La France de la Belle Époque : une société entre permanences et mutations

Publié le 5 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 7 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Document 1 - L. De Seilhac, « La grève à Fressenville », Le Musée social, avril 1907
Les serruriers sont nettement hostiles, pour la plupart, au syndicat, et celui-ci n’aurait pu facilement se constituer, s’il n’y avait eu dans le pays un grand nombre d’ouvriers d’usines, fondeurs et tourneurs de cuivre. Sur 600 ouvriers à l’usine, il n’en n’est pas 150 occupés à l’atelier central, tous les autres le sont à domicile. Or les ouvriers à l’usine, spécialisés par une grande division du travail et pouvant produire un grand nombre de pièces, sont beaucoup mieux payés que les ouvriers à domicile, simples finisseurs d’ouvrage, limeurs et ajusteurs, et qui peuvent se faire aider dans leur tâche par leur femme et leurs enfants. Il en résulte que, si un patron est mécontent d’un ouvrier, il n’a qu’à le renvoyer et l’employer comme travailleur à domicile.
Cette grande division de la classe ouvrière fait que les ouvriers se syndiquent difficilement parce qu’ils ne demandent qu’une chose : avoir le plus de travail possible. La solidarité ouvrière étouffée par l’intérêt individuel.

Document 2 :
Graphique : Les origines sociales du personnel politique en France décrit dans la réponse à la question b).

Document 3 : "Le retour à la terre et à la surproduction industrielle (1905)
Un texte qui montre les avantages des ouvriers par rapport aux paysans.

Document 4 : Scène de la vie agricole en Bretagne au début du XXe siècle, carte postale.

Document 5 : La séance de cinéma, Paris, Place de Clichy.


Questions :

a. Quelles sont les différences d'organisation du travail et de productivité entre le travailleur à l'usine et celui à domicile ? Doc 1
b.Quelle est l'évolution sociale de la représentation politique française ? Doc 2 Est-elle un reflet fidèle de la société ? Croisez doc 1 et 2 Que constatez vous pour les ouvriers ?
c. Quelles sont les conditions de vie dans l'agriculture ? Expliquez les raisons que conduisent à l'exode rural. Doc 3 et 4
d. Quelles sont les caractéristiques traditionnelles de la société que l'on reconnaît dans ces documents ? Doc 1, 2 et 4
e. Quels changements et nouveautés peut on relever ? Doc 1,2,3,4 et 5


Réponse organisée (une méthodologie et des éléments de réponses SVP) :
A l'aide des informations extraites des documents, de vos réponses et de vos connaissances personnelles, vous rédigerez une réponse organisée au sujet : La France de la Belle Époque : une société entre permanences et mutations.

Où j'en suis dans mon devoir

a) Le document présenté un texte, « La grève à Fressenville » extrait de « le Musée social » de L. de Seilhac paru en avril 1907. Nous sommes donc lors de la IIIe République, en pleine révolution industrielle. Une nouvelle classe sociale est donc apparue : la classe ouvrière qui représente environ 35 % de la population active en France.
Plus de trois quarts des ouvriers sont à domicile, en effet seulement un quart des ouvriers sont à l’atelier central. Les ouvriers à l’usine sont beaucoup plus productifs que les ouvriers à domicile, qui eux sont de simples finisseurs d’ouvrage. De plus les ouvriers à domicile peuvent bénéficier de l’aide de leurs familles. C’est pour cela que les ouvriers à l’usine sont beaucoup mieux payés que les ouvriers à domicile qui n'ont plus de régularité dans leurs horaires et doivent constamment chercher du travail.


b ) Le document présenté est un graphique montrant les origines sociales du personnel politique en France entre 1871 et 1936, soit pendant la IIIe République, lors de la révolution industrielle. Les origines sociales sont divisées en trois grandes parties : la noblesse, la bourgeoisie (haute, moyenne et petite) et et la classe ouvrière.
On peut voir qu’en 1871, la classe ouvrière est presque inexistante dans le personnel politique en France, moins de 5 %. La majeure partie étant constituée de la bourgeoisie, plus de 60 % et le reste de la noblesse, environ 35 %.
En 1893, la classe ouvrière augmente, elle est à environ 5 %. La bourgeoisie, a aussi augmentée, elle est a environ 70 %. Quant à elle, la noblesse est en diminution, à peine plus de 20 %.
En 1919, la classe ouvrière arrive à plus de 10 %, et la bourgeoisie à environ 80 %. La noblesse diminue encore, elle est à peine à 10 %.
En 1936, la classe ouvrière arrive à environ 15 %, la bourgeoisie a toujours 80 %, et la noblesse à moins de 5 %.
On peut donc voir qu'entre 1871 et 1936, la classe ouvrière presque inexistante dans le personnel politique en France est passée à 15 %. La bourgeoisie a augmenté, elle est passée de 60 % à 80 %. La noblesse, passe de 35 % à 5 %, elle est divisée par 7 en 65 ans, elle tend à disparaître.
En effet, cela ne se passe pas seulement sur le plan politique, mais dans toute la société française. Les ouvriers prennent de plus en plus de place, et la noblesse de moins en moins.
La classe ouvrière a du mal à se syndicaliser, à cause de la grande division qui sépare les ouvriers à l’usine et ceux à domicile, « la solidarité ouvrière est étouffée par l’intérêt individuel ».


