Fantasio de Musset, commentaire

Publié le 15 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, je suis en L au CNED, et je rame pas mal en français pour le devoir n°3, voici le texte:

Musset, extrait de Fantasio (1833)

Fantasio est une comédie écrite en 1833 par Alfred de Musset. La princesse Elsbeth doit épouser le Prince, qui passe pour un sot. Ce dernier décide d’échanger son costume avec son aide de camp, Marinoni. De gaffes en maladresses, le changement de costume crée bien des quiproquos. Fantasio, héros de la pièce, viendra dévoiler à la princesse Elsbeth les agissements ridicules du Prince.

Acte II, scène 3
Une allée du jardin.

LE PRINCE. Tu n’es qu’un sot, colonel.

MARINONI. Votre Altesse se trompe sur mon compte de la manière la plus pénible.

LE PRINCE. Tu es un maître butor. Ne pouvais-tu pas empêcher cela ? Je te confie le plus grand projet qui se soit enfanté depuis une suite d’années incalculable, et toi, mon meilleur ami, mon plus fidèle serviteur, tu entasses bêtises sur bêtises. Non, non, tu as beau dire ; cela n’est point pardonnable.

MARINONI. Comment pouvais-je empêcher Votre Altesse de s’attirer les désagréments qui sont la suite nécessaire du rôle supposé qu’elle joue ? Vous m’ordonnez de prendre votre nom et de me comporter en véritable prince de Mantoue. Puis-je empêcher le roi de Bavière de faire un affront à mon aide de camp ? Vous aviez tort de vous mêler de nos affaires.

LE PRINCE. Je voudrais bien qu’un maraud comme toi se mêlât de me donner des ordres.

MARINONI. Considérez, Altesse, qu’il faut cependant que je sois le prince ou que je sois l’aide de camp. C’est par votre ordre que j’agis.

LE PRINCE. Me dire que je suis un impertinent en présence de toute la cour, parce que j’ai voulu baiser la main de la princesse ! Je suis prêt à lui déclarer la guerre, et à retourner dans mes États pour me mettre à la tête de mes armées.

MARINONI. Songez donc, Altesse, que ce mauvais compliment s’adressait à l’aide de camp et non au prince. Prétendez-vous qu’on vous respecte sous ce déguisement ?

LE PRINCE. Il suffit. Rends-moi mon habit.

MARINONI, ôtant l’habit. Si mon souverain l’exige, je suis prêt à mourir pour lui.

LE PRINCE. En vérité, je ne sais que résoudre. D’un côté, je suis furieux de ce qui m’arrive ; et, d’un autre, je suis désolé de renoncer à mon projet. La princesse ne paraît pas répondre indifféremment aux mots à double entente dont je ne cesse de la poursuivre. Déjà je suis parvenu deux ou trois fois à lui dire à l’oreille des choses incroyables. Viens, réfléchissons à tout cela.

MARINONI, tenant l’habit. Que ferai-je, Altesse ?

LE PRINCE. Remets-le, remets-le, et rentrons au palais.

Ils sortent.

Où j'en suis dans mon devoir

Alors il faut que je fasses un commentaire sur ce texte, je n'ai pas vraiment d'idées de plan:

I. Une comédie

II. Relations maitre/vâlet

Enfin c'est pitoyable quoi...

Merci d'avance de votre aide!



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Ok merci Cyberpro, je te ferais part de ma problématique.
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Mais je n'ai pas d'idées de problématique, il faudrait que je parle des relations maitre/valets!!
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
J'en ai rapidement trouvée une:

Comment la pièce de Musset propose une relation maitre/valet?

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