E.E : Monologue intérieur

Publié le 14 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 16 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonsoir les gens,
Je sollicite votre aide pour une production écrite .
Je vous présente mon travail :
Alors l'objectif est d'écrire un monologue intérieur !
aprés une dispute ( les sentiments etc ... )
Sinon vous faite des sujet de chez vous

Merci Infiniment !

Où j'en suis dans mon devoir

Il est pas encore fait et j'ai un DS pour demain et il sera compté ... Donc je vous demande de m'aider !
Merci !



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 avr. 2010
Salut,

Tu peux prendre exemple sur l'incipit de Nathalie Sarraute dans son autobiographie Enfance qui est un monologue intérieur à deux voix. Bien sûre tu ne parlera pas d'entreprendre ton autobiographie, mais de ta dispute.

2ème voix — "Alors, tu vas vraiment faire ça ? « Évoquer tes souvenirs d’enfance »... Comme ces mots te gênent, tu ne les aimes pas. Mais reconnais que ce sont les seuls mots qui conviennent. Tu veux « évoquer tes souvenirs »... il n’y a pas à tortiller, c’est bien ça.

1ère voix— Oui, je n’y peux rien, ça me tente, je ne sais pas pourquoi...

— C’est peut-être... est-ce que ce ne serait pas... on ne s’en rend parfois pas compte... c’est peut-être que tes forces déclinent...

— Non, je ne crois pas... du moins je ne le sens pas...

— Et pourtant ce que tu veux faire... « évoquer tes souvenirs »... est-ce que ce ne serait pas...

— Oh, je t’en prie...

— Si, il faut se le demander : est-ce que ce ne serait pas prendre ta retraite ? te ranger ? quitter ton élément, où jusqu’ici, tant bien que mal...

— Oui, comme tu dis, tant bien que mal.

— Peut-être, mais c’est le seul où tu aies jamais pu vivre... celui...

— Oh, à quoi bon ? je le connais.

— Est-ce vrai ? Tu n’as vraiment pas oublié comment c’était là-bas ? comme là-bas tout fluctue, se transforme, s’échappe... tu avances à tâtons, toujours cherchant, te tendant... vers quoi ? qu’est-ce que c’est ? ça ne ressemble à rien... personne n’en parle... ça se dérobe, tu l’agrippes comme tu peux, tu le pousses... où ? n’importe où, pourvu que ça trouve un milieu propice où ça se développe, où ça parvienne peut-être à vivre... Tiens, rien que d’y penser...

— Oui, ça te rend grandiloquent. Je dirai même outrecuidant. Je me demande si ce n’est pas toujours cette même crainte... Souviens-toi comme elle revient chaque fois que quelque chose d’encore informe se propose... Ce qui nous est resté des anciennes tentatives nous paraît toujours avoir l’avantage sur ce qui tremblote quelque part dans les limbes...

— Mais justement, ce que je crains, cette fois, c’est que ça ne tremble pas... pas assez... que ce soit fixé une fois pour toutes, du « tout cuit », donné d’avance...

— Rassure-toi pour ce qui est d’être donné... c’est encore tout vacillant, aucun mot écrit, aucune parole ne l’ont encore touché, il me semble que ça palpite faiblement... hors des mots... comme toujours... des petits bouts de quelque chose d’encore vivant... je voudrais, avant qu’ils disparaissent... laisse-moi...

— Bon. Je me tais... d’ailleurs nous savons bien que lorsque quelque chose se met à te hanter...

— Oui, et cette fois, on ne le croirait pas, mais c’est de toi que me vient l’impulsion, depuis un moment déjà tu me pousses...

— Moi ?

— Oui, toi par tes objurgations, tes mises en garde... tu le fais surgir... tu m’y plonges..."

Bon courage!

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