Sujet d'invention assomoir

Publié le 14 déc. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 17 déc. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

Je suis dans l'obligeation de raconter le retour de Lantier quelques minutes plus tard dans la chambre d'hotel. Je dois conserver les caractéristiques d'écriture de l'incipit et integrer au récit des passages dialogués. j'ai commencé mon écriture d'invention, mais je n'arrive pas à la terminer... merci de votre aide :)
voici le texte l'assommoir : Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes, où ils mangeaient, il l'envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu'il cherchait du travail. Ce soir-là, pendant qu'elle guettait son retour, elle croyait l'avoir vu entrer au bal du Grand-Balcon, dont les dix fenêtres flambantes éclairaient d'une nappe d'incendie la coulée noire des boulevards extérieurs ; et, derrière lui, elle avait aperçu la petite Adèle, une brunisseuse qui dînait à leur restaurant, marchant à cinq ou six pas, tes mains ballantes, comme si elle venait de lui quitter le bras pour ne pas passer ensemble sous la clarté crue des globes de la porte.
Quand Gervaise s'éveilla, vers cinq heures, raidie, les reins brisés, elle éclata en sanglots. Lantier n'était pas rentré. Pour la première fois, il découchait. Elle resta assise au bord du lit, sous le lambeau de perse déteinte qui tombait de la flèche attachée au plafond par une ficelle. Et, lentement, de ses yeux voilés de larmes, elle faisait le tour de la misérable chambre garnie, meublée d'une commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paille et d'une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lit de fer qui barrait la commode et emplissait les deux tiers de la pièce.La malle de Gervaise et de Lantier, grande ouverte dans un coin, montrait ses flancs vides, un vieux chapeau d'homme tout au fond, enfoui sous des chemises et des chaussettes sales ; tandis que, le long des murs, sur le dossier des meubles, pendaient un châle troué, un pantalon mangé par la boue, les dernières nippes dont les marchands d'habits ne voulaient pas. Au milieu de la cheminée, entre deux flambeaux de zinc dépareillés, il y avait un paquet de reconnaissances du Mont-de-Piété, d'un rosé tendre.
C'était la belle chambre de l'hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur le boulevard.
Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées hors de la couverture, respirait d'une haleine lente, tandis qu'Étienne, âgé de quatre ans seulement, souriait, un bras passé au cou de son frère. Lorsque le regard noyé de leur mère s'arrêta sur eux, elle eut une nouvelle crise de sanglots, elle tamponna un mouchoir sur sa bouche, pour étouffer les légers cris qui lui échappaient. Et, pieds nus, sans songer à remettre ses savates tombées, elle retourna s'accouder à la fenêtre, elle reprit son attente de la nuit, interrogeant les trottoirs, au loin.
L'hôtel se trouvait sur le boulevard de la Chapelle, à gauche de la barrière Poissonnière. C'était une masure de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu'au second, avec des persiennes pourries par la pluie.Au-dessus d'une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres : Hôtel Boncoeur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d'avenue, s'arrêtant, presque en face d'elle, à la masse blanche de l'hôpital de Lariboisière, alors en construction. Lentement, d'un bout à l'autre de l'horizon, elle suivait le mur de l'octroi, derrière lequel, la nuit, elle entendait parfois des cris d'assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noirs d'humidité et d'ordure, avec la peur d'y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. Quand elle levait les yeux, au delà de cette muraille grise et interminable qui entourait la ville d'une bande de désert, elle apercevait une grande lueur, une poussière de soleil, pleine déjà du grondement matinal de Paris.

