Devoir maison Francais

Publié le 16 sept. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 19 sept. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjours a tous, 

Je suis actuellement en classe de 1ereL et je galère depuis un moment sur un devoir de français.                                                                                                                               Ma prof ma demander de répondre de façon développé (1 introduction , minimum 2 grandes parties et une conclusion) à la question suivante :

Quel(s) rôle(s) Louise Labé assigne-t-elle a la poésie ?

Pour nous guidé elle nous a demandé de lire 3 sonnets de sa composition qui sont :

  • "O beaux yeux bruns..." (sonnet II);
  • "Luth, compagnon..." (sonnet XII);
  • "Ne reprenez, Dames..." (sonnet XXIV).

Où j'en suis dans mon devoir

Pour être honnête j'ai fait l'analyse complète des 3 textes parce que je n'arrive réellement pas a traiter la question.




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 sept. 2016

Qu'est-ce qui bloque exactement ? L'intro, le plan ou la conclusion ?

Si c'est l'intro, quand j'étais également en première L, on m'a suggéré l'idée de l'avion et ça aide vraiment. Je m'explique : quand tu es en avion, tu vois d'abord les choses en gros, de loin (époque, auteur) puis plus tu descend pour atterrir plus les choses se précisent (mouvement,  texte, problématique et plan).

 

Axes de développement:

Tu dois parler des rôles de la poésie selon Louise Labé:

  • Dans le premier texte, elle semble se servir du sonnet comme d'une élégie ( exprimer une plainte amoureuse de façon lyrique)
  • Le second semble reposer sur une certaine ambiguïté
  • Et le dernier évoque encore l'amour avec une certaine prière de compassion

Il faut donc vraiment que tu te serves des analyses des trois textes que tu as faites pour trouver les rôles que tenaient les textes à chaque fois (=les points communs aux trois textes). Tu as déjà toutes les infos grâce à ton analyse préliminaire, il te suffit de les mettre en contexte avec ta question maintenant.

Anonyme
Posté le 17 sept. 2016

Ah wuai ! C'est vrai que la technique de l'avion je ne l'a connaissaient pas mais elle a l'air superbe ! sa va m'aider a développer un peu plus mon intro. En fait je but surtout sur le développement des sous parties. Regarde je te met l'analyse du 1er texte que j'ai fait :

- METAPHORE FILEE : "O noires nuits vainement attendues, O jnours luisants vainement retournée ! " (vers 3/4) ET " ô milles morts en milles rets tendues" (vers 7), "désirs obstinés" (vers5)
-ANIMALISATION de la femme qui est désignée comme "Femelle" (vers 9)
-METONIMIE : "o larmes épandues" (Vers 2), "yeux bruns" (vers1) , "chauds soupirs" (vers2) , "ô front, cheveux bras mains et doigts"(vers9).
-L'ANAPHORE de "Ô"
CHAMPS LEXICAUX:
-FEU : "chaud" (vers 2) "flambeaux "(vers11), "ardre"(vers11), "feux"(vers 12), "étincelle"(vers14).
-CORPS : "yeux" (vers1), "front, cheveux bras mains et doigts" (vers 9)
-TRISTESSE: "larme" (vers2), "tristes" (vers5), "peines" (vers6)
Les champs lexicaux du corps et du feu ce sont des lieux communs de la passion, mais la métaphore "désirs obstinés" (vers5) est également liée à la passion que porte je à l'homme.
La beauté de l'homme est associée au feu : "Tant de flambeaux" (vers11)
L'implication du locuteur se fait remarquer par :
-les indices de la premieres personne qui sont :"moi" (vers8); "me" (vers 12); "mon" (vers13);
-le lexique affectif mélioratif : "beaux"(vers1), "chauds"(vers2).
L'implication de l'interlocuteur est notable de par :
- l'apostrophe de l'homme aimé. qui est désigné par une métonymie : "yeux bruns", "chauds soupirs", "ô front, cheveux bras mains et doigts".
- l'emploi de la 2eme personne avec le pronom personnel "toi"(vers12 et 14).
- Ainsi que les differents vers exclamatifs (Vers 4, 8, 9, 10,11)
Le lecteur peut grace a cela s'identifier à l'homme aimé et/ou a la femme qui aime. En effet, aucun nom ou prénom n'est donné, ce qui renvoie à l'universalité du poème.
Il semblerait que le dernier vers de ce sonnet "N'en ai sur toi volé quelque étincelle." repondrait a la 5eme exclamation de ce poème qui est "Tant de flambeaux pour ardre une femelle!
C'est la beauté de l'homme qui déclenche l'amour. Il faut noter l'importance du regard dans le poème, car dès le premier vers c'est le regard de l'homme qui est mis en valeur " O beaux yeux bruns".
L'amour n'est pas réciproque car le temps passé à aimer est inutile, puisque l'homme n'aime pas en retour : "temps perdu".
Malgré cela le je attend toujours en vain que l'homme l'aime : "Nuits (...)jours"(vers 3/4) "quelque étincelle" (vers 14)

