TEXTE: Honoré de Balzac, Le Père Goriot écriture d'invention

Publié le 18 févr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 25 févr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Sujet :

TEXTE: Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1834)

Parmi les pensionnaires de la pension Vauquer - Bianchon, Rastignac, Poiret - se trouve un forçat évadé, Jacques Collin, plus connu sous le nom de Vautrin; l'une des pensionnaires, Mlle Michonneau, a été payée par la police pour lui tendre un piège.

- Ah! ma foi, dit Bianchon, mademoiselle Michonneau parlait avant-hier d'un monsieur surnommé Trompe la-Mort ; ce nom-là vous irait bien.

Ce mot produisit sur Vautrin l'effet de la foudre: il pâlit et chancela, son regard magnétique tomba comme un rayon de soleil sur mademoiselle Michonneau, à laquelle ce jet de volonté cassa les jarrets. La vieille fille se laissa couler sur une chaise. Poiret s'avança vivement entre elle et Vautrin, comprenant qu'elle était en danger, tant la figure du forçat devint férocement significative en déposant le masque bénin sous lequel se cachait sa vraie nature. Sans rien comprendre encore à ce drame, tous les pensionnaires restèrent ébahis. En ce moment, l'on entendit le pas de plusieurs hommes, et le bruit de quelques fusils que des soldats firent sonner sur le pavé de la rue. Au moment où Collin cherchait machinalement une issue en regardant les fenêtres et les murs, quatre hommes se montrèrent à la porte du salon. Le premier était le chef de la police de sûreté, les trois autres étaient des officiers de paix.

- Au nom de la loi et du roi, dit un des officiers dont le discours fut couvert par un murmure d'étonnement.

Bientôt le silence régna dans la salle à manger, les pensionnaires se séparèrent pour livrer passage à trois de ces hommes qui tous avaient la main dans leur poche de côté et y tenaient un pistolet armé. Deux gendarmes qui suivaient les agents occupèrent la porte du salon, et deux autres se montrèrent à celle qui sortait par l'escalier. Le pas et les fusils de plusieurs soldats retentirent sur le pavé caillouteux qui longeait la façade. Tout espoir de fuite fut donc interdit à Trompe-la-Mort, sur qui tous les regards s'arrêtèrent irrésistiblement. Le chef alla droit à lui, commença par lui donner sur la tête une tape si violemment appliquée qu'il fit sauter la perruque et rendit à la tête de Collin toute son horreur. Accompagnées de cheveux rouge brique et courts qui leur donnaient un épouvantable caractère de force mêlée de ruse, cette tête et cette face, en harmonie avec le buste, furent intelligemment illuminées comme si les feux de l'enfer les eussent éclairées. Chacun comprit tout Vautrin, son passé, son présent, son avenir, ses doctrines implacables, la religion de son bon plaisir, la royauté que lui donnaient le cynisme de ses pensées, de ses actes, et la force d'une organisation faite à tout.

Question:
1 )
Quels sont les trois noms du personnage central ? Justifiez leur emploi respectif dans la progression du récit.

3 )
Relevez le lexique et les métaphores du dévoilement. Qu'apprend-on sur le physique du personnage et sur son caractère ? A quel personnage mythique vous fait-il penser ?

4)transformez cette scéne de roman en prenant pour narrateur vautrin :vous rendrez les émotions éprouvée par ce personnage ,ainsi que la maniére dont il voit les autres personnage et notament mlle michonneau.

Où j'en suis dans mon devoir

Où j'en suis :

1)Les trois noms du personnage principal sont :
Jacques Collin
Vautrin
Trompe-la-Mort
L'emploi respectif des trois noms du personnage est justifiez par le piège tendu par Mlle Michonneau.

3)
lexique du dévoilement: rendit, donnaient,
Ce personnage est mystérieux, il a des cheveux rouge-brique et courts.Une tête et une face inelligemment illluminées comme si les feux de l'enfert les eussent éclairées.
Ont comprend qu'il a eu un passé difficile et une vie difficile.



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