commentaire les caprices de marianne

Publié le 29 mars 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 5 avr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

acte II scène 3
Je veux prendre un amant, Octave... sinon un amant, du moins un cavalier. Que me conseillez-vous ? Je m'en rapporte à votre choix : - Coelio ou tout autre, peu m'importe ; - dès demain, - dès ce soir, celui qui aura la fantaisie de chanter sous mes fenêtres trouvera ma porte entrouverte. Eh bien ! vous ne parlez pas ? Je vous dis que je prends un amant. Tenez, voilà mon écharpe en gage : qui vous voudrez la rapportera.
OCTAVE. - Marianne ! quelle que soit la raison qui a pu vous inspirer une minute de complaisance, puisque vous m'avez appelé, puisque vous consentez à m'entendre, au nom du ciel, restez la même une minute encore, permettez-moi de vous parler. (Il se jette à genoux.)
MARIANNE. - Que voulez-vous me dire ?
OCTAVE. - Si jamais homme au monde a été digne de vous comprendre, digne de vivre et de mourir pour vous, cet homme est Coelio. Je n'ai jamais valu grand chose, et je me rends cette justice que la passion dont je fais l'éloge trouve un misérable interprète.
OCTAVE.-Ah ! si vous saviez sur quel autel sacré vous êtes adorée comme un dieu ! vous, si belle, si jeune, si pure encore, livrée à un vieillard qui n'a plus de sens et qui n'a jamais eu de coeur ! Si vous saviez quel trésor de bonheur, quelle mine féconde repose en vous ! en lui ! dans cette fraîche aurore de jeunesse, dans cette rosée céleste de la vie, dans ce premier accord de deux âmes jumelles ! Je ne vous parle pas de sa souffrance, de cette douce et triste mélancolie qui ne s'est jamais lassée de vos rigueurs, et qui en mourrait sans se plaindre.
Oui, Marianne, il en mourra. Que puis-je vous dire?
Qu'inventerais-je pour donner à mes paroles la force qui leur manque ? Je ne sais pas le langage de l'amour. Regardez dans votre âme ; c'est elle qui peut vous parler de la sienne. Y a-t-il un pouvoir capable de vous toucher ? vous qui savez supplier Dieu, existe-t-il une prière qui puisse rendre ce dont mon coeur est plein ?
MARIANNE. - Relevez-vous, Octave. En vérité, si quelqu'un entrait ici, ne croirait-on pas, à vous entendre, que c'est pour vous que vous plaidez ?
OCTAVE. - Marianne ! Marianne ! au nom du ciel, ne souriez pas ! ne fermez pas votre coeur au premier éclair qui l'ait peut-être traversé! Ce caprice de bonté, ce moment précieux va s'évanouir. - vous avez prononcé le nom de Coelio, vous avez pensé à lui, dites-vous. Ah ! si c'est une fantaisie, ne me la gâtez pas. - Le bonheur d'un homme en dépend.
MARIANNE. - Etes-vous sûr qu'il ne me soit pas permis de sourire ?
OCTAVE. - Oui, vous avez raison, je sais tout le tort que mon amitié peut faire. Je sais qui je suis, je le sens ; un pareil langage dans ma bouche a l'air d'une raillerie, vous doutez de la sincérité de mes paroles ; jamais peut-être je n'ai senti avec plus d'amertume qu'en ce moment le peu de confiance que je puis inspirer.
MARIANNE. - Pourquoi cela ? Vous voyez que j'écoute. Coelio me déplaît ; je ne veux pas de lui. Parlez-moi de quelque autre, de qui vous voudrez. Choisissez-moi dans vos amis un cavalier digne de moi ; envoyez-le-moi, Octave. vous voyez que je m'en rapporte à vous.
OCTAVE. - O femme trois fois femme! Coelio vous déplaît, - mais le premier venu vous plaira. L'homme qui vous aime depuis un mois, qui s'attache à vos pas, qui mourrait de bon coeur sur un mot de votre bouche, celui-là vous déplaît ! il est jeune, beau, riche et digne en tout point de vous ; mais il vous déplaît ! et le premier venu vous plaira ! .
MARIANNE. - Faites ce que je vous dis, ou ne me revoyez pas. (Elle sort. ) OCTAVE, seul. - Ton écharpe est bien jolie, Marianne, et ton petit caprice de colère est un charmant traité de paix. il ne me faudrait pas beaucoup d'orgueil pour le comprendre : un peu de perfidie suffirait. Ce sera pourtant Coelio qui en profitera. (Il sort.)
vous redigerez un commentaire complet en, adoptant la mise en page adéquate
I-montrez que ce passage met en scène des personnages en évolution (marianne et octave)
II- expliquez en quoi ce passage est un entretien décisif ( une scène ambigue et importante pour l'intrigue)
et trouvez une problématique possible

Où j'en suis dans mon devoir

je ne sais pas quoi mettre comme problématique possible ni quoi mettre dans les deux parties ........



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