Voila et c'est a peu près pareil pour les 3 textes.

Anonyme
Posté le 17 sept. 2016

Je suis contente d'avoir pu t'aider avec la technique de l'avion haha !

Fais attention à plusieurs points cependant:

- déjà métonymie s'écrit comme ça <-

- Et il faut que tu justifie, en commentaire, tes figures de style. C'est très très bien d'en avoir trouvé autant mais c'est tout aussi important d'expliquer ce qu'elles t'apportent ! Tu vois ?

Alors du coup, tu tiens un thème récurant dans les textes de Louise Labé.

Maintenant, il ne faut pas oublier ta question :

Quel(s) rôle(s) Louise Labé assigne-t-elle a la poésie ?

Soit tu trouvez un deuxième "point commun" qu'elle assigne donc à sa poésie et du coup tu peux faire une grande partie par "rôle" (tu comprends ?) ou bien tu n'en trouvez pas d'autre et alors tu cherches une nuance. 

Je vais reprendre ce que tu m'as dis:

En effet, aucun nom ou prénom n'est donné, ce qui renvoie à l'universalité du poème (là tu sembles avoir une idée, est-ce bien confirmé à chaque fois ?).
Il semblerait que le dernier vers de ce sonnet "N'en ai sur toi volé quelque étincelle." répondrait (est-ce que cette idée de répondre à quelque chose/quelqu'un par la poésie est reprise dans les autres poèmes ?) à la 5ème exclamation de ce poème qui est "Tant de flambeaux pour ardre une femelle!
C'est la beauté de l'homme qui déclenche l'amour ( quel rôle pourrait donc avoir sa poésie concernant ce déclenchement de l'amour visuel ?). Il faut noter l'importance du regard dans le poème, car dès le premier vers c'est le regard de l'homme qui est mis en valeur " O beaux yeux bruns".
L'amour n'est pas réciproque car le temps passé à aimer est inutile, puisque l'homme n'aime pas en retour : "temps perdu" ( est-ce qu'elle ne tenterait pas, par sa poésie, de faire prendre conscience de ceci aux lecteurs ?).
Malgré cela le je attend toujours en vain ( n'est-ce pas une "nuance"  ?) que l'homme l'aime : "Nuits (...)jours"(vers 3/4) "quelque étincelle" (vers 14)

Ceci te donne-t-il des idées ?

Je vais essayer de te confectionner une petite méthode pour t'aider à faire des sous-partie. Ça ne marchera peut-être pas à tous les coups, mais ça peut aider:

Généralement, quand tu regroupes tous tes arguments, tu peux les trier ensemble.

Prend 2 fluos de couleur différente.

Tout ce qui semble "aller ensemble", parler de la même chose, tu le fluotte de la même couleur.

Admettons (un exemple tout simple):

Hector aime les gâteaux au chocolats parce qu'ils lui rappellent sa mère. Elle adorait lui en faire pour le goutter. Parfois il en mangeait tellement que son ventre grossissait, grossissait au point qu'il ne pouvait plus marcher. Il en avait partout autours de la bouche à chaque fois et cela faisait rire sa maman aux éclats.

