l'argumentation convainvre persuader et délibérer

Publié le 29 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 6 mai 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

3 textes sont proposés :
texte A : Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables "le loup et l'agneau"
texte B : Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables "La genisse, la chèvre et la brebis, en socièté avec le Lion"
texte C : Jean Anouilh (1910-1987) fable "Le chien pelé"

questions :
1) Par quels procédés l'auteur parvient-il a formuler une morale convaincante dans chacune de ces trois fables?

3) Ecriture d'invention ...


Où j'en suis dans mon devoir

j'ai reussi a faire l'écriture d'invention et la question 2) mais je n'arrive pas à répondre à celle ci ...
Aidez-moi s'il vous plait. Je vous remercie par avance ...



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 29 avr. 2011
"Chez La Fontaine, comme chez ses prédécesseurs, la fable est un récit fictionnel court qui use parfois du merveilleux (d’où l’adjectif « fabuleux »). Le récit, sorte de mini conte, suit souvent le schéma narratif du genre : situation initiale perturbée par un événement déclenchant une mise en route, péripéties formatrices, situation finale dont la mise en perspective avec le début permet de tirer une sagesse.
La fable, au XVIIe siècle, est un genre pédagogique : l’élève doit mémoriser la morale, apprendre la rhétorique en composant à son tour des récits illustratifs accompagnés de leur moralité conséquente."

Voilà ce que dit ton cours. Je remarque que ton corpus n'a que des fables donc, la réponse est dedans. Mais je ne peux pas t'aider plus, si je ne vois pas les textes.

Bon courage.
Anonyme
Posté le 29 avr. 2011
tout d'abord je te remercie de m'avoir répondue.
alors si je comprend bien l'auteur utilise le "conte" pour persuader le lecteur.? et pour les textes les voici :


1) Le Loup et l'Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

2) La genisse, la chèvre et la brebis, en socièté avec le Lion"

La génisse, la chèvre et leur soeur la brebis,
Avec un fier lion, seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage.
Dans les lacs de la chèvre un cerf se trouva pris.
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le lion par ses ongles compta,
Et dit: "Nous sommes quatre à partager la proie".
Puis, en autant de parts le cerf il dépeça;
Prit pour lui la première en qualité de sire:
"Elle doit être à moi, dit-il, et la raison,
C'est que je m'appelle lion :
A cela l'on n'a rien à dire.
La seconde, par droit, me doit échoir encor:
Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort.
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.
Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,
Je l'étranglerai tout d'abord

Un chien pelé, boiteux, que personne n’aimait,
Sauva un jour une petite fille
Qui se noyait.
Il fut fêté par la famille.
Tout un jour, caressé, il vécut en héros.
On lui donna du sucre, on lui donna des os…
La petite exigea que le soir, à l’étage,
Il dormît au pied de son lit.
L’enfant était choyée. On dit : « et s’il salit ? »
Un chien galeux sur un tapis, ce n’est pas sage… »
Mais elle était au bord des larmes,
On accepta le chien ;
En se promettant bien
Qu’on le renverrait, passée cette alarme.
Le chien dormit comme un évêque, et fit un rêve.
Une île peuplée de chats,
Dont il était le pacha.
Il cassait quelques reins, le matin pour l’hygiène,
En se promenant sur la grève ;
Puis, il s’étendait mollement,
Tandis qu’une esclave indigène
Eduquée tout spécialement
(Gratter un dos est une science),
Venait le gratter en silence…
Aux repas : Os en abondance…
Il choisissait nonchalamment.
Mais surtout, despotique et tendre, sur cette île,
Régnait une petite fille
Qui le comblait de sa tendresse…
Il avait de tous temps rêvé d’une maîtresse.
Au réveil, la petite dit : « il a ronflé.
Je ne veux plus du sale chien, il sent la crotte ! »
Le chien fut promptement chassé.
La queue basse, il fit une petite trotte,
Reniflant les odeurs charmantes du pavé.
Vers midi, il revint s’enquérir du menu,
A tout hasard, l’air ingénu.
On venait justement de laver la cuisine :
La bonne l’expulsa d’un coup de pied au cul.
Les ouvriers, qui sortaient de l’usine,
Défilaient devant la maison du directeur.
Ils portaient des pancartes ; ils poussaient des clameurs.
« Plus de salaires de famine ! »
« Assez de travailler pour rien ! »
« Les hommes ne sont pas des chiens !»
Un homme ramassa une pierre et fit mine
De la lancer vers les fenêtres de l’enfant.
Le chien bondit et le mordit cruellement.
Pris pour le chien de la maison
Et, malgré sa dégaine triste,
Pour un affreux capitaliste-
A défaut de la direction,
Les ouvriers, furieux, lui firent
Son affaire à coups de bâton.
Le chien agonisa doucement sans rien dire,
Langue pendante, sans pouvoir bouger les membres,
Jusqu’au soir, en pensant que la petite fille
Avait été vraiment gentille
De l’avoir couché dans sa chambre…
La bonne pour tout cadeau
Lui apporta un peu d’eau.
Il pensa qu’elle était bien bonne, car en somme,
Elle ne lui devait rien.
Les hommes ne sont pas des chiens.
Mais les chiens ne sont pas des hommes.

