poesie

Publié le 16 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 18 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Vers les prés le vent cherche noise
Aux girouettes, détail fin
Du château de quelque échevin,
Rouge de brique et bleu d'ardoise,
Vers les prés clairs, les prés sans fin...

Comme les arbres des fééries
Des frênes, vagues frondaisons,
Echelonnent mille horizons
A ce Sahara de prairies,
Trèfles, luzerne et blancs gazons.

Les wagons filent en silence
Parmi ces sites apaisés.
Dormez, les vaches! Reposez,
Doux taureaux de la plaine immense,
Sous vos cieux à peine irisés!

Le train glisse sans un murmure,
Chaque wagon est un salon
Où l'on cause bas et d'où l'on
Aime à loisir cette nature
Faite à souhait pour Fénelon.






Où j'en suis dans mon devoir

je n'ai pas compris grand chose ,est ce que vous pouvez me résumé ce poéme et me donner quelque indices pour commencer l'introduction



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 avr. 2010
Bonjour,


Ce poème fait la description d'un paysage qui défile. Le passager du train voit ce paysage.

Dans ce poème il y a beaucoup d'expression paradoxales comme
ce Sahara de prairies : l'idée est connotée par la métaphore, celle de l'immensité du paysage qui défile ; l'horizon n'est pas fixe mais en perpétuel mouvement.

mille horizons : le paysage est comme multiplié et étendu à l'infini.

Doux taureaux : alors que le taureaux est reconnu pour être nerveux

Les wagons filent en silence et Le train glisse sans un murmure : là encore les notations sont paradoxales quand on pense au fracas provoqué par le passage des trains.

le passager n'entend pas le bruit extérieur provoqué par le train
car ces associations donnent une impression de tranquillité familière (4è strophe) et d'irréalité (str. 2) mêlées de sérénité (str. 3 et 4) et de griserie ("féeries" ; "filent") tout à la fois.

Les mouvements :

Le seul mouvement de cette première strophe est celui du vent qui "cherche noise", qui cherche querelle, qui trouble donc les girouettes, preuve du vent.
Au mouvement du vent s'ajoute le "sans fin" des prés comme si l'infini ne demandait qu'à se manifester dans cet immobile tableau.
Comme si l'infini était lié aux connotations du rouge, du bleu et du vert des prés qui constituent cette immobilité châtelaine vue d'un train par le voyageur.


Dans la deuxième strophe, vous noterez l'allitération : ce "f" droit comme un feuillu :

L'hyperbole "Sahara de prairies" construit la strophe féerique. Le paysage tend vers l'infini, vers la blancheur du non-lieu, du hors-temps, la virginité de ce qui est là et qui n'est pas là : le "horla" comme l'a écrit Maupassant dans une de ses féeries noires que l'on appelle "nouvelle fantastique".
Hors-là d'autant plus étrange que le narrateur-témoin contemple ce paysage d'un train, cet espace parallèle du moyen de transport.





Anonyme
Posté le 16 avr. 2010
ok mercie beaucoups

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