Je te donne deux idées:

Déjà les gâteaux lui font se souvenir.

Et quand il en mange, son physique en ravagé

Tu comprends donc que même si tous ne traitent pas précisément de la même caractéristique, il y a DEUX GRANDES IDÉES QUI RESSORTENT.

C'est donc ton I) et ton II)

-----

Maintenant les sous-parties.

Tu dois voir dans chaque grande partie, les éléments qui semblent traiter d'une caractéristique particulière:

Par exemple, ici, dans le souvenir de sa maman on a:

ils lui rappellent sa mère.

Elle adorait lui en faire pour le goutter.

cela faisait rire sa maman aux éclats.

I) Les gâteaux lui font se souvenir. (c'est la grande idée)

A) Sa maman cuisinait : Elle adorait lui en faire pour le goutter.

B) Elle était rieuse : cela faisait rire sa maman aux éclats.

C) Donc : ils lui font se souvenir sa maman

 

Me comprends-tu ?

 

Essaie de toujours procéder par étape en triant tes informations, essaie les couleurs ou bien les tableaux. Vois ce qui t'aide le plus ;)

 

Anonyme
Posté le 18 sept. 2016

Tu m'a ENORMEMENT aider du coup regarde ce que j'ai fait y me manque tout le grand 2 et la conclusion mais bon regarde MERCI BEAUCOUP ! 

INTRODUCTION:
Louise Labé aussi surnomée « La Belle Cordière » est née à Lyon en 1524, elle est décédée en 1566 à Parcieux-en-Dombes, dans le l'Ain en Auvergne-Rhône-Alpes. Issue d'une famille riche, elle recu une éducation complète. On lui à enseignée l'italien, le latin la musique et elle fut même instruite au maniement des armes. Le fait de savoir lire l'italien, lui permit de s'inspirer du célèbre auteur Pétraque à qui on doit le recueil de 317 sonnets Canzoniese écrit en 1370. Qui lui valu par la suite l'invention de son propore courrant littéraire; Le Pétrarquisme.
L'œuvre de Louise Labé, intégralement publiée en 1555, est essentiellement composée de sonnets amoureux. Ces poèmes, se distinguent des œuvres contemporaines par la sincérité des sentiments exprimés, ainsi que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.Le sonnet est depuis toujours considéré comme la forme par excellence pour évoquer une situation amoureuse : il se compose de deux quatrains et de deux tercets. Ainsi on retrouve donc dans les sonnets de Louise Labé l'évocation des tourments de la passion, en l'occurence de l'amour meurtri.
Quel rôle la poètesse assigne-t-elle à la poésie ? D'une part nous essairons de répondre à la problèmatique suivante en développement une première grande partie qui explique L'universalité des sonnets de Louise Labé, puis d'autre part nous verons dans une seconde grande partie en quoi dans les sonnet de Louise Labé la beauté de l'homme déclenche de l'amour.


PLAN :
I- L'universalité des sonnets !
A. Le cadre énonciatif
B. Lexpression de l'Amour par La passion
II La beauté de l'homme déclenche l'amour
A- L'amour, n'est pas réciproque
B- L'expression de la souffrance