c) Le premier document est un texte « le retour à la terre et la surproduction industrielle » publiée en 1905 par Jules Méline, ministre de l’agriculture de 1883 à 1885 et président du conseil de 1896 à 1898. Le second document est une carte postale qui montre une scène de la vie agricole en Bretagne au début XXe siècle.
En 1905, l’agriculture ne permettait plus de vivre convenablement. C’est pour cela que la plupart des paysans vont devenir des ouvriers. En effet, un ouvrier gagne plus avec un travail moins fatigant et la régularité de l’existence : « pourquoi reviendrait-il à la terre qui ne peut lui offrir l’équivalent de ce qu’il a ? ». Ces différences de conditions de travail vont entrainer un exode rural massif. Les agriculteurs se déplacent en ville pour trouver du travail dans les usines. Cette nouvelle main d'oeuvre, peu formé va servir aux usines qui font ainsi développer leur économie. Mais cela fait un grand vide dans les campagnes. On remarque cependant qu'il n'y a plus de crise agricole, il n'y a plus que des crises industrielles.


d) Je n'ai pas compris : la société d'avant ou la société industrielle ? Et à partir des documents que dire ?


e) En France, au début du XXe siècle, nous somme en pleine révolution industrielle. C’est à cette époque qu’apparaît la classe ouvrière qui occupe de plus en plus de place. De plus la noblesse tend à disparaître remplacer petit à petit par la bourgeoisie. Grâce à la classe ouvrière, l’industrie va se développer et va devenir le coeur économique de la France.Cela va entraîner le développement de la culture de masse, en effet cette époque est caractérisée par un grand nombre d’innovations technologiques, telle que, le cinéma en 1895, comme le montre la photographie d’une séance de cinéma à Paris, place de Clichy; ou encore la radio inventée en 1896.



Réponse organisée (je n'ai aucune méthodologie) : La France de la Belle Époque : une société entre permanences et mutations.

Au début du XXe siècle, sous la IIIe République, c’est la révolution industrielle en France. C’est ce que l’on appelle la Belle Époque. Les ouvriers ou « les classes dangereuses » représentent 35 % de la population active en France. Cette classe ouvrière, qui travaille en ville, est divisée. D’un côté l'aristocratie ouvrière qui travaille dans des usines (industrie lourde, exploitation du charbon, ouvriers spécialisés) qui est privilégiée. De l’autre, le reste des ouvriers qui travaillent dans le textile, dans l’industrie mécanique, automobile ou qui travail à domicile. Cette époque est aussi une époque d’innovation technologique, tels que le téléphone, le phonographe, le cinéma ou encore la radio. Ces innovations technologiques sont dues à l’apparition de la culture de masse. En effet, à cette époque, la culture se démocratise et n’est plus réservé à la noblesse ou la bourgeoisie. La culture de masse comprend : les romans, la presse, les bandes dessinées, le cinéma, le sport...
Je ne sait plus de quoi parler...

Merci d'avance.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 6 déc. 2010
Pourrait tu m'aider à approfondir, surtout la d), la e) et le paragraphe :
Réponse organisée (je n'ai aucune méthodologie) : La France de la Belle Époque : une société entre permanences et mutations.

Au début du XXe siècle, sous la IIIe République, c’est la révolution industrielle en France. C’est ce que l’on appelle la Belle Époque. Les ouvriers ou « les classes dangereuses » représentent 35 % de la population active en France. Cette classe ouvrière, qui travaille en ville, est divisée. D’un côté l'aristocratie ouvrière qui travaille dans des usines (industrie lourde, exploitation du charbon, ouvriers spécialisés) qui est privilégiée. De l’autre, le reste des ouvriers qui travaillent dans le textile, dans l’industrie mécanique, automobile ou qui travail à domicile. Cette époque est aussi une époque d’innovation technologique, tels que le téléphone, le phonographe, le cinéma ou encore la radio. Ces innovations technologiques sont dues à l’apparition de la culture de masse. En effet, à cette époque, la culture se démocratise et n’est plus réservé à la noblesse ou la bourgeoisie. La culture de masse comprend : les romans, la presse, les bandes dessinées, le cinéma, le sport...
Je ne sait plus de quoi parler...

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