Où j'en suis dans mon devoir

Le jour se leva sur la capitale. Le soleil venait à peine de se levait que déjà, il brillait de mille feux. Il rayonnait les vitraux des boutiques de la ville, et illuminait les visages des passants, excepter celui de Gervaise. Exténuée de fatigue, elle continua à regarder au bord de la fenêtre, légèrement vêtu, dans l'espoir d’apercevoir son bien aimé. Elle se mit à songeait à lui, à son retour héroïque dans la ville, à ce moment magique, qui lui redonnerait la joie de vivre, une joie immense, un soulagement pour elle et ses deux enfants qu'elle adorait plus que tout au monde. Au moment où Gervaise se tourna vers les deux garçons, elle se mit à verser les larmes de son corps qui se mirent à glissaient délicatement le long de ses joues rouges. Lorsqu'elle se retourna vers la fenêtre que donnait sur la ville, elle aperçut au loin, une silhouette masculine qui marchait le long des étroites rues de Paris. Soudain, elle reprit confiance en elle, se pressa de rejoindre cet homme, dans l'espoir que se dernier soit Lantier. Elle enfila ses vieilles savates, s'empressa de le retrouver lorsqu'on frappa à la porte. Gervaise, à la fois émue de tristesse et de gaieté, marcha pas à pas en direction de la porte, sans faire de bruit, pour ne pas réveiller les deux petits frères. Son cœur battant à tout rompre, elle s'avança, tourna la poignée de porte et, lorsqu'elle vit que cet homme n'était d'autre que Lantier, elle le serra fort dans ses bras, au point de l'étouffer, telle une mère le ferait avec son enfant. Lantier était revenu. Émue et ne sachant pas que faire elle attendit une parole de Lantier, mais celui-ci fut préoccupé par autre, Gervaise sentit que Lantier avait un aveu à faire, elle lui demanda qu’avait-il à dire, ce dernier hésita, et ne sachant que faire, il décida d’éviter la question mais la héroïne ne laissa pas l’affaire et redemanda à plusieurs reprises la même question. Celui ne pouvant plus se retenir

 

 

 




2 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 14 déc. 2017

Le jour se levait  sur la capitale,  le soleil,   déjà, brillait de mille feux. Il irradait  les vitraux des boutiques de la ville, et illuminait les visages des passants, excepté celui de Gervaise. Exténuée de fatigue, elle continua à regarder depuis le  bord de la fenêtre, légèrement vêtue, dans l'espoir d’apercevoir son bien aimé. Elle songeait à lui, à son retour héroïque dans la ville, à ce moment magique, qui lui redonnerait la joie de vivre, une joie immense, un soulagement pour elle et ses deux enfants qu'elle adorait plus que tout au monde. Au moment où Gervaise se tourna vers les deux garçons,  des larmes  glissèrent   délicatement le long de ses joues rouges. Lorsqu'elle se retourna vers la fenêtre qui donnait sur la ville, elle aperçut au loin, une silhouette masculine qui marchait le long des étroites rues de Paris.

 

it sur la ville, elle aperçut au loin, une silhouette masculine qui marchait le long des étroites rues de Paris.

willffy
willffy
Posté le 14 déc. 2017

Soudain, elle reprit confiance en elle, se pressa de rejoindre cet homme, dans l'espoir que ce dernier soit Lantier. Elle enfila ses vieilles savates,  lorsqu'on frappa à la porte. Gervaise, à la fois émue de tristesse et de gaieté, marcha pas à pas en direction de la porte, sans faire de bruit, pour ne pas réveiller les deux petits frères. Son cœur battant à tout rompre, elle s'avança, tourna la poignée de porte et, lorsqu'elle vit que cet homme n'était autre que Lantier, elle le serra fort dans ses bras, au point de l'étouffer, telle une mère le ferait avec son enfant. Lantier était revenu. Émue et ne sachant pas que faire elle attendit une parole de Lantier, mais celui-ci était  préoccupé par autre (??) , Gervaise sentit que Lantier avait un aveu à faire, elle lui demanda ce qu’il avait à dire, ce dernier hésita, et ne sachant que faire, il décida d’éviter la question mais la héroïne (??) ne laissa pas l’affaire et reposa  à plusieurs reprises la même question. Celui ne pouvant plus se taire....

 


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