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Sujet du devoir
Bonjour ,Jai vraiment besoin aide jai un commentaire de français a faire je narrive pas à trouver un plan pouvez vous maider a construite un plan avec des sous parties pour que je puisse construire une problématique. Voici le texte :
Un automne brumeux, puis un hiver froid, succédèrent à un humide été. J’eus besoin de mes connaissances en médecine, et d’abord pour me soigner moi même Cette vie aux frontières me ramenait peu à peu au niveau du Sarmate : la barbe courte du philosophe grec devenait celle du chef barbare. Je revis tout ce qu’on avait déjà vu, jusqu’à l’écœurement, durant les campagnes daces. Nos ennemis brûlaient vivants leurs prisonniers ; nous commençâmes à égorger les nôtres, faute de moyens de transport pour les expédier sur les marchés d’esclaves de Rome ou de l’Asie. Les pieux de nos palissades se hérissaient de têtes coupées. L’ennemi torturait ses otages ; plusieurs de mes amis périrent de la sorte.
L’un d’eux se traîna jusqu’au camp sur des jambes sanglantes ; il était si défiguré que je n’ai jamais pu, par la suite, me rappeler son visage intact. L’hiver préleva ses victimes : groupes équestres pris dans la glace ou emportés par les crues du fleuve, malades déchirés par la toux geignant faiblement sous les tentes, moignons gelés des blessés. D’admirables bonnes volontés se groupèrent autour de moi ; la petite troupe étroitement intégrée à laquelle je commandais avait la plus haute forme de vertu, la seule que je supporte encore : la ferme détermination d’être utile. Un transfuge sarmate dont j’avais fait mon interprète risqua sa vie pour retourner fomenter dans sa tribu des révoltes ou des trahisons ; je réussis à traiter avec cette peuplade ; ses hommes combattirent désormais à nos avant-postes, protégeant les nôtres. Quelques coups d’audace, imprudents par eux-mêmes, mais savamment ménagés, prouvèrent à l’ennemi l’absurdité de s’attaquer à Rome. Un des chefs sarmates suivit l’exemple de Décébale : on le trouva mort dans sa tente de feutre, près de ses femmes étranglées et d’un horrible paquet qui contenait leurs enfants. Ce jour- là, mon dégoût pour le gaspillage inutile s’étendit aux pertes barbares ; je regrettai ces morts que Rome aurait pu assimiler et employer un jour comme alliés contre des hordes plus sauvages encore. Nos assaillants débandés disparurent comme ils étaient venus, dans cette obscure région d’où surgiront sans doute bien d’autres orages. La guerre n’était pas finie. J’eus à la reprendre et à la terminer quelques mois après mon avènement. L’ordre, du moins, régnait momentanément à cette frontière. Je rentrai à Rome couvert d’honneurs. Mais j’avais vieilli.
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