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Sujet du devoir
J'aimerais que vous m'aidiez à détailler un plan que je possède déjà, mais qui d'après moi n'est pas suffisamment développé pour mon oral de français.Où j'en suis dans mon devoir
I/L'évocation par le père d'un bonheur passéA]Une relation privilégiée entre le père et sa fille
B]Une enfant pleine de vie, symbole de liberté
C]Tableau d'une famille unie: le bonheur concerne toute la famille
II]Un bonheur brutalement brisé qui survit dans l'écriture
A]Un autrefois prémonitoire, symbolique
B]La mort, source de désespoir présent
C]Mais portrait laudatif et souvenirs heureux auxquel l'écriture rend vie
6 commentaires pour ce devoir
bonjour titi972 je voudrais te demander ou est le texte car sinon on ne pourra pas savoir mercI !!!!
pour tecktonick et nous tous,ce texte est le titre d'un poème de Victor Hugo extrait des contemplations.Les vers sont des alexandrins,vous avez remarqué.(12 syllabes).
a.évocation d'un bonheur passé
d'abord l'attitude de la fille (v1-oiseau qui passe)
ensuite la réaction du père (alors je reprenais)...doux vers
le texte est à l'imparfait de l'indicatif,valeur durative dans le passé.
a.évocation d'un bonheur passé
d'abord l'attitude de la fille (v1-oiseau qui passe)
ensuite la réaction du père (alors je reprenais)...doux vers
le texte est à l'imparfait de l'indicatif,valeur durative dans le passé.
pensez bien à analyser la comparaison de la 1ère partie:A/en quoi l'attitude de sa fille s'apparente-t-elle à celle d'un oiseau?
B/sa fille est une muse poétique pour le père.Montrez comment (toujours partie1)c'est :"alors je reprenais...doux vers)
2ème partie:un bonheur brutalement brisé qui survit dans
l'écriture
A/Comment la fille de Victor Hugo est-elle idéalisée,sublimée?(Elle aimait dieu...grammaire)Soulignez le caractère privilégié de leur relation dans ce passage.
B/Une mort source de chagrin présent et de souvenirs heureux
A quoi se résumait le bonheur familial pour Victor Hugo?(mes 4 enfants...de peu)Quelle ponctuation particulière Hugo utilise-t-il pour souligner le caractère brutal de ce bonheur déchiré?Cette ponctuation ne dure pas jusqu'à la fin du poème.Soulignez les oppositions(gai/triste)(morne joyeux).Expliquez la métaphore " ombre en ses yeux".N'y a-t-il pas un écho entre ces derniers vers et le lien privilégié père-fille évoqué plus haut?mettez-le en évidence et servez-vous de ce que vous aviez déjà vu.
B/sa fille est une muse poétique pour le père.Montrez comment (toujours partie1)c'est :"alors je reprenais...doux vers)
2ème partie:un bonheur brutalement brisé qui survit dans
l'écriture
A/Comment la fille de Victor Hugo est-elle idéalisée,sublimée?(Elle aimait dieu...grammaire)Soulignez le caractère privilégié de leur relation dans ce passage.
B/Une mort source de chagrin présent et de souvenirs heureux
A quoi se résumait le bonheur familial pour Victor Hugo?(mes 4 enfants...de peu)Quelle ponctuation particulière Hugo utilise-t-il pour souligner le caractère brutal de ce bonheur déchiré?Cette ponctuation ne dure pas jusqu'à la fin du poème.Soulignez les oppositions(gai/triste)(morne joyeux).Expliquez la métaphore " ombre en ses yeux".N'y a-t-il pas un écho entre ces derniers vers et le lien privilégié père-fille évoqué plus haut?mettez-le en évidence et servez-vous de ce que vous aviez déjà vu.
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ;
Elle entrait et disait : « Bonjour mon père » ;
5 Prenait ma plume, ouvrait mes livres s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
10 Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
15 Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
20 Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
25 J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ;
Elle entrait et disait : « Bonjour mon père » ;
5 Prenait ma plume, ouvrait mes livres s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
10 Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
15 Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
20 Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
25 J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Merci beaucoup!
Merci!
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