le role du valet au theatre,

Publié le 8 déc. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 11 déc. 2015 dans 8A
1

Sujet du devoir

on me demande d'analyser le role du valet au theatre de l'antiquité jusqu'a nos jours , en sachant que j'ai etudié ruy blas pour le moment

Où j'en suis dans mon devoir

bonjour, j'ai commencé mon devir mais je trouve qu'il est trop court.auriez vous des idées a me soumettre.merci

j'ai déja parlé du fait que le valet est présent depuis tjrs

avant son role était plutot discret, juste domestique

evolution de son role , acquiert de la personnalité, devient meme heros, 

complicité avec le public

devien tle rival de son maitre




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 déc. 2015

Depuis l’Antiquité, depuis Aristophane et Plaute, le valet (homme ou femme) a conquis au théâtre une place non négligeable que la comédie italienne lui avait reconnue dans un cadre précis où il se limitait souvent au rôle de bouffon, goinfre et stupide.

 

On observe que ce personnage, souvent secondaire, peut avoir différents rôles dans le théâtre français.

1)     Un rôle comique : par le contraste que constitue son costume, son langage, son registre ou tout simplement par son caractère ou ses geste entre naïveté et grossièreté.

2)     Un rôle de faire valoir de ce maître qu’il sert et qui est parfois nettement plus élégant, plus raffiné, plus policé que lui ou simplement plus avisé, plus intelligent que lui (Sganarelle dans Dom Juan).

3)     Un rôle d’auxiliaire des jeunes gens face à leur père ou face à l’adversité : il se distingue par son sens de l’équité, de l’audace, par sa ruse bien sûr et le souci de son porte monnaie (Dorine dansLe Tartuffe et Scapin dans Les Fourberies de Scapin).

4)     Un rôle de porte-parole du bon sens, de la raison face au délires maniaques des père ; porte-parole des humbles, des opprimés, conscient de l’injustice sociale, des privilège de la noblesse, de la classe dirigeante (La Toinette du Malade imaginaire et Figaro du Mariage de Figaro).

 

On observe aussi, de l’époque classique à l’époque contemporaine, une évolution du rôle du valet, évolution parallèle à celle de nos sociétés.

1)     Un rôle secondaire, subalterne qui va du dérivatif comique et facétieux au complice efficace et dévoué quand ce n’est pas les deux : certains Arlequin, Sganarelle ou Dorine et Toinette déjà citées.

2)     Un rôle qui se transforme même en rôle principal : Scapin, Figaro, Ruy Blas. Le personnage est alors de plus en plus révélateur d’une crise idéologique et sociale ; il suggère que le pouvoir n’est pas entre les mains de l’intelligence et de la compétence. On rit avec plus ou moins d’amertume de cette situation scandaleuse.

3)     Un rôle majeur au XXème siècle chez des auteurs comme Strindberg ou Brecht. Dans Mademoiselle Julie ou dans Maître Punita et son valet Matti, par exemple, le valet devient un personnage emblématique d’un renversement idéologique et l’interprète d’un questionnement où le rapport de forces est reconsidéré en des termes nouveaux. On observe que le registre comique va en s’atténuant ou se déteriorant au profit d’un registre plus grinçant.

 

Le théâtre permet donc, à travers ce type de personnage d’étudier l’évolution, au delà de son rôle, du rapport de classes entre dominants et dominés, maîtres et esclaves confirmant que le genre théâtrale participe étroitement de la vie sociale et politique de l’époque ou il est produit et interprété.

 

La représentation de valet au théâtre

 

Par définition, le valet est affamé et assoiffé. On le voit toujours chaparder de la nourriture sur la table du maître (Dom Juan), battre pour un poulet ou une bouteille et se réjouir du banquet final des comédies. Cette caractéristique très ancienne évolue peu dans la comédie : le valet insatiable est celui qui sert son maître mais encore le dépouille de ce qu’il a de plus ou de ce qu’il donne au valet, la nourriture, la boisson. Pour répondre au maître qui ne le paie pas ou trop peu, ou qui mange devant lui, le valet dépasse le don, ou le salaire pour aller vers le vol. de manière complémentaire, le valet est cupide (ce qui bien évidement, l’oppose dramaturgiquement au vieillard avare) : il ne cesse de soutirer, au hasard de ses facétie, quelques pièces de monnaie et engage son maître à rétribuer ses services avec largesse. Car le maître semble toujours revêche lorsqu’il s’agit de lui payer ses gages, comme si le valet avait gardé son ancien statut d’esclave. Ce n’est donc qu’après une longue évolution que le valet de comédie revendique un salaire véritable plus qu’un don fait à un pauvre ; se met donc en place une relation d’échange économique dont le Sganarelle de Dom Juan, pourtant valet typique pour certains de ses traits, fait état en fin de pièce ("Mes gages, mes gages…"). Dès lors, le rapport économique fondé sur un échange de service contre de l’argent, pourra être renégocié comme tous les contrats, critiqué, dénoncé, trahi, etc. en installant l’argent et l’échange d’argent au centre du système, la comédie met le aître est le valet sur un pieds de négociation individuelle où plus rien n’est accepté en soi. L’argent remplace le système hiérarchique, il n’y a plus de "donné pur" social et dramaturgique.

http://oral-francais-1l-smdb.over-blog.fr/article-le-role-du-valet-au-theatre-65048500.html

j'éspère que ce document va t'aider. 

Anonyme
Posté le 8 déc. 2015

merci beaucoup, ça va m'aider !


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte