pécheur d’Islande La tempête

Publié le 17 nov. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 19 nov. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Bonjour a tous,

j'ai besoin d'aide pour un commentaire de texte pécheur d’Islande de pierre loti 2e partie la tempête.

Merci a tous ;-D

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai fais mon plan ou dans mon grand I je parle de la mer et mon grand II des pecheurs masi je ne sais pas si c'est bon

Merci de votre aide




4 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 17 nov. 2018

Donne la première et la dernière phrases du texte à étudier.

Anonyme
Anonyme
Posté le 17 nov. 2018

"Une clameur géante sortait des choses comme un prelude" jusqu'a "a cause de tout ce sel amassé dans leur barbe"

Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 18 nov. 2018

Le texte:

Une clameur géante sortait des choses comme un prélude d’apocalypse jetant l’effroi des fins de monde. Et on y distinguait des milliers de voix : d’en haut, il en venait de sifflantes ou de profondes, qui semblaient presque lointaines à force d’être immenses : cela c’était le vent, la grande âme de ce désordre, la puissance invisible menant tout. Il faisait peur, mais il y avait d’autres bruits, plus rapprochés, plus matériels, plus menaçants de détruire, que rendait l’eau tourmentée, grésillant comme sur des braises…

Toujours cela grossissait.

Et, malgré leur allure de fuite, la mer commençait à les couvrir, à les mangercomme ils disaient : d’abord des embruns fouettant de l’arrière, puis de l’eau à paquets, lancée avec une force à tout briser. Les lames se faisaient toujours plus hautes, plus follement hautes, et pourtant elles étaient déchiquetées à mesure, on en voyait de grands lambeaux verdâtres, qui étaient de l’eau retombante que le vent jetait partout. Il en tombait de lourdes masses sur le pont, avec un bruit claquant, et alors la Marie vibrait tout entière comme de douleur. Maintenant on ne distinguait plus rien, à cause de toute cette bave blanche, éparpillée ; quand les rafales gémissaient plus fort, on la voyait courir en tourbillons plus épais — comme, en été, la poussière des routes. Une grosse pluie, qui était venue, passait aussi tout en biais, horizontale, et ces choses ensemble sifflaient, cinglaient, blessaient comme des lanières.

Ils restaient tous les deux à la barre, attachés et se tenant ferme, vêtus de leurs cirages, qui étaient durs et luisants comme des peaux de requins ; ils les avaient bien serrés au cou, par des ficelles goudronnées, bien serrés aux poignets et aux chevilles pour ne pas laisser d’eau passer, et tout ruisselait sur eux, qui enflaient le dos quand cela tombait plus dru, en s’arc-boutant bien pour ne pas être renversés. La peau des joues leur cuisait et ils avaient la respiration à toute minute coupée. Après chaque grande masse d’eau tombée, ils se regardaient — en souriant, à cause de tout ce sel amassé dans leur barbe.

Anonyme
Anonyme
Posté le 18 nov. 2018

Oui


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