Commentaire littéraire, juste pour relire

Publié le 4 nov. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 6 nov. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

Bonjour, enfin re-bonjour, est-ce que vous pourriez juste relire mon commentaire et me dire s'il y a des choses qui ne vont pas, merci d'avance pour l'aide que vous m'apporterez !!!

Où j'en suis dans mon devoir

''Que sais-je ?'' a dit un jour Montaigne, écrivain du XVIème siècle. C'est d'ailleurs cet auteur français qui a écrit les Essais entre 1580 et 1595. Dans le chapitre 12 du livre 2 Parité de l'homme et de l'animal, Montaigne nous révèle son point de vue sur cette parité, que de nombreux auteurs de l'époque discutent. Mais en quoi ce texte a-t-il une dimension humaniste? Nous allons tout d'abord voir que ce texte offre une réflexion sur l'Homme, puis les connaissances personnels de cet auteur.

Dans ce texte, Montaigne nous offre tout au long de celui-ci une réflexion sur l'Homme, qui passe tout d'abord par la supériorité de celui-ci, puis par une critique de l'humain, enfin l'auteur nous fait part de l'incapacité des hommes a communiquer avec les animaux.
En effet, dans son texte, Montaigne décrit par une progression thématique constante, l'imagination humaine «qu'il s'égale à Dieu, qu'il s'attribue les conditions divines, qu'il se trie soi-même et sépare de la presse des autres créatures, taille les parts aux animaux ses confrères et compagnons, et leur distribue telle portion de facultés et de forces que bon lui semble.» Par cette phrase, l'auteur veut montrer que l'homme est au dessus de toute sorte de créature, que c'est lui-même qui attribue les portions de faculté et de force à ces autres créatures.
Mais au début du texte, de nombreuses critiques envers les hommes sont formulées. «La plus calamiteuse et frêle de toutes les créatures, c'est l'homme», cette hyperbole présente, d'après Montaigne, la pire des créatures existante sur terre, cette idée est ensuite accentué par la gradation «attachée et clouée à la pire, plus morte et croupie partie de l'univers, au dernier étage du logis et le plus éloigné de la voûte céleste». Mais cette critique est également mise en évidence par la longueur de la proposition, en effet, c'est l'une des plus longues phrases du texte.
Enfin, Montaigne fait également part d'un problème de communication entre les hommes et les animaux, «C'est à deviner, à qui est la faute de ne nous entendre point : car nous ne les entendons non plus qu'elles nous». Ce chiasme montre que même si nous ne pouvons comprendre ce que les animaux disent, eux non-plus, ne peux comprendre ce que nous disons. Or, il dit aussi «entre elles il y a une pleine et entière communication et qu'elles s'entr'entendent, non seulement celles de même espèce, mais aussi d'espèces diverses» L'antithèse même/diverses, montre que, contrairement à l'homme, les animaux d'espèces différentes sont capable de communiquer, alors que l'humain, s'ils ne parlent pas la même langue, il lui en est difficile.
Montaigne offre donc, dans ce texte, une réflexion sur l'homme passant par une critique du comportement humain vis-à-vis des autres créatures mais aussi sur l'incapacité de l'homme à communiquer avec les animaux mais également avec ses semblables.

Mais cet humaniste du 16ème siècle a des connaissances qu'il présente dans son texte. En effet, il intervient énormément durant tout le texte. Il mentionne même des auteurs antiques, et pose de nombreuses questions rhétoriques.
Montaigne, dans son écrit, interviens à de nombreuses reprises, «Quand je me joue à ma chatte, qui sait si elle passe son temps de moi plus que je ne fais d'elle», dans ce chiasme, l'écrivain utilise le pronom 'je' ce qui donne l'impression que l'auteur s'adresse directement au lecteur. Mais il met aussi le lecteur dans l'action, en effet, «nous ne les entendons non plus qu'elles nous. Par cette même raison, elles nous peuvent estimer bêtes, comme nous les en estimons» l'utilisation du pronom 'nous' dans ce nouveau chiasme donne l'idée d'une intrusion du lecteur dans le récit.
Mais il introduit également la sagesse des anciens «comme Apollonius Thyaneus, Mélampus, Tirésias, Thalès et autres», cette comparaison atteste du fait que Montaigne connait beaucoup de nom de l'époque, il a étudié et décide de partager son savoir à travers ses écrit comme celui-ci. «Platon, en sa peinture de l'âge doré sous Saturne», là encore, il introduit un philosophe antique Platon, qu'il désigne ensuite par «Ce grand auteur», montrant alors son admiration.
Enfin, il montre également son savoir en rajoutant des questions rhétoriques, des questions auxquelles il connait déjà les réponses, mais pour lesquelles, il souhaite que le lecteur réfléchisse. «Comment connaît-il, par l'effort de son intelligence, les branles internes et secrets des animaux ? par quelle comparaison d'eux à nous conclut-il la bêtise qu'il leur attribue ?»
Pour conclure, Montaigne utilise son texte afin de formuler au lecteur une réflexion sur l'homme, l'auteur donne au lecteur à réfléchir, sur son comportement, sa supériorité mais également la communication. Mais ceci ne l'empêche pas d'introduire son savoir, toujours pour but de faire réfléchir le lecteur. Or ce sont les caractéristiques même de l'humanisme. Nous pouvons donc dire que ce texte a une dimension humaniste du fait qu'il apporte une réflexion sur l'homme et du savoir.




4 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 4 nov. 2017

Évite les phrases trop longues, comme " «La plus calamiteuse et frêle de toutes les créatures, c'est l'homme», cette hyperbole présente, d'après Montaigne, la pire des créatures existante sur terre, cette idée est ensuite accentué par la gradation «attachée et clouée à la pire, plus morte et croupie partie de l'univers, au dernier étage du logis et le plus éloigné de la voûte céleste»."

