Re- demande à Flower

Publié le 13 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 20 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Je te répond ici , car la bas sa beug beaucoup .


Stp est ce que d'après ce que tu m'a fait tu peux me modifier des choses , j'en est modifier mais je ne sais pas comment faire , enfait je veux que se soit des articles lu dans la présse : j'ai aimé : "l'histoire ce passe de nos jours et on s'indignes de ce qui est arrivé aux esclaves jadis."


Est ce que tu peux me modifier enfait c'est juste mais j'aurrai voulu de qqchose d'aujourd'hui . Je te redonne l'ecriituure d'inventn :




Paul Joseph
21 Avenue de la Fontaine
Alotau 211 Nouvelle Guinée, Jean-Paul Clément
55 rue de la Bruyère 75016 Paris


Le 18 Août 2000 à Daru

Monsieur ,

Je suis un fidèle lecteur de votre livre intitulé " l'espoir de tous" et j'éspere que mon courrier retiendra votre attention.
A l'occasion de la relecture des trois articles que vous avez intégrés dans votre livre : de Voltaire « Le nègre de Surinam » , « L'esclavage des nègres» de Montesquieu et « La traite des Négres »du Chevalier de Jaucourt , J'ai décidé de vous adresser mon témoignage pour laisser une trace d'une histoire importante , d'une colère contre cette injustice faite à l'homme .
Moi, Paul Joseph, âgé aujourd'hui de 89 ans, j'ai fait partie des huit millions d'esclaves déportés vers les côtes d'Afrique où j'ai été employé en qualité comme esclaves. C'est ma mère qui a était obligée de me vendre pour une bouchée de pain, soit dix écus de mémoire. Pauvre femme, elle pensait que mon sort serait meilleur et que je pourrais alors faire la fortune des miens. Elle était bien naïve mais je lui pardonne.
Ceci remonte à bon moment maintenant . J'ai été mis sur un bateau où des centaines de noirs gisaient ça et là sur le pont attendant leur même sort, entassés, enchaînés aux pieds par des fers. Je devais me rendre à l'évidence : le même m'attendait. Des négociants allaient nous transporter dans des colonies. Quand j'y repense, nous nous ressemblions tous, nous étions tous noirs des pieds jusqu'à la tête, avec tous un nez écrasé. Devant ce spectacle, je fus envahi par un sentiment très étrange, je bouillonnais de l'intérieur prêt à lever le poing par cette violence interne qui habitait tout mon corps.
Je me retins bien sûr par peur des représailles. Des idées défilaient dans ma tête et me demandais alors de quel droit un homme doté de sa liberté se retrouve piégé et fait l'objet de commerce. Ce commerce etait évidemment illicite et je le savais et il violait la morale humaine. Aucun homme n'a le droit d'être le maître d'un autre homme, en un mot la liberté ne s'achète pas. 
Moi qui suis si chrétien, j'avais toujours cette même question qui me taraudait l'esprit. Dieu était-il si bon pour nous infliger une telle épreuve ? Est ce qu'il avait mis une bonne âme dans un corps tout noir ? Je n'avais pas d'éléments de réponse à mon interrogation.
Mon histoire n'était qu'à son début et le pire restait à venir. Quand je suis arrivé à la plantation, on m'a indiqué ma case, endroit insalubre avec comme simple lit de la paille. Ensuite, on me donna un caleçon de toile en guise de vêtement et on me précisa d'en prendre soin car compte-tenu du nombre d'esclaves à habiller, je n'aurais que deux changes par an. Le lendemain le travail commençait. Avec le recul, je m'aperçois maintenant que mon maître et moi ne faisions qu'un seul homme. En effet, j'étais l'ombre de ses volontés, de ses désirs, de ses mouvements et j'agissais tel un pantin articulé. J'avais souvent le vertige, la rage et surtout cette envie permanente de vouloir m'enfuir. Cependant avoir l'envie et passer à l'acte est une tout autre histoire.
Je savais quel sort était réservé à l'esclave qui faisait une tentative d'évasion. Un de mes compagnons de fortune s'est retrouvé avec une jambe coupée. C'est à ce prix qu'en Europe vous mangiez du sucre, au prix d'un homme sacrifié qui n'a pas demandé d'être esclave. J'ai été accablé de douleurs de coups de fouets, de privations, et comme simple nourriture de l'eau, une ration quotidienne de haricots et de bananes. D'ailleurs , les chiens, les singes et les perroquets étaient certainement mille fois plus heureux que nous tous réunis.
Monsieur, sachez que l'esclavage viole la religion, la morale, et les droits de la nature humaine . 
Est-ce que les hommes et leurs libertés devaient faire l'objet de ce commerce odieux ? Mon maître était il en droit de s'enrichir de la sorte, de façon aussi cruelle et inhumaine ? Non, je ne le pense pas.  L'esclavage n'a été utile qu'à ceux qui en ont tiré profit, il a détruit des vies humaines, il est la honte de ceux qui en ont joui .L'esclavage n'a pas été utile, ce crime aurait dû être dénoncé plus tôt .Je suis en colère aujourd'hui , de cette injustice faite à l'homme . La suppression de l'esclavage a ruiné le commerce et celui-ci a beaucoup souffert et je m'en réjouis car cette violence commise sur tout un peuple, une espèce humaine a affecté l'humanité toute entière.
On ne naît pas esclave, malheureusement on le devient, un être humain ne se dévoue jamais à la servitude mais il le fait par obligation.
Je tiens tous particulièrement à remercier Monsieur Victor Schoelcher , qui par le décret du 27 avril 1848, a rendu la liberté à 260 000 esclaves noirs ou métis .
Je suis énormément heureux qu'aujourd'hui l'esclavage a diminuer mais malheureusement il existe toujours .

Je vous remercie de l'attention que vous avez apporter à ma lettre et J'espère que vos lecteurs porteront un vif intérêt à mon vécu et que certains changeront leur point de vue sur l'esclavage des nègres .


Votre fidèle lecteur,
Paul Joseph .

Où j'en suis dans mon devoir




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