voila je te remercie encore une fois...


Un chien pelé, boiteux, que personne n’aimait,
Sauva un jour une petite fille
Qui se noyait.
Il fut fêté par la famille.
Tout un jour, caressé, il vécut en héros.
On lui donna du sucre, on lui donna des os…
La petite exigea que le soir, à l’étage,
Il dormît au pied de son lit.
L’enfant était choyée. On dit : « et s’il salit ? »
Un chien galeux sur un tapis, ce n’est pas sage… »
Mais elle était au bord des larmes,
On accepta le chien ;
En se promettant bien
Qu’on le renverrait, passée cette alarme.
Le chien dormit comme un évêque, et fit un rêve.
Une île peuplée de chats,
Dont il était le pacha.
Il cassait quelques reins, le matin pour l’hygiène,
En se promenant sur la grève ;
Puis, il s’étendait mollement,
Tandis qu’une esclave indigène
Eduquée tout spécialement
(Gratter un dos est une science),
Venait le gratter en silence…
Aux repas : Os en abondance…
Il choisissait nonchalamment.
Mais surtout, despotique et tendre, sur cette île,
Régnait une petite fille
Qui le comblait de sa tendresse…
Il avait de tous temps rêvé d’une maîtresse.
Au réveil, la petite dit : « il a ronflé.
Je ne veux plus du sale chien, il sent la crotte ! »
Le chien fut promptement chassé.
La queue basse, il fit une petite trotte,
Reniflant les odeurs charmantes du pavé.
Vers midi, il revint s’enquérir du menu,
A tout hasard, l’air ingénu.
On venait justement de laver la cuisine :
La bonne l’expulsa d’un coup de pied au cul.
Les ouvriers, qui sortaient de l’usine,
Défilaient devant la maison du directeur.
Ils portaient des pancartes ; ils poussaient des clameurs.
« Plus de salaires de famine ! »
« Assez de travailler pour rien ! »
« Les hommes ne sont pas des chiens !»
Un homme ramassa une pierre et fit mine
De la lancer vers les fenêtres de l’enfant.
Le chien bondit et le mordit cruellement.
Pris pour le chien de la maison
Et, malgré sa dégaine triste,
Pour un affreux capitaliste-
A défaut de la direction,
Les ouvriers, furieux, lui firent
Son affaire à coups de bâton.
Le chien agonisa doucement sans rien dire,
Langue pendante, sans pouvoir bouger les membres,
Jusqu’au soir, en pensant que la petite fille
Avait été vraiment gentille
De l’avoir couché dans sa chambre…
La bonne pour tout cadeau
Lui apporta un peu d’eau.
Il pensa qu’elle était bien bonne, car en somme,
Elle ne lui devait rien.
Les hommes ne sont pas des chiens.
Mais les chiens ne sont pas des hommes.





Anonyme
Posté le 29 avr. 2011
Ici, c'est l'usage du merveilleux qui dissimule une portée pédagogique. En faisant parler des animaux, le locuteur est neutre et idéal pour passer un message. En gros, pour donner un plan à ta question de corpus, tu peux dire :

Dans un premier temps, on observera qu'un monde merveilleux est mis en scène (afin d'installer le lecteur dans un cadre qu'il apprécie et qui le divertit). Mais pas sans conséquence. C'est donc, à travers ce monde imagé, que nous soulignerons ensuite la portée pédagogique de ces trois fables. (édification d'une morale).

Bon courage.

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