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Sujet du devoir
Bonjour,
Je bloque énormément sur une question sur un poème de Pablo Neruda, pourriez vous m'aidez sil vous plait.
merci
Madrid seule et solennelle, Juillet t’avait surprise avec ta joie
De rayon de miel pauvre ; claire était ta rue,
Clairs étaient tes songes.
Un hoquet noir
De généraux, une vague
De soutanes rageuses
Rompit entre tes genoux
Ses eaux boueuses et leurs ruisseaux de fange.
Les yeux encore tout meurtris de sommeil,
Avec un vieux fusil et des pierres, Madrid,
Récemment blessée,
Tu te défendis. Tu courais
Dans les rues
Laissant les traces de ton sang sacré
Rassemblant, appelant d’une voix d’océan
Avec ton visage à jamais changé
Par la lueur du sang,
Madrid,
Comme une montagne vengeresse,
Comme une sifflante
Étoile de couteaux.
Lorsque dans les ténébreuses casernes,
Dans les sacristies de la trahison,
S’enfonça ton épée ardente,
Il n’y eut qu’un long silence d’aube,
Il n’y eut que le pas haletant des drapeaux,
Et qu’une honorable goutte de sang sur ton sourire.
"Montrez que Madrid est présentée comme un être physique, doué de sentiment et de vie.Quelle femme Neruda évoque t-il dans les vers 10 à 17?
3 commentaires pour ce devoir
Physique:
le sourire, le hoquet, les genoux, les yeux, le sang, le visage
Les sentiments :
La joie, les songes,la vengeance ( L'épée)
La vie
la blessure,la course, la défense, l'appel
Quelle femme Neruda évoque t-il dans les vers 10 à 17?
Dolores Ibarruri? ( La Pasionaria) égérie de la Guerre d'Espagne
Ils ont besoin d'aide !
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Madrid seule et solennelle, Juillet t’avait surprise avec ta joie
De rayon de miel pauvre ; claire était ta rue,
Clairs étaient tes songes.
Un hoquet noir
De généraux, une vague
De soutanes rageuses
Rompit entre tes genoux
Ses eaux boueuses et leurs ruisseaux de fange.
Les yeux encore tout meurtris de sommeil,
Avec un vieux fusil et des pierres, Madrid,
Récemment blessée,
Tu te défendis. Tu courais
Dans les rues
Laissant les traces de ton sang sacré
Rassemblant, appelant d’une voix d’océan
Avec ton visage à jamais changé
Par la lueur du sang,
Madrid,
Comme une montagne vengeresse,
Comme une sifflante
Étoile de couteaux.
Lorsque dans les ténébreuses casernes,
Dans les sacristies de la trahison,
S’enfonça ton épée ardente,
Il n’y eut qu’un long silence d’aube,
Il n’y eut que le pas haletant des drapeaux,
Et qu’une honorable goutte de sang sur ton sourire.