I.A
D’origine italienne et signifiant « petite chanson », le sonnet est arrivé en France dans la première moitié du XVIème siècle par grâce à l'influence du très célèbre auteur Pétrarque avec son oeuvre "Canzoniere". Genre poétique très réglementé, les quatorze alexandrins du sonnet doient être répartis en deux quatrains et suivis de deux tercets.
D'une part, nous pouvons remarquer que l’omniprésence l’auteur se traduit par une accumulation du pronom personnel sujet « Je », de la première personne « me », des pronoms possessifs "mon " / "mes". Ce lyrisme rend compte d’une expérience personnelle, surement vécue par la chansonnière. Les témoignages fait par celle-si dans chaqu'une de ses oevres semble d’autant plus sincère que les marques de la présence de l’auteur sont perceptibles à chaque vers du sonnet. Le nom de l'homme aimé ou quoi qu'il en soit de la chose convoitée n'est jamais nommé, ce qui donne au lecteur la possibilité de s'identifier à l'homme ou à la chose désiré. C'est pourquoi l'on peut affirmer que ce poème à une valeur universelle.
D'autre part, l’utilisation constante du présent de narration accroît ce sentiment de proximité avec l’auteur.
Dans le second sonnet de son receuil "O beaux yeux bruns..." par exemple, D'une part l'implication du locuteur se fait remarquer par; Les indices de la premiere personne qui sont : "moi" (vers8); "me" (vers 12); "mon" (vers13); le lexique affectif mélioratif avec les deux adjectifs "beaux"(vers1), "chauds"(vers2).
D'autre Part, l'implication de l'interlocuteur est notable de par :
L'apostrophe de l'homme aimé, avec l'anaphore de "Ö" (vers 1à10).
L'homme est d'abbord désigné par différentes métonymies "yeux bruns"(vers1), "chauds soupirs"(vers2), "ô front, cheveux bras mains et doigts"(vers9).
Il apparait ensuite de manière explicite avec l'emploi du 2eme pronom personnnel "toi" (vers12 et 14).
Ainsi que les differents vers exclamatifs (Vers 4, 8, 9, 10,11)
Le lecteur peut grace à cela s'identifier à l'homme aimé et/ou à la femme qui aime. En effet, aucun nom ou prénom n'est donné, ce qui renvoie à l'universalité du poème.

I.B

Ce qu’on va appeler amour platonique au XVIème siècle repose en un amour uniquement intellectuel. L'amour est donc qui est idéalisé. Il s’oppose ainsi à l’amour naturel, et aux relations physiques. C’est un amour rêvé qui fait de l’être convoité un idéal de la perfection. On constate, dans la poésie de Louise Labé, la présence de cette originale conception de l’amour. L’être aimé est donc présenté comme un modèle de perfection et la chansonnière se retrouve opposée à ses propres contradictions. Ce qui donne sa particularité a la poésie de Labé est qu'on retrouve dans ses textes une certaine tension entre l'amour physique et l'amour mystique, qui lui cause des souffrances et des joies. L'amour n'est pas mentionné explicitement dans ces poèmes mais il transparaît dans les portraits flatteurs des être aimés.
Les figures de style (hyperboles, métaphores, comparaisons, périphrases, antithèses, personnifications) sont fréquemment utilisées afin d’exprimer au mieux les effets du désordre amoureux. Dans son 12eme sonnet par exemple "Luth, compagnon..."; Louise Labé utilise la personification, en effet tout au long du poème le Luth est personnifié. Cet instrument devient un "compagnon" (vers1), donc un ami, qui connait toutes ses souffrances de Je ; "témoin irréprochable" (vers2), "contrôleur véritable"(vers3). C'est un fidèle ami qui a vu tous les pleurs de la poétesse. Et il va même jusqu'à ressentir des sentiment tel que la lamentation; "lamenté" (vers4). Toutefois, le luth semble imiter les hommes : "feignant" (vers8). Deux oxymores sont également introduite dans ce sonnet, elles servent à accentuer la chûte "douce fin"(vers14) et "doux mal"(vers15). Dans son second sonnet "O beaux yeux bruns", la poétesse adopte des métaphores filées "O noires nuits vainement attendues, O jnours luisants vainement retournée ! " (vers 3/4) ainsi que " ô milles morts en milles rets tendues" (vers 7), "désirs obstinés" (vers5). Des métonymies sont incluses "o larmes épandues" (Vers 2), "yeux bruns" (vers1) , "chauds soupirs" (vers2) , "ô front, cheveux bras mains et doigts"(vers9). Dans son 24eme sonnets "Ne reprenez, Dames"; on peut distinguer le champ lexical de la douleurs "ardentes' (vers2); "douleurs" (vers3); "mordantes"(vers3); "peines"(vers6); "violentes" (vers7); "ardeur" (vers9).
En cautionnant le rôle masculin du poète, Louise Labé chante les joies et les tourments de la passion amoureuse. Entre souffrances et plaisirs, espoirs et déceptions, la poétesse clame sans faux-semblants son désir d’aimer et d’être aimée.


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