Commentaire, Les Misérable : la première esquisse de deux figures louches.

Publié le 19 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 26 mai 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Qu'était-ce que les Thénardier?

Disons-en un mot dès à présent. Nous compléterons le croquis plus tard.

Ces êtres appartenaient à cette classe bâtarde composée de gens grossiers parvenus et de gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque tous les vices de la première, sans avoir le généreux élan de l'ouvrier ni l'ordre honnête du bourgeois.

C'étaient de ces natures naines qui, si quelque feu sombre les chauffe par hasard, deviennent facilement monstrueuses. Il y avait dans la femme le fond d'une brute et dans l'homme l'étoffe d'un gueux. Tous deux étaient au plus haut degré susceptibles de l'espèce de hideux progrès qui se fait dans le sens du mal. Il existe des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu'elles n'y avancent, employant l'expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s'empreignant de plus en plus d'une noirceur croissante. Cet homme et cette femme étaient de ces âmes-là.

Le Thénardier particulièrement était gênant pour le physionomiste. On n'a qu'à regarder certains hommes pour s'en défier, on les sent ténébreux à leurs deux extrémités. Ils sont inquiets derrière eux et menaçants devant eux. Il y a en eux de l'inconnu. On ne peut pas plus répondre de ce qu'ils ont fait que de ce qu'ils feront. L'ombre qu'ils ont dans le regard les dénonce. Rien qu'en les entendant dire un mot ou qu'en les voyant faire un geste on entrevoit de sombres secrets dans leur passé et de sombres mystères dans leur avenir.

Ce Thénardier, s'il fallait l'en croire, avait été soldat; sergent, disait-il; il avait fait probablement la campagne de 1815, et s'était même comporté assez bravement, à ce qu'il paraît. Nous verrons plus tard ce qu'il en était. L'enseigne de son cabaret était une allusion à l'un de ses faits d'armes. Il l'avait peinte lui-même, car il savait faire un peu de tout; mal.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà fais mon intro.
Mes partie sont :
I/ Une esquisse inquiétante
1. Des personnes ?
2. Une image insaisissable

II/ Des portraits féroces
1. Une image obscure
2. Des êtres ambigües

J'ai pas de problème pour ma deuxième partie mais ma première me pose problème, je bloque, pas d'inspiration.

Merci de m'aider.



1 commentaire pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 22 mai 2010
Des personnes ?
oui ce sont des personnes même si Victor Hugo parle de classe batarde et de gens déchus. Il parle d'homme et de femme. L'homme a été à un moment de sa vie un soldat.

une image insaisissable : cette impression naît du fait que l'on ne peut pas mettre d'étiquette sur ces êtres humains "ntre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure". Cette impression est renforcée par l'expression "Il existe des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres,". A une époque où l'on se vantait de pouvoir déterminer le caractère d'une homme grâce à sa physionomie Hugo écrit "Le Thénardier particulièrement était gênant pour le physionomiste" montrant qu'il n'est pas possible de le catégoriser? "On ne peut pas plus répondre de ce qu'ils ont fait que de ce qu'ils feront." montre également que ce personnage est insaisissable. Même les faits d'armes de l'aubergiste sont sujets à caution puisque l'écrivain nuance en disant "s'il fallait l'en croire".

Bien sûr il faut étayer un peu plus

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