devoir de Francais sur les Anti-héro de 2 extraits

Publié le 3 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 10 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

En quoi les personnages principaux de ses 3 extrait sont -il de Anti-héros ?
extrait Voyage au bout de la nuit de Céline :
Le maréchal des logis vient d'être tué, mon colonel, qu'il dit tout d'un trait.
- Et alors ?
- Il a été tué en allant chercher le fourgon à pain sur la route des Etrapes, mon colonel !
- Et alors ?
- Il a été éclaté par un obus !
- Et alors, nom de Dieu !
- Et voilà ! Mon colonel...
- C'est tout ?
- Oui, c'est tout, mon colonel.
- Et le pain ? demanda le colonel.
Ce fut la fin de ce dialogue parce que je me souviens bien qu'il a eu le temps de dire tout juste : « Et le pain ? » Et puis ce fut tout. Après ça, rien que du feu et puis du bruit avec. Mais alors un de ces bruits comme on ne croirait jamais qu'il en existe. On en a eu tellement plein les yeux, les oreilles, le nez, la bouche, tout de suite, du bruit, que je croyais bien que c'était fini que j'étais devenu du feu et du bruit moi-même.
Et puis non, le feu est parti, le bruit est resté longtemps dans ma tête, et puis les bras et les jambes qui tremblaient comme si quelqu'un vous les secouait par-derrière. Ils avaient l'air de me quitter, et puis ils me sont restés quand même mes membres. Dans la fumée qui piqua les yeux encore pendant longtemps, l'odeur pointue de la poudre et du soufre nous restait comme pour tuer les punaises et les puces de la terre entière.

extrait La condition Humaine de A. Malraux :
Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même — de la chair d’homme. La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d’électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre dont l’un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en accentuer le volume et la vie. Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés !
La vague de vacarme retomba : quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes…). Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline et du rectangle de lumière, immobiles dans cette nuit où le temps n’existait plus.
Il se répétait que cet homme devait mourir.
Bêtement : car il savait qu’il le tuerait. Pris ou non, exécuté ou non, peu importait. Rien n’existait que ce pied, cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît, — car, s’il se défendait, il appellerait.
Les paupières battantes, Tchen découvrait en lui, jusqu’à la nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un sacrificateur. Et pas seulement aux dieux qu’il avait choisis : sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de quoi cette nuit écrasée d’angoisse n’était que clarté. « Assassiner n’est pas seulement tuer… » Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard. Il les enfonçait le plus possible, comme si la nuit n’eût pas suffi à cacher ses gestes. Le rasoir était plus sûr, mais Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais s’en servir ; le poignard lui répugnait moins. Il lâcha le rasoir dont le dos pénétrait dans ses doigts crispés ; le poignard était nu dans sa poche, sans gaine. Il le fit passer dans sa main droite, la gauche retombant sur la laine de son chandail et y restant collée. Il éleva légèrement le bras droit, stupéfait du silence qui continuait à l’entourer, comme si son geste eût dû déclencher quelque chute. Mais non, il ne se passait rien : c’était toujours à lui d’agir.

Où j'en suis dans mon devoir

Dans l'extrait de Céline Voyage au bout de la nuit , le personnage est un anti-héro car il ne peut pas agir ,il voit tous ce qui se passe autour de lui ,sans qu'il ne réagit ,c'est un lâche ,il est spectateur du désastre de la guerre mais il ne fair rien , il est immobile.
Le narrateur est en retrait ,c'est le témoin de la scène ,il ne comprend pas ce qui se passe autour de lui .Il nous décrit juste ce qu'il ressent , voit ou entend . Il y a de moment ou le narrateur ne peut pas se contrôlé ,il est comme un pantin désarticulé .



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