Sujet type Bac, Germinal

Publié le 6 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 8 févr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Voila, je suis consciente qu'il est un peu tard mais j'ai un devoir à rendre pour demain, c'est un commentaire. Le sujet est "Emile Zola, Germinal, 1885.

[Maheu est un mineur. Nous assistons en ce début de roman à son travail pénible au fond de la mine.]

C'était Maheu qui souffrait le plus. En haut, la température montait jusqu'à trente-cinq degrés, l'air ne circulait pas, l'étouffement à la longue devenait mortel. Il avait dû, pour voir clair, fixer sa lampe à un clou, près de sa tête ; et cette lampe, qui chauffait son crâne, achevait de lui brûler le sang.
Mais son supplice s'aggravait surtout de l'humidité. La roche, au-dessus de lui, à quelques centimètres de son visage, ruisselait d'eau, de grosses gouttes continues et rapides, tombant sur une sorte de rythme entêté, toujours à la même place. Il avait beau tordre le cou, renverser la nuque : elles battaient sa face, s'écrasaient, claquaient sans relâche. Au bout d'un quart d'heure, il était trempé, couvert de sueur lui-même, fumant d'une chaude buée de lessive. Ce matin-là, une goutte, s'acharnant dans son œil, le faisait jurer. Il ne voulait pas lâcher son havage1, il donnait de grands coups, qui le secouaient violemment entre les deux roches, ainsi qu'un puceron pris entre deux feuillets d'un livre, sous la menace d'un aplatissement complet. Pas une parole n'était échangée. Ils tapaient tous, on n'entendait que ces coups irréguliers, voilés et comme lointains. Les bruits prenaient une sonorité rauque, sans un écho dans l'air mort. Et il semblait que les ténèbres fussent d'un noir inconnu, épaissi par les poussières volantes du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur les yeux. Les mèches des lampes, sous leurs chapeaux de toile métallique, n'y mettaient que des points rougeâtres. On ne distinguait rien, la taille2 s'ouvrait, montait ainsi qu'une large cheminée, plate et oblique, où la suie de dix hivers aurait amassé une nuit profonde. Des formes spectrales s'y agitaient, les lueurs perdues laissaient entrevoir une rondeur de hanche, un bras noueux, une tête violente, barbouillée comme pour un crime.
Parfois, en se détachant, luisaient des blocs de houille3, des pans et des arêtes, brusquement allumés d'un reflet de cristal.
Puis, tout retombait au noir, les rivelaines4 tapaient à grands coups sourds, il n'y avait plus que le halètement des poitrines, le grognement de gêne et de fatigue, sous la pesanteur de l'air et la pluie des sources.

1 - havage : galerie creusée dans une mine.
2 - taille : galerie d'où l'on extrait la houille.
3 - blocs de houille : blocs de charbon.
4 - rivelaines : pics à deux pointes utilisés dans les mines pour extraire la houille."

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai trouvé mes axes (enfin je pense qu'ils conviennent)
Le premier serait la dimension symbolique
2-Dimension réelle
3- La souffrance porteuse de la future révolte.

Je suis bloqué pour la premiere dimension , je sais quoi mettre pour le 2 et le 3
Mais dans la dimension symbolique je n'ai de quelques métaphores et comparaison.. Je n'arrive pas à structuré cette partie



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 6 févr. 2011
j'ai chercher mais je ne trouve pas ce dont j'ai besoin. Pas grave, le devoir est fini on verra si c'était ça qu'il fallait penser ^^
Merci quand même =D

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