Essaie de remplacer "Montaigne" par "l'écrivain" par endroit pour alléger quelques peu la lecture.

Enfin dans la mise en page, ajoute des séparations entre les paragraphes et des alinéas.

En tout cas pas de fautes d'orthographe ;)

En espérant t'avoir aidé

willffy
willffy
Posté le 4 nov. 2017

'Que sais-je ?'' a dit un jour Montaigne, écrivain du XVIème siècle qui a écrit les Essais entre 1580 et 1595. Dans le chapitre 12 du livre 2 Parité de l'homme et de l'animal, Montaigne nous révèle son point de vue sur cette parité, que de nombreux auteurs de l'époque discutent. Mais en quoi ce texte a-t-il une dimension humaniste? Nous allons tout d'abord voir que ce texte offre une réflexion sur l'Homme, puis les connaissances personnelles de cet auteur.

Dans ce texte, Montaigne nous offre tout au long de celui-ci une réflexion sur l'Homme, qui passe tout d'abord par sa supériorité , puis par une critique de l'humain, enfin l'auteur nous fait part de l'incapacité des hommes à communiquer avec les animaux.
En effet, dans son texte, Montaigne décrit par une progression thématique constante, l'imagination humaine «qu'il s'égale à Dieu, qu'il s'attribue les conditions divines, qu'il se trie soi-même et sépare de la presse   des autres créatures, taille les parts aux animaux ses confrères et compagnons, et leur distribue telle portion de facultés et de forces que bon lui semble.» Par cette phrase, l'auteur veut montrer que l'homme est au dessus de toute sorte de créatures, que c'est lui-même qui attribue les portions de faculté et de force à ces autres créatures.

willffy
willffy
Posté le 4 nov. 2017

Mais au début du texte, de nombreuses critiques envers les hommes sont formulées. «La plus calamiteuse et frêle de toutes les créatures, c'est l'homme», cette hyperbole présente, d'après Montaigne, la pire des créatures existantes sur terre, cette idée est ensuite accentuée par la gradation «attachée et clouée à la pire, plus morte et croupie partie de l'univers, au dernier étage du logis et le plus éloigné de la voûte céleste». Mais cette critique est également mise en évidence par la longueur de la proposition, en effet, c'est l'une des plus longues phrases du texte.
Enfin, Montaigne fait également part d'un problème de communication entre les hommes et les animaux, «C'est à deviner, à qui est la faute de ne nous entendre point : car nous ne les entendons non plus qu'elles nous». Ce chiasme montre que même si nous ne pouvons comprendre ce que les animaux disent, eux non-plus, ne peuvent  comprendre ce que nous disons. Or, il dit aussi «entre elles il y a une pleine et entière communication et qu'elles s'entr'entendent, non seulement celles de même espèce, mais aussi d'espèces diverses» L'antithèse même/diverses, montre que, contrairement à l'homme, les animaux d'espèces différentes sont capables de communiquer, alors que l'humain, s'ils ne parlent pas la même langue, il lui en est difficile.
Montaigne offre donc, dans ce texte, une réflexion sur l'homme passant par une critique du comportement humain vis-à-vis des autres créatures mais aussi sur l'incapacité de l'homme à communiquer avec les animaux mais également avec ses semblables.

Mais cet humaniste du 16ème siècle a des connaissances qu'il présente dans son texte. En effet, il intervient énormément durant tout le texte. Il mentionne même des auteurs antiques, et pose de nombreuses questions rhétoriques.

willffy
willffy
Posté le 4 nov. 2017

Montaigne, dans son écrit, intervient à de nombreuses reprises, «Quand je me joue à ma chatte, qui sait si elle passe son temps de moi plus que je ne fais d'elle», dans ce chiasme, l'écrivain utilise le pronom 'je' ce qui donne l'impression que l'auteur s'adresse directement au lecteur. Mais il met aussi le lecteur dans l'action, en effet, «nous ne les entendons non plus qu'elles nous. Par cette même raison, elles nous peuvent estimer bêtes, comme nous les en estimons» l'utilisation du pronom 'nous' dans ce nouveau chiasme donne l'idée d'une intrusion du lecteur dans le récit.
Mais il introduit également la sagesse des anciens «comme Apollonius Thyaneus, Mélampus, Tirésias, Thalès et autres», cette comparaison atteste du fait que Montaigne connait beaucoup de nom de l'époque, il a étudié et décide de partager son savoir à travers ses écrit comme celui-ci. «Platon, en sa peinture de l'âge doré sous Saturne», là encore, il introduit un philosophe antique Platon, qu'il désigne ensuite par «Ce grand auteur», montrant alors son admiration.
Enfin, il montre également son savoir en rajoutant des questions rhétoriques, des questions auxquelles il connait déjà les réponses, mais pour lesquelles, il souhaite que le lecteur réfléchisse. «Comment connaît-il, par l'effort de son intelligence, les branles internes et secrets des animaux ? par quelle comparaison d'eux à nous conclut-il la bêtise qu'il leur attribue ?»
Pour conclure, Montaigne utilise son texte afin de formuler au lecteur une réflexion sur l'homme, l'auteur donne au lecteur à réfléchir, sur son comportement, sa supériorité mais également la communication. Mais ceci ne l'empêche pas d'introduire son savoir, toujours pour but de faire réfléchir le lecteur. Or ce sont les caractéristiques même de l'humanisme. Nous pouvons donc dire que ce texte a une dimension humaniste du fait qu'il apporte une réflexion sur l'homme et sur le savoir.


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