Discours de Clemenceau 20/11/1917

Publié le 8 mai 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 9 mai 2006 dans 17A
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Sujet du devoir

1. Presenter l'auteur au moment où le discours est prononcé
2. Presenter le contexte militaire, politique et diplomatique à la fin de l'annéee 1917
3. A quelles valeurs Clemenceau se réfère t-il ?
4. Dans ces extraits de son discours, Clemenceau utilise -t-il le mot "république" ? A votre avis, pour quelle raison ?
5. Comment Clemenceau qualifie-t-il son pays ? ses alliés ? ses ennemis ? Quel rôle peut jouer le contexte historique dans les termes utilisé pour designer alliés et ennemis ?
6. Quels phénomènes , quels problèmes sont evoqués par les expressions " crimes contre la France ", " les inculpés au prétoire" , " campagne pacifistes " , "menées allemandes " ?
7. Comment Clemenceau compte-t-il régler ces problèmes ?
8. Justifier l'expression "ce jour, le plus beau de notre race."
9. Quels détails du dessin à la "Une" du rire rouge peuvent se rapporter au texte ?
10. Rappeler ce qu'est une caricature; montrer que ce dessin est une caicature

L'extrait :
[i] Nous nous présentons devant vous dans l'unique pensée d'une guerre intégrale (1). Nous voudrions que la confiance dont nous vous demandons le témoignage fût un acte de confiance en vous-mêmes, un appel aux vertus historiques qui nous ont faits Français. jamais la France ne sentit si clairement le besoin de vivre et de grandir dans l'idéal d'une force mise au service de la conscience humaine, dans la résolution de fixer toujours plus de droit entre les citoyens comme entre les peuples capables de se libérer. Vaincre pour être justes, voilà le mot d'ordre de tous nos Gouvernements depuis le début de la Guerre. Ce programme à ciel ouvert, nous le maintiendrons.
Nous avons de grands soldats d'une grande histoire, sous des chefs trempés dans les épreuves, animés aux suprêmes dévouements qui firent le beau renom de leurs aînés. Par eux, par nous tous
l'immortelle Patrie des hommes, maîtresse de l'orgueil des victoires poursuivra dans les plus nobles ambitions de la paix le cours de ses destinés.
Ces Français que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous. Ils veulent qu'aucune de nos pensées ne se détourne d'eux , qu'aucun de nos actes ne leur soit étranger. Nous leur devons tout, sans aucune réserve. Tout pour la France saignante dans sa gloire, tout pour l'apothéose du Droit triomphant (2). Un seul devoir demeurer avec le soldat, vivre, souffrir, combattre avec lui (3). Abdiquer tout ce qui n'est pas de la Patrie. L'heure nous est venue d'être uniquement Français, avec la fierté de nous dire que cela suffit.
Droits du front et devoirs de l'arrière, qu'aujourd'hui tout soit donc confondu.Que toute zone soit de l'armée. S'il doit y avoir des hommes pou retrouver dans leurs âmes de vieilles semences d haines, écartons-les.
Toutes les nations civilisées sont engagées dan la même bataille contre les formations modernes des vieilles barbaries (4). Avec tous nos bons alliés nous sommes le roc inébranlable d'une barrière qui ne sera pas franchie. Au front de l'alliance à tout heure et partout, rien que la solidarité fraternelle, le plus sûr fondement du monde à venir (... )
Il y a eu des fautes. N'y songeons plus que pour les réparer.
Hélas ! il y a eu aussi des crimes contre la France (5), qui appellent un prompt châtiment. Nous prenons devant vous, devant le pays qui demande justice, l'engagement que justice sera faite selon la rigueur des lois. Ni considérations de personnes, ni entraînements de passions politiques ne nous détourneront du devoir ni ne nous le feront dépasser. Trop d'attentats se sont déjà soldés, sur notre front de bataille, par un surplus de sang français. Faiblesse serait complicité. Nous serons sans faiblesse comme sans violence. Tous les inculpés en conseil de guerre. Le soldat au prétoire, solidaire du, soldat au combat. Plus de campagnes pacifistes, plus de menées allemandes. Ni trahison, ni demi-trahison : la guerre. Rien que la guerre. Nos armées ne seront pas prises entre deux feux. La justice passe. Le pays connaîtra qu'il est défendu (...)
Messieurs, pour marquer le caractère de. ce Gouvernement, dans les circonstances présentes, il ne nous a pas paru nécessaire d' en dire davantage. Les jours suivront les jours. Les problèmes succéderont aux problèmes. Nous marcherons du même pas, avec vous, aux réalisations dont la nécessité s'impose, Nous sommes sous votre contrôle. La question de confiance sera toujours posée.
Nous allons entrer dans la voie des restrictions alimentaires (6), à la suite de l'Angleterre, de l'Italie, de l'Amérique elle-même, admirable d'élan. Nous demanderons à chaque citoyen de prendre toute sa part de défense commune, de donner plus. et de consentir à recevoir moins. L abnégation est aux armées. Que l'abnégation soit dans. tout le pays. Nous ne forgerons, pas une plus grande France sans y mettre de notre vie.
Et voici qu'à la même heure, quelque chose de notre épargne, par surcroît, nous est demandé. Si le vote qui conclura cette séance nous est favorable nous en attendons la consécration par le succès complet de notre emprunt de guerre (7)-, suprême attestation de la confiance que la France se doit à elle-même quand on lui demande pour la victoire, après l'aide du sang, l'aide pécuniaire dont la victoire sera la garantie.
Messieurs cette victoire qu'il vous soit permis à cette heure de la vivre par avance dans la communion de nos curs à mesure que nous y puisons plus et plus d'un désintéressement inépuisable qui doit s'achever dans: le sublime essor de 1 âme française au plus haut de ses plus hauts espoirs.
Un jour, de Paris au plus humble village, des rafales d'acclamations accueilleront nos étendards vainqueurs, tordus dans le sang, dans les larmes, déchirées des obus, sublime évocation de nos grands morts. Ce jour, le plus beau de notre race, après tant d'autres.. il est en notre pouvoir de le faire. Pour les résolutions sans retour nous vous de demandons, Messieurs, le sceau de votre volonté.[/i]

Où j'en suis dans mon devoir

1. Clemenceau se voit comme un chef dans son discours. Il proclame le pleuple ainsi que le front et l'arrière. A ce moment du discours, il est président du conseil et ministre de la Guerre.
2. Dois je parler que de la France ou à l'échelle mondiale ?
3. Il appelle aux valeurs de la 3e République et de révolution française.
4. Clemenceau est un républicain. Il ne veut pas froisser les catholiques et les royalistes,
5. la France est "renaissante" (en gros, elle va bientôt gagner), les alliés sont vus comme des "nations civilisées" (formant le roc inébranlable blabla...), et les ennemis sont vus comme des formes modernes des vieilles barbaries.
Voila j'ai deja fait cela.

Merci de votre aide



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 mai 2011
Non les réponses ne sont pas toutes données , les explications sont peu données
Anonyme
Posté le 8 mai 2011
http://devoirs.fr/histoire/discours-de-clemenceau-le-20-novembre-1917-69599.html
Sujet déjà traité.Si tu as questions,n'hésites pas.
Anonyme
Posté le 9 mai 2011
Pourrais-tu m'éclaircir concernant mes questions 8 à 10. Merci bien

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