ai connu la douleur de me séparer de ceux que j’aimais, l’impuissance devant les progrès de la maladie, des moments de révolte devant la lente dégradation physique de ceux que j’accompagnais, des moments d’épuisement, avec la tentation de tout arrêter : je ne peux nier la souffrance et parfois l’horreur qui entourent la mort. J’ai été témoin d’immenses solitudes, j’ai senti la douleur de ne pouvoir partager certaines détresses, parce qu’il y a des niveaux de désespoir si profonds qu’ils ne peuvent être partagés.

 


Conjointement à cette souffrance, j’ai pourtant le sentiment de m’être enrichie. D’avoir connu des moments d’une densité humaine incomparable, d’une profondeur que je n’échangerais pour rien au monde, des moments de joie et de douceur, aussi incroyable que cela puisse paraître. Je sais que je ne suis pas seule à avoir vécu cela.

Où j'en suis dans mon devoir

Qqun pourrait m'aider à trouver les 2 sous parties de chaque grande partie? et d'autres infos aussi à mettre dans chaque partie car je n'ai trouvé que ça pour le moment et je ne trouve rien d'autre

 

(Les lignes que j’ai mis sont les numéros de lignes de mon texte sur poly)

 


I) Les marques de l’autobiographie

Marques de 1ère personne «je», « j’ai » qui montre que c’est l’auteur qui parle (L2-3)

Marqueurs de temps «depuis des années » (L2), « des moments » (L 3,6,8) qui prouvent qu’elle a vécu ce qu’elle a écrit

Euphémisme à la ligne 4 « j’ai connu la douleur de me séparer de ceux que j’aimais »

Les quelques verbes au passé montrent que c’est ce qu’elle a vécu « ayant fréquenté » (L1), « ai vécu » (L3) , « ai connu » (L4)….

 


II) Le paradoxe final

L’auteur parle de son expérience professionnelle aux soins palliatifs. Elle dit avoir « connu des moments d’une densité humaine incomparable, d’une profondeur que je n’échangerai pour rien au monde, des moments de joie et de douceur » (L16 à 20) alors que pendant sa carrière d’infirmière elle a suivi des gens qui meurent, et pourtant elle a trouvé le bonheur : ce qui montre qu’il y a un paradoxe dans tout le second paragraphe. On remarque dans le premier paragraphe le champ lexical de la souffrance : «douleur» (L4), « impuissance » (L5), « épuisement » (L8), « souffrance » (L9), « horreur » (L10), « désespoir » (L13)




2 commentaires pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 13 oct. 2016

La douleur et les difficultés de l’accompagnement .

L’enrichissement personnel au contact de personnes qui souffrent.

willffy
willffy
Posté le 14 oct. 2016